Éthiopie : information sur le traitement que les autorités réservent aux membres de l'Église éthiopienne orthodoxe Tewahedo (Ethiopian Orthodox Tewahedo Church - EOTC) (2011-juillet 2014)
Publisher | Canada: Immigration and Refugee Board of Canada |
Publication Date | 4 August 2014 |
Citation / Document Symbol | ETH104926.EF |
Related Document(s) | Ethiopia: Treatment of members of the Ethiopian Orthodox Tewahedo Church (EOTC) by authorities (2011-July 2014) |
Cite as | Canada: Immigration and Refugee Board of Canada, Éthiopie : information sur le traitement que les autorités réservent aux membres de l'Église éthiopienne orthodoxe Tewahedo (Ethiopian Orthodox Tewahedo Church - EOTC) (2011-juillet 2014), 4 August 2014, ETH104926.EF, available at: https://www.refworld.org/docid/54c9f90b4.html [accessed 3 November 2019] |
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1. Contexte
1.1 Statistiques
Des sources signalent qu'environ 44 p. 100 de la population de l'Éthiopie adhère au christianisme orthodoxe éthiopien (PHW 2013; Éthiopie déc. 2008, 17; É.-U. 20 mai 2013, 1), qui prédomine dans les régions du Tigray et de l'Amhara, mais qui est aussi présent dans l'Oromia (ibid.). Dans une communication écrite envoyée à la Direction des recherches, Terje Østebø, professeur adjoint à l'Université de la Floride qui mène des recherches axées sur les relations interreligieuses en Afrique et en Éthiopie [1], a souligné que les adeptes de l'EOTC sont principalement des Amharas et des Tigréens, mais qu'ils comptent aussi parmi eux quelques Oromos (Østebø 17 juill. 2014). Les musulmans représentent approximativement 34 p. 100 de la population, alors que les pentecôtistes et les membres des autres groupes chrétiens représentent environ 19 p. 100 de la population (É.-U. 20 mai 2013, 1; Éthiopie déc. 2008, 17).
1.2 Contexte historique
Terje Østebø explique que sous Hailé Sélassié [l'empereur au pouvoir jusqu'en 1974 (PHW 2013, 460)], l'EOTC était l'Église de l'État (Østebø 17 juill. 2014). Dans un livre intitulé Eastern Christianity and the Cold War, 1945-91, Steven Kaplan, professeur de religion comparative à l'Université hébraïque de Jérusalem [2], traite de l'EOTC et fait observer que, de 1941 à 1974, l'EOTC [traduction] « est demeurée loyale à l'empereur » et que la constitution révisée de 1955 la décrit comme « l'Église établie appuyée par l'État » (Kaplan 2010, 302). Minority Rights Group International (MRG) attire l'attention sur le fait que [traduction] « sur le plan historique, les Sémitiques, les Amharas et les Tigréens des hautes terres du Nord ont dominé la vie politique »; ils seraient « pour la plupart des chrétiens orthodoxes » (MRG s.d.). Freedom House écrit [traduction] « [qu]'à compter du moment où l'État moderne d'Éthiopie a été créé en 1855, les Amharas, qui jouissaient d'un grand soutien de la part de l'Église éthiopienne orthodoxe, ont dominé la vie politique » (2007). En 1974, Hailé Sélassié a été renversé par l'armée (PHW 2013, 460). Le Comité de coordination des forces armées (Armed Forces Coordinating Committee) - connu sous le nom DERG ou Dergue -, un parti marxiste, a pris le pouvoir (ibid.; L'aménagement linguistique 24 juin 2009). Terje Østebø explique que durant le [traduction] « régime » du DERG, l'EOTC a perdu son statut d'Église de l'État et ses biens, et a cessé de représenter « [l']élite politique » (17 juill. 2014). De même, Steven Kaplan écrit que les terres et les biens de l'Église ont été nationalisés et que celle-ci n'a plus été en mesure d'imposer les paysans qui vivaient sur ses terres; il ajoute que sous le [traduction] « nouveau régime », toute « participation à la vie de l'Église devait être fortement découragée » (2010 300, 303).
En 1991, le Front démocratique révolutionnaire des peuples d'Éthiopie (Ethiopian People's Revolutionary Democratic Front - EPRDF), une coalition établie par le Front de libération des peuples du Tigré (Tigray People's Liberation Front - TPLF), un groupe rebelle, a renversé le [traduction] « régime » du DERG et a pris le pouvoir (PHW 2013, 461). L'EPRDF serait [traduction] « composé principalement d'habitants des hautes terres du Nord et de chrétiens orthodoxes » (ibid., 465). Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a trouvé aucun renseignement allant dans le même sens.
