Une chance d’apprendre

L’éducation est l’une des bases fondamentales qui marque le retour à la normalité pour un enfant qui vient de vivre le traumatisme de fuir sa maison au milieu de la guerre et de la violence. L’éducation est souvent considérée comme un luxe pour les jeunes réfugiés ou déplacés internes, alors que leur famille lutte pour trouver des vivres, de l’aide et un abri. Pourtant, il s’agit d’un droit fondamental que nous estimons essentiel pour raviver l’espoir, la dignité, la stabilité, la sécurité et à plus long terme, l’autonomie.

Grâce à votre soutien, le HCR peut faciliter l’accès à des programmes d’éducation pour les jeunes réfugiés de tout âge, soutenir la formation des enseignants, offrir du matériel scolaire et financer des travaux de réparation. Le HCR soutient des programmes d’enseignement à distance, qui permettent de garantir que les diplômes obtenus dans les pays d’accueil seront reconnus lorsque les réfugiés rentreront chez eux. Il existe même un fonds spécial destiné à offrir des bourses d’enseignement supérieur à des réfugiés dans leur pays d’accueil.

Plus de 50% des réfugiés ont moins de 18 ans

Valoriser les femmes

Les femmes seules, non accompagnées, enceintes, handicapées ou âgées font toutes face à des difficultés et à des risques particuliers dans un contexte de crise. Nous travaillons avec nos partenaires pour donner à ces femmes un accès global et équitable à l’aide humanitaire. Nos programmes sont conçus et mis en œuvre de façon à répondre aux besoins particuliers des femmes. Nous les incluons dans les processus décisionnels et renforçons leurs capacités en leur permettant d’acquérir de nouvelles compétences.

Grâce à votre soutien, nous aidons les déplacées victimes de violences sexuelles et sexistes à guérir de leurs blessures et à retrouver la force et la confiance. Le HCR s’occupe également des jeunes femmes, grâce à des programmes particuliers qui les encouragent à poursuivre des études secondaires, à devenir autonomes et à acquérir des compétences professionnelles afin d’être économiquement indépendantes. Le HCR aide aussi les femmes veuves à retourner dans leur communauté d’origine afin d’y rebâtir leur maison.

1 sur 4 des foyers de réfugiés sont gérés par des femmes

Gagner sa vie

Si les réfugiés fuient leur domicile avec peu de biens, ces fermiers, infirmiers, enseignants et commerçants portent en eux des atouts majeurs : la connaissance, la compétence et l’expérience. Nous reconnaissons l’énorme potentiel des réfugiés à contribuer à l’économie locale quelque soit l’endroit où ils s’installent, et que leur désir d’autonomie est grand. C’est pourquoi nous aidons les réfugiés à trouver du travail et à développer de nouvelles compétences commercialisables.

Les spécialistes du HCR dans ce domaine, ainsi que les partenaires locaux, offrent aussi des conseils de carrière, des capitaux de démarrage et d’autres formes d’aide aux entrepreneurs qui démarrent des petits commerces et d’autres projets générateurs de revenus.

« Travailler est la seule chose qui donne un sens à la vie. »

– Albert Einstein, réfugié

Des solutions durables

Depuis 1950, le HCR préconise des solutions sûres et durables pour les réfugiés. La plupart d’entre eux espèrent rentrer chez eux dès que le danger est écarté. Malheureusement, revenir à la maison n’est pas toujours possible. Quand des réfugiés ne peuvent pas rentrer chez eux, nous les aidons à reconstruire leur vie dans un autre pays.

Nous pensons que la meilleure solution pour les familles de réfugiés est le rapatriement librement consenti. Nous collaborons avec les gouvernements et nos partenaires pour aider les réfugiés à rentrer chez eux lorsqu’il est sécuritaire de le faire. Nous les aidons également à s’intégrer dans leur pays d’accueil ou à se réinstaller dans d’autres pays, comme le Canada.

La réinstallation est une occasion précieuse et souvent salvatrice pour les réfugiés. Les besoins de réinstallation dépassent largement les places disponibles. En 2016, seulement 126 000 personnes, soit moins d’1% de la population des  réfugiés, ont été réinstallés dans des pays comme le Canada, les États-Unis et l’Australie.

552 000 réfugiés sont rentrés dans leur pays d’origine en 2016