West Africa mobilized to ensure that everyone has the right to a nationality
One million people are stateless or at risk of statelessness in West Africa, essentially because of gaps in nationality laws and obstacles in administrative procedures to establish proof of nationality
A new report by UNHCR, the UN Refugee Agency, warns that discrimination, exclusion and persecution are stark realities for many of the world’s stateless minorities, and calls for immediate action to secure equal nationality rights for all.
One million people are stateless or at risk of statelessness in West Africa, essentially because of gaps in nationality laws and obstacles in administrative procedures to establish proof of nationality.
“In the region, some nationality laws still contain discriminatory elements based on gender, ethnicity or race,” says Liz Ahua, UNHCR Regional Representative for West Africa. “These are the very obstacles faced by up to 60 million people in the region who are without documents proving their identity or nationality,” she says.
Furthermore, the nationality determination process for descendants of migrants is often complicated by cumbersome administrative procedures that frequently prevent them from confirming their nationality, even if their families have been living in the country for several generations and no longer have ties with the country of their ancestry.
Member States of the Economic Community of West African States (ECOWAS) asserted, in the Abidjan Declaration adopted in February 2015, their support for the Global #IBelong campaign and pledged to eradicate statelessness by 2024 in West Africa.
As a result, much progress has been made towards eradicating statelessness in the region: Mali and Burkina Faso have adopted national plans of action to eradicate statelessness, bringing to five the number of States in the region with such a plan. In Sierra Leone, nationality legislation has been amended and now provides for gender equality with regards to the transmission of nationality. Benin, Côte d’Ivoire, Guinea, Liberia, Senegal and Togo have begun legislative reforms relating to nationality. Burkina Faso acceded to the 1961 Convention on the Reduction of Statelessness, and is already a party to the 1954 Convention relating to the Status of Stateless Persons. This brings to 12 the number of State parties to the two conventions.
In May 2017, West Africa became the first region in the world to develop a binding regional action plan, by which ECOWAS member States committed to effectively reaching the goal of eradicating statelessness. In this context, Member States have adopted a common strategy for the adoption of the African Protocol on the Right to Nationality and the Eradication of Statelessness in Africa.
“In the past two years, almost one-and-a-half million people in West Africa were able to regularize their identity, a preliminary step towards confirmation of nationality,” says Emmanuelle Mitte, UNHCR regional expert on statelessness. “States also led major efforts to strengthen civil registration and sensitized more than 250,000 people on the importance of birth registration, as lack of birth registration is a major contributing factor to statelessness,” she adds.
Across the region, artists are rallying together for the #IBelong campaign by lending their voice and music to the struggle for the eradication of statelessness.
MEDIA CONTACTS
In Dakar:
Emmanuelle Mitte, Senior Regional Protection Officer (Statelessness): mitte@unhcr.org, + 221 77 740 14 96
Romain Desclous, Senior Regional Public Information Officer: desclous@unhcr.org, + 221 78 639 6385
Simplice Kpandji, Regional Reporting Officer: kpandji@UNHCR.org, + 221 77 333 9883.
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About the #IBelong Campaign
On 4 November 2014, UNHCR launched its #IBelong Campaign to End Statelessness. Statelessness is a man-made problem and relatively easy to resolve and prevent. With the necessary political will and public support, millions of people around the world could acquire a nationality and prevent their children from being born stateless. The #IBelong Campaign is supported by a Global Action Plan, which sets out concrete steps for States to help resolve the problem. By acquiring a nationality, millions of stateless people around the world could gain full access to their human rights and enjoy a sense of belonging in their communities.
Le texte en français:L’Afrique de l’Ouest se mobilise pour garantir à tous le droit à la nationalité
En Afrique de l’Ouest, un million de personne sont apatrides ou à risque d’apatridie, une situation essentiellement liée aux lois sur la nationalité ainsi qu’aux obstacles administratifs pour établir la preuve de la nationalité.
Un nouveau rapport du HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, alerte sur la discrimination, l'exclusion et la persécution qui sont le lot quotidien de nombre des minorités apatrides du monde et appelle à une action immédiate pour garantir à tous le même droit à la nationalité.
En Afrique de l’Ouest, un million de personne sont apatrides ou à risque d’apatridie, une situation essentiellement liée aux lois sur la nationalité ainsi qu’aux obstacles administratifs pour établir la preuve de la nationalité.