2. Lois sur la liberté de religion
On peut lire dans l'Annual Report 2014 publié par la Commission américaine sur la liberté religieuse dans le monde (US Commission on International Religious Freedom -USCIRF) et le Report on International Religious Freedom publié en 2013 par le Département d'État des États-Unis que la constitution de l'Éthiopie [adoptée en 1994 (Éthiopie 1995)] protège la liberté de religion et prévoit la séparation de la religion et de l'État (É.-U. 20 mai 2013, 2; É.-U. 30 avr. 2014, 157), et selon l'USCIRF, le pays a une [traduction] « longue tradition de tolérance religieuse et de coopération interreligieuse » (ibid.). Il ressort de l'International Religious Freedom Report for 2012 que les partis politiques fondés sur la religion sont illégaux (É.-U. 20 mai 2013, 2). Il ressort aussi du même rapport qu'en raison de leur [traduction] « domination historique », l'EOTC, la communauté musulmane et les Falashas (juifs éthiopiens) ne sont pas tenus de s'enregistrer en tant que groupes religieux; cependant, tous les autres groupes doivent s'enregistrer auprès du ministère de la Justice afin d'obtenir un « statut juridique » (ibid.). Toutefois, Jörg Haustein et Terje Østebø ont écrit dans le Journal of Eastern African Studies que l'EOTC [traduction] « n'est toujours pas tenue de s'enregistrer suivant le code civil de 1960 (Civil Code of 1960), alors que tous les autres groupes ont le mandat légal de s'enregistrer » (Haustein et Østebø nov. 2011, 757).
3. Schisme de l'EOTC
L'EOTC s'est divisée en 1991 lorsque son patriarche, Abune Merkorios, a été remplacé par Abune Paulos (Kaplan 2010, 309; The Daily Telegraph 31 août 2012). Le patriarche Abune Merkorios et ses fidèles ont quitté le pays et ont établi une congrégation rivale de l'EOTC aux États-Unis [aussi connue sous le nom de [traduction] « sainte congrégation de l'EOTC en exil en Amérique du Nord » (EOTC Holy-Synod-in-Exile-in-North-America)] (ibid.). Abune Paulos est demeuré le patriarche de l'EOTC en Éthiopie jusqu'à sa mort en 2012; il a été remplacé par le patriarche Matthias (Østebø 17 juill. 2014).
Le Daily Telegraph écrit qu'Abune Merkorios a été [traduction] « évincé par une congrégation de l'Église établie par le nouveau gouvernement » formé en 1991 (31 août 2012). Par ailleurs, la congrégation en exil affirme qu'Abune Merkorios a été [traduction] « contraint, suivant les ordres des forces de sécurité du régime, d'abandonner son poste » (EOTC Synod in Exile 23 févr. 2013). Selon Terje Østebø, certains affirment qu'Abune Paulos a été mis en poste par le TPLF (17 juill. 2014). Par contre, des sources précisent que d'autres affirment qu'Abune Merkorios a démissionné (Kaplan 28 juill. 2014; Haustein et Østebø nov. 2011, 760).
Bien que d'après l'USCIRF, les chrétiens éthiopiens orthodoxes se plaignent de [traduction] « [l']ingérence du gouvernement » dans la direction de l'EOTC (30 avr. 2013, 2), Jörg Haustein et Terje Østebø écrivent qu'à leur avis,
[traduction]
outre la nomination d'un nouveau chef, il n'y a aucun signe clair d'intervention directe de la part du gouvernement, alors qu'il est évident que les membres des autorités de l'Église qui souhaitaient renverser le régime politique précédent ont efficacement dirigé ce processus et se sont servi de l'intervention du gouvernement ou l'ont acceptée afin d'atteindre leurs objectifs.
Ce mélange entre l'Église et les activités politiques de l'EPRDF ainsi que le rôle public central de l'orthodoxie éthiopienne ont contribué à la politisation de l'Église orthodoxe éthiopienne (Haustein et Østebø nov. 2011, 760-761).
Pour sa part, le Daily Telegraph souligne que des [traduction] « [s]pécialistes » ont attribué le schisme de l'EOTC aux divisions ethniques dans le pays (31 août 2012). Abune Paulos était issu du groupe ethnique des Tigréens (Daily Telegraph 31 août 2012; Al-Ahram Weekly 5 sept. 2012), alors qu'Abune Merkorios fait partie des Amharas (ibid.). Au cours d'un entretien téléphonique avec la Direction des recherches, Steven Kaplan a aussi dit que les questions ethniques avaient divisé les chrétiens éthiopiens orthodoxes (Kaplan 28 juill. 2014). Il a expliqué que le schisme a incité les églises de la diaspora à se diviser, certaines étant en communion avec la congrégation en Éthiopie, certaines étant loyales à la congrégation en exil, et d'autres essayant de rester neutres (ibid.).
