Environnement, catastrophes naturelles et changement climatique
Depuis les années 1990, nous nous engageons de plus en plus dans la protection de l’environnement et les défis environnementaux liés à l’accueil d’un grand nombre de personnes dans un espace limité. Au cours des vingt dernières années, nous avons mis en place des programmes et des initiatives destinés à améliorer la gestion durable de l’environnement afin de limiter la dégradation de l’environnement et d’augmenter les ressources disponibles pour les personnes déplacées et les communautés d’accueil.
Les catastrophes naturelles et le changement climatique constituent une préoccupation croissante. Depuis 2009, on estime qu’une personne par seconde est déplacée à cause d’une catastrophe naturelle, avec une moyenne de 22,5 millions de personnes déplacées à cause d’événements climatiques depuis 2008 (Observatoire des situations de déplacement interne (IDMC), 2015). Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, l’organe scientifique consultatif des Nations Unies, prévoit une augmentation du nombre de déplacés au cours de ce siècle. La majorité des personnes relevant de la compétence du HCR se concentre dans les zones les plus vulnérables dans le monde. Le changement climatique réduira les populations à une pauvreté et à des déplacements croissants, exacerbant les facteurs de conflit et rendant les besoins humanitaires et les réponses à ces situations encore plus complexes.
Nous sommes gravement préoccupés par les défis de protection immenses suscités par les déplacements liés aux catastrophes naturelles et au climat et nous coopérons avec d’autres organisations et un ensemble de partenaires afin de protéger les personnes à risque.
En savoir plus sur le HCR, l’environnement et le changement climatique (en anglais).
L'autre crise de réfugiés au Tchad
28 octobre 2009
Une seconde crise de réfugiés se développe silencieusement dans le sud du Tchad depuis ces dernières années. Cette crise n'attire que peu d'attention de la part des médias et de la communauté internationale. Environ 60 000 réfugiés de la République centrafricaine sont hébergés dans le sud du Tchad. Ils sont répartis dans cinq camps et ils reçoivent une aide régulière du HCR. Toutefois le financement pour cette aide et pour des projets de réintégration reste faible. Les réfugiés ont fui les combats entre des groupes rebelles et les forces gouvernementales au nord de la République centrafricaine. Depuis le début de l'année 2009, 17 000 nouveaux réfugiés sont arrivés dans le sud-est du Tchad.
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Une famille de réfugiés nouvellement arrivée dans le camp de Dosseye. Jusqu'à 150 nouveaux réfugiés de la République centrafricaine principalement de l'ethnie peule arrivent chaque mois au sud du Tchad. De nombreuses familles fuient pour éviter les enlèvements d'enfants, qui sont monnaie courante. © Zalmaï (droits réservés uniquement à l'exposition)
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Des enfants jouent dans le camp d'Amboko, au sud du Tchad. © Zalmaï (droits réservés uniquement à l'exposition)
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Le sud du Tchad possède d'importantes réserves d'eau et de larges étendues de terre. Les réfugiés centrafricains vivant au camp d'Amboko cultivent jusqu'à 60 pour cent de leur nourriture mensuelle. © Zalmaï (droits réservés uniquement à l'exposition)
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Une réfugiée handicapée originaire de République centrafricaine sur le chemin de l'école dans le camp d'Amboko. © Zalmaï (droits réservés uniquement à l'exposition)
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Les réfugiés de la République centrafricaine vivent côte à côte avec la population tchadienne et ils sont relativement bien intégrés localement. © Zalmaï (droits réservés uniquement à l'exposition)
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Des réfugiés de l'ethnie peule de la République centrafricaine continuent d'arriver régulièrement dans le camp de Dosseye, au sud du Tchad. Quelques jours après leur arrivée, ils commencent à construire des abris permanents. © Zalmaï (droits réservés uniquement à l'exposition)
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Au sud du Tchad, la population locale bénéficie de la présence de réfugiés centrafricains via le centre de formation professionnelle du village de Beureh, ouvert à tous. On peut y suivre des cours pour devenir mécanicien, charpentier, tailleur ou forgeron. Camp d'Amboko. © Zalmaï (droits réservés uniquement à l'exposition)
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Une école dans le camp d'Amboko. © Zalmaï (droits réservés uniquement à l'exposition)
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Un garçon réfugié au camp de Dosseye, dans le sud du Tchad. Malgré le traumatisme de grandir en temps de guerre, les enfants peuvent développer une grande résilience. © Zalmaï (droits réservés uniquement à l'exposition)