« Dans la région, certaines lois sur la nationalité contiennent encore des discriminations basées sur le genre ou l’appartenance ethnique et raciale », précise Liz Ahua, Représentante régionale du HCR pour l’Afrique de l’Ouest. « Ces discriminations constituent autant d’obstacles à l’acquisition de la nationalité pour les quelques 60 millions de personnes qui, dans la région n’ont pas de document d’identité et de nationalité », a-t-elle rappelé.
Par ailleurs, la détermination de la nationalité des descendants de migrants est souvent compliquée par des procédures administratives contraignantes et parfois invalidantes pour confirmer leur nationalité, et ce même si leur familles sont installées depuis plusieurs générations et n’ont plus aucun lien avec le pays de leurs aïeux.
Les Etats membres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) affirment, dans la déclaration d’Abidjan adoptée en février 2015, leur soutien à la campagne mondiale #IBelong (#J'appartiens) et se sont engagés à éradiquer l’apatridie en Afrique de l’Ouest d’ici 2024.
A ce titre, la région a été le témoin de nombreuses avancées dans la lutte pour l’éradication de l’apatridie : le Mali et le Burkina Faso ont ainsi adopté des plans d’action nationaux pour éradiquer l’apatridie, portant à cinq le nombre d’Etats disposant d’un tel plan. En Sierra Leone, la législation sur la nationalité a été amendée et consacre désormais l’égalité entre les hommes et les femmes en matière de transmission de la nationalité. Le Bénin, la Côte d’Ivoire, la Guinée, Libéria, le Sénégal et le Togo ont entamé des réformes législatives touchant à la nationalité. Le Burkina Faso, déjà partie à la Convention de 1954 sur le statut des personnes apatrides, a adhéré à la Convention de 1961 sur la réduction des cas d’apatridie, portant à douze le nombre d’Etats de la région parties aux deux conventions.
En mai 2017, l’Afrique de l’Ouest est devenue la première région au monde à se doter d’un plan d’action régional contraignant, les Etats de la CEDEAO s’engageant à ce que l’objectif d’éradiquer l’apatridie soit effectivement atteint. Dans ce cadre, les Etats membres viennent d’adopter une stratégie commune pour l’adoption d’un protocole africain sur le droit à la nationalité et l’éradication de l‘apatridie en Afrique.
« Au cours de ces deux dernières années, près d’un million et demi de personnes ont bénéficié en Afrique de l’Ouest d’une régularisation de leur identité, préalable à l’obtention d’une nationalité » a mentionné Emmanuelle Mitte, spécialiste régionale des questions d’apatridie au HCR. « Les Etats ont également mené des efforts importants pour renforcer leur état civil et sensibiliser plus de 250 000 personnes à l’importance de la déclaration des naissances, cause essentielle des risques d’apatridie, » a-t-elle souligné.
A travers la région, les artistes se mobilisent également pour la campagne #IBelong en prêtant leurs voix et leur musique au message la lutte pour l’éradication de l’apatridie.
CONTACTS MEDIAS :
A Dakar :
Emmanuelle Mitte, Administratrice régionale principale chargée de l’apatridie, mitte@unhcr.org, +221 77 740 14 96
Romain Desclous, Administrateur principal régional, Chargé de l’Information publique : desclous@unhcr.org, +221 78 639 6385
Simplice Kpandji, Administrateur régional, Chargé du Reporting : kpandji@unhcr.org, +221 77 333 9883
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Campagne #IBelong (#J’appartiens)
Le 4 novembre 2014, le HCR a lancé sa campagne #IBelong (#J’appartiens) pour mettre fin à l’apatridie. Créée par l’homme, l’apatridie est un problème relativement simple à résoudre et à prévenir. Avec la volonté politique et le soutien public nécessaires, des millions de personnes dans le monde pourraient obtenir une nationalité, mettant ainsi fin à la naissance d’enfants apatrides. La campagne #IBelong (#J’appartiens) est appuyé par un Plan d’action mondial définissant les mesures concrètes que les États doivent introduire pour résoudre ce problème. En obtenant une nationalité, les millions d’apatrides de la planète se verraient garantir le plein respect de leurs droits fondamentaux et jouiraient ainsi du sentiment d’appartenance à leur communauté.