Quelle est la taille du personnel de Human Rights Watch ?
Comment faites-vous vos recherches sur les abus des droits humains ?
Comment obtenez-vous des changements ?
Comment décidez-vous sur quels pays vous concentrer ?
Pourquoi est-il important de rendre compte des abus des droits humains ?
Qui finance Human Rights Watch ?
Est-ce que Human Rights Watch s’occupe des droits sociaux, culturels, et économiques ?
Est-ce que Human Rights Watch aide les personnes souffrant de pauvreté ?
Comment décidez-vous quel rapport est traduit ?
Comment puis-je faire la différence ?
Le siège de Human Rights Watch est situé à New York. Nous avons aussi des bureaux à Amsterdam, Berlin, Bruxelles, Chicago, Genève, Johannesburg, Londres, Los Angeles, Moscou, Nairobi, Paris, San Francisco, Sydney, Tokyo, Toronto, Washington, et Zurich. Nos chercheurs sont basés dans ces bureaux ou vivent dans ou près des pays sur lesquels ils travaillent.
Quelle est la taille du personnel de Human Rights Watch ?
En 2018, Human Rights Watch est composé d’environ 460 employés. En outre, nous embauchons des experts en tant que consultants pour certains projets particuliers. Notre travail est complété par l’aide généreuse de bénévoles et de conseillers juridiques pro bono.
Comment faites-vous vos recherches sur les abus des droits humains ?
Nos chercheurs travaillent directement sur le terrain et surveillent constamment les conditions des droits humains dans plus ou moins 90 pays à travers le monde. Ces chercheurs créent la fondation de notre travail en communiquant avec des personnes ayant subis ou été témoin d’un abus. De plus, Human Rights Watch discute directement avec des défenseurs locaux des droits humains, des journalistes, des experts du pays, et des représentants du gouvernement. Nous publions les résultats de nos recherches dans plus de 100 rapports et des centaines de communiqués de presse chaque année. En temps de crise, nous sommes au premier plan : nous publions des informations actualisées en temps réel et menons un plaidoyer actif pour permettre le changement.
Comment obtenez-vous des changements ?
Grâce à notre accès privilégié et notre vérification minutieuse des faits, les médias internationaux et les gouvernements concernés se réfèrent fréquemment à nos recherches. Nous nous associons à des groupes locaux défendant les droits humains en faisant des recommandations détaillées aux gouvernements, aux groupes rebelles, aux organisations internationales, aux entreprises, aux décideurs publics, et à la presse afin d’adopter des réformes. En dénonçant leurs actions, nous faisons pression sur ceux qui violent les droits humains afin qu’ils arrêtent leurs abus. Nos efforts formulent les bases juridiques et morales nécessaires pour déclencher des changements profonds dans la politique, la loi, et l’opinion publique.
Comment décidez-vous sur quels pays vous concentrer ?
Nous essayons de trouver un équilibre entre notre travail sur les pays où les plus atroces violations des droits humains ont lieu et les pays où nous pouvons obtenir le plus de changements. Ainsi, nous considérons les trois facteurs suivants afin d’évaluer les zones de tensions : la sévérité des crimes actuellement commis, le nombre de personnes affectées par ces derniers, et notre potentiel pour avoir de l’impact.
Nos divisions thématiques, telles que la division Droits des femmes et la division Droits des enfants, se concentrent sur des problèmes spécifiques dans un ou plusieurs pays mais qui reflètent en réalité des préoccupations mondiales.
En outre, nous étudions comment nos chercheurs seront capables d’obtenir des informations actuelles et véridiques, que ce soit en se rendant sur le lieu de l’abus ou en interrogeant des réfugiés, des exilés, et d’autres sources bien informées. Nous sommes aussi en relation constante avec des organisations locales fiables. Nous organisons un plan d’action chaque année mais nous restons flexibles car des crises imprévues peuvent se produire et nous aurons parfois besoin de déployer des chercheurs d’urgence rapidement.
Le plus de ressources nous avons et le plus de zones tendues nous pouvons couvrir.
Pourquoi est-il important de rendre compte des abus des droits humains ?
Quand nous enquêtons et exposons des violations des droits humains, nous tenons les oppresseurs responsables envers leur population et leurs obligations en vertu du droit international. Nous cherchons à engendrer des changements de loi ou de politique, à valoriser l’activisme local, et à nommer les comportements abusifs qui ne sont pas toujours localement dénoncés. Nous travaillons dans le but d’amener les pires violeurs des droits devant les tribunaux locaux ou internationaux. Nous cherchons des sanctions précises nuisant à ceux qui violent les droits et non à la population entière d’un pays ou d’une région. Enfin, nous travaillons afin d’augmenter le coût d’une violation des droits humains pour ceux qui les commettent. En effet, plus nous amenons de tyrans en justice, plus les agresseurs y penseront à deux fois avant de commettre des abus des droits de humains.
Grâce à nos enquêtes de terrain menées minutieusement et notre réputation pour notre impartialité, de nombreux reporters, chroniqueurs, présentateurs, et éditeurs, mais aussi des responsables politiques de gouvernements inquiets, les Nations Unis, et d’autres entités intergouvernementales comptent sur nos rapports et citent nos découvertes dans leurs travaux. Pour cela, nos équipes répondent à des milliers d’enquêtes de la part des médias chaque année.
Qui finance Human Rights Watch ?
Nous sommes une organisation non-gouvernementale entièrement indépendante, supportée par des contributions de particuliers et de fondations dans le monde entier. Nous n’acceptons pas d’argent de la part de gouvernement, que ce soit directement ou indirectement, afin de maintenir notre indépendance.
Est-ce que Human Rights Watch s’occupe des droits sociaux, culturels, et économiques ?
Bien que Human Rights Watch et la majorité des autres organisations internationales de défense des droits humains se sont historiquement concentrées sur les droits civils et politiques, nous considérons de plus en plus les droits sociaux, culturels, et économiques dans nos recherches et rapports. Nous avons porté une attention particulière à la santé, l’éducation, et le logement. Comme notre force tient dans notre capacité à faire pression sur les décideurs pour qu’ils changent leurs pratiques, notre approche est de cibler les politiques gouvernementales arbitraires ou discriminantes qui conduisent aux violations des droits économiques, sociaux et culturels.
Est-ce que Human Rights Watch aide les personnes souffrant de pauvreté ?
Nous nous occupons de certaines causes sous-jacentes de la pauvreté, telles que la discrimination, les conflits armés, et les