4. Traitement réservé aux membres et aux ecclésiastiques de l'EOTC
Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches a trouvé peu d'information sur le traitement que les autorités réservent aux membres et aux ecclésiastiques de l'EOTC.
Terje Østebø a écrit que l'EOTC est une institution qui fait [traduction] « partie intégrante » de l'identité éthiopienne, et que le gouvernement s'est « essentiellement » montré « conciliant » envers elle (17 juill. 2014). Selon l'USCIRF, le gouvernement a déclaré [traduction] « ne pas violer la liberté de religion ni intervenir dans les affaires religieuses, à moins que des "limites" ne soient franchies »; il est précisé dans le rapport de l'USCIRF que ces limites « n'ont pas été définies » (É.-U. 30 avr. 2013, 1). Terje Østebø a également expliqué qu'à son avis, le fond ou l'essence des pratiques religieuses ne présente aucun intérêt pour le TPLF ou l'EPRDF, et les groupes religieux sont libres de pratiquer leur foi, s'ils n'ont aucun [traduction] « programme politique » (17 juill. 2014). Terje Østebø croit qu'il est [traduction] « improbable » que les autorités de l'État « harcèlent ouvertement » les membres de l'Église en raison de leurs croyances religieuses, mais que les membres ou les ecclésiastiques de l'Église qui prennent part à des activités politiques ou qui contestent le gouvernement pourraient être arrêtés; il a souligné que l'EOTC n'a émis [traduction] « aucune opinion politique contre le gouvernement » (ibid.). De même, un professeur d'études sociales à l'Université libre d'Amsterdam, dont les recherches sont axées sur l'origine ethnique et la culture dans la Corne de l'Afrique, a affirmé que le gouvernement du TPLF ou de l'EPRDF est tenu par la constitution de respecter les communautés religieuses, mais que toutes les religions font l'objet d'une attention accrue de la part de la classe politique (professeur à la Free University 22 juill. 2014). Il s'est dit d'avis que les chrétiens de l'EOTC [traduction] « ne sont pas activement persécutés », mais que « la conscience et les opinions "politiques" de l'EOTC sont réprimées » (ibid.). Il a écrit que les prêtres qui expriment leur opinion peuvent être arrêtés (ibid.).
En février 2013, la congrégation de l'EOTC en exil en Amérique du Nord a fait une déclaration, qui a été publiée sur Ethiomedia [3], concernant les divisions au sein de l'Église; elle a notamment déclaré ceci :
[traduction]
[L]es personnes qui sont pour la paix et l'unité de notre Église, y compris nos pères religieux, le clergé, les groupes orthodoxes organisés et les fidèles en général en Éthiopie, font l'objet de menaces, d'intimidation et d'avertissements, souvent de la part d'agents du gouvernement qui s'opposent au retour du patriarche légitime en Éthiopie (EOTC Synod in Exile 23 févr. 2013).
Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a trouvé aucun renseignement allant dans le même sens.
Au dire de Terje Østebø, la dynamique dans le pays est la suivante : les administrateurs locaux sont plus susceptibles de se montrer conciliants envers leur propre groupe religieux, et les groupes qui tentent de faire construire des sites religieux dans les régions où ils sont minoritaires ont de la difficulté à obtenir une autorisation (17 juill. 2014). Il a toutefois fait observer que les chrétiens orthodoxes ne sont pas la principale cible, comme c'est le cas des groupes protestants et musulmans (ibid.). Des sources font état des conflits ci-dessous :
En 2011, l'église orthodoxe sainte-Hripsimé (Saint Arsema Orthodox Church) dans la Région des nations, des nationalités et des peuples du Sud (Southern Nations, Nationalities and Peoples' Region - SNNPR) aurait été incendiée par un groupe de 500 étudiants musulmans accompagnés de [traduction] « policiers musulmans », après que les autorités locales auraient déterminé que l'église a été construite sans autorisation en règle et qu'elle devait être démolie (ICC 8 déc. 2011).
Sans fournir de détails, Finote Netsanet [publication du parti Unité pour la démocratie et la justice (Unity for Democracy and Justice), principal parti de l'opposition (AI USA 23 mai 2013)] a souligné qu'en janvier 2012, l'église éthiopienne orthodoxe Saint-Raphaël (St. Rafael Ethiopian Orthodox church) à Zara, dans la SNNPR, a été incendiée pendant des affrontements (Finote Netsanet 7 févr. [2012]).
La Direction des recherches n'a trouvé aucune autre source signalant ces incidents dans les délais fixés.
5. Conflit relatif à la plantation de canne à sucre
Des sources font observer que le gouvernement de l'Éthiopie a prévu construire une raffinerie de sucre ou une plantation de canne à sucre sur des terres près du monastère de Waldiba [ou Waldeba] (Ethiopian News Agency 23 mars 2012; ESAT 10 juin 2012). D'après la Télévision satellitaire éthiopienne (Ethiopian Satellite Television - ESAT) [4], les chrétiens éthiopiens orthodoxes se sont opposés au projet, qu'ils considéraient comme [traduction] « une question de liberté de religion », et les résidents de la région ont affirmé que le projet « empiète sur le domaine historique du monastère » (ibid.). En 2012, cinq moines du monastère éthiopien orthodoxe de Waldiba ont été [traduction] « incarcérés » et « forcés d'assumer la responsabilité de la destruction massive de machinerie lourde sur le site de la plantation de canne à [s]ucre controversée » (ibid. 6 juill. 2012). L'ESAT a également fait état du fait que 15 agriculteurs ont été tués lors d'un conflit avec la police près du site, et que 60 personnes ont été emprisonnées à la suite de la mise en place d'un barrage routier dans une ville près du monastère (ibid. 10 juin 2012). La congrégation en exil en Amérique du Nord a diffusé une déclaration dans laquelle elle affirme que des [traduction] « [d]izaines de moines et de personnes ayant fait voeu de chasteté sont persécutés parce qu'ils s'opposent à la profanation du plus saint des lieux saints dans ce pays » (EOTC Synod in Exile 23 févr. 2013). Cependant, selon une déclaration de l'Ethiopian News Agency, agence de presse de l'État, le gouvernement soutient que le projet n'a eu [traduction] « aucune incidence négative sur le monastère » (Ethiopian News Agency 23 mars 2012).
Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais fixés. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile. Veuillez trouver ci-dessous les sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.
Notes
[1] Terje Østebø est également chercheur principal à l'Institut de droit international et de politique internationale (International Law and Policy Institute) à Oslo, en Norvège (Østebø 17 juill. 2014).
[2] Steven Kaplan a rédigé des articles universitaires et des chapitres d'ouvrages, et a donné des cours sur le christianisme en Éthiopie.
[3] Ethiomedia est un site Web de Seattle qui se décrit comme [traduction] « un forum qui permet aux Éthiopiens d'échanger leurs points de vue » et qui « s'oppose à la philosophie politique et aux politiques économiques du régime actuel » (Ethiomedia s.d.).
[4] L'Ethiopian Satellite Television (ESAT) est un organisme de presse sans but lucratif d'Amsterdam alimenté par un [traduction] « vaste collectif de chefs et de membres de la société civile, de défenseurs des droits de la personne et de journalistes en exil » qui font partie de la diaspora (ESAT s.d.).
Références
Al-Ahram Weekly. 30 août-5 septembre 2012. Gamal Nkrumah. « De Profundis ». [Date de consultation : 18 juill. 2014]
L'aménagement linguistique dans le monde. 24 juin 2009. Jacques Leclerc, membre associé du Trésor de la langue française au Québec (TLFQ), Université Laval. « Éthiopie ». [Date de consultation : 1er août 2014]
Amnesty International USA (AI USA). 23 mai 2013. « Annual Report: Ethiopia 2013 ». [Date de consultation : 1er août 2014]
The Daily Telegraph. 31 août 2012. « His Holiness Abune Paulo; Ethiopian Religious Leader Who Was Jailed by the Communist Regime and Honoured by the UN - Obituaries ». (Factiva)
États-Unis (É.-U.). 30 avril 2014. US Commission on International Religious Freedom (USCIRF). « Ethiopia ». Annual Report 2014. [Date de consultation : 8 juill. 2014]
_____. 30 avril 2013. US Commission on International Religious Freedom (USCIRF). « Other Countries and Regions Monitored: Ethiopia ». Annual Report 2013. [Date de consultation : 18 juill. 2014]
_____. 20 mai 2013. Department of State. « Ethiopia ». International Religious Freedom Report for 2012. [Date de consultation : 18 juill. 2014]
Ethiomedia. S.d. « Ethiomedia's Mission Statement ». [Date de consultation : 30 juill. 2014]
Éthiopie. Décembre 2008. Summary and Statistical Report of the 2007 Population and Housing Census. Population by Age and Sex. [Date de consultation : 1er août 2014]
_____. 1995. Constitution of the Federal Democratic Republic of Ethiopia. [Date de consultation : 1er août 2014]
Ethiopian News Agency. 23 mars 2012. « Sugar Dev't Project Underway in Wolkayit ». (Factiva)
Ethiopian Orthodox Tewahedo Church (EOTC) Synod in Exile. 23 février 2013. « EOTC in Exile Issues Statement of Declaration ». [Date de consultation : 14 juill. 2014]
Ethiopian Satellite Television (ESAT). 6 juillet 2012. « Ethiopia: Waldiba Monks Accuse Government of Coercion ». [Date de consultation : 30 juill. 2014]
_____. 10 juin 2012. « Ethiopia: 15 Killed in Conflict Related to Land Near Waldiba ». [Date de consultation : 30 juill. 2014]
_____. S.d. « About ESAT ». [Date de consultation : 22 juill. 2014]
Finote Netsanet. 7 février 2012. « Church Burned Down in Clashes Occurred in SNNP Region ». [Date de consultation : 21 juill. 2014]
Freedom House. 2007. « Ethiopia ». Countries at the Crossroads. [Date de consultation : 29 juill. 2014]
Haustein, Jörg et Terje Østebø. Novembre 2011. « EPRDF's Revolutionary Democracy and Religious Plurality: Islam and Christianity in Post-Derg Ethiopia ». Journal of Eastern African Studies. Vol. 4, no 4.
International Christian Concern (ICC). 8 décembre 2011. « Ethiopian Police and Muslim Students Demolish Church ». [Date de consultation : 21 juill. 2014]
Kaplan, Steven. 28 juillet 2014. Entretien téléphonique.
_____. 2010. « The Ethiopian Orthodox Tawahedo Church ». Eastern Christianity and the Cold War, 1945-91. Sous la direction de Lucian N. Leustean. Londres et New York : Routledge.
Minority Rights Group International (MRG). S.d. « Ethiopia Overview ». [Date de consultation : 5 août 2014]
Østebø, Terje, professeur adjoint, Center for African Studies, Department of Religion, University of Florida. 17 juillet 2014. Communication écrite envoyée à la Direction des recherches.
Political Handbook of the World 2013 (PHW). 2013. « Ethiopia ». Sous la direction de Tom Lansdorf. Washington, DC : CQ Press. [Date de consultation : 30 juill. 2014]
Professeur d'études sociales, Free University of Amsterdam, Pays-Bas. 22 juillet 2014. Communication écrite envoyée à la Direction des recherches.
Autres sources consultées
Sources orales : Les tentatives faites pour joindre les personnes et les organisations suivantes dans les délais voulus ont été infructueuses : chercheur principal, CHR Michelsen Institute; Christian Aid Ethiopia; Christian Relief and Development Association Ethiopia; Ethiopia Human Rights Council; Ethiopian Christian Lawyers Fellowship; Ethiopian Orthodox Tewahedo Church à Addis-Abeba; six églises éthiopiennes orthodoxes en Amérique du Nord; Ethiopian Women Lawyers Association.
Les personnes suivantes n'ont pas pu fournir de renseignements pour la présente réponse : associé principal, International Law and Policy Institute; associé de recherche, Department of Development Studies, University of London; professeur émérite d'anthropologie sociale, Oxford University.
Sites Internet, y compris : Addis Voice; African Studies Leiden; Afrik News; Agence de presse africaine; Al Jazeera; All Africa; Amharic News Portal; Amnesty International; Awramba Times; Christian Science Monitor; Conseil oecuménique des Églises; Deutschewelle; East and Horn of Africa Human Rights Defenders Project; ECADForum; ecoi.net; Éthiopie - Central Statistical Agency of Ethiopia, Government Portal, Human Rights Commission, Institution of the Ombudsman; Ethiopian-News.com; Ethiopian Observer; EOTC-Patriarch.org; Fédération internationale des ligues des droits de l'homme; The Guardian; Human Rights Council Ethiopia; Human Rights Watch; International Crisis Group; Institute for War and Peace Reporting; Jeune Afrique; Minority Rights Group International; Nations Unies - Haut-Commissariat aux droits de l'homme, Refworld, Réseaux d'information régionaux intégrés; Nazret.com; The New York Times; Panapress; The Reporter Ethiopia; Reuters; Royaume-Uni - Home Office; Sudan Tribune; Tigray.net; La Voix de l'Amérique; Walta.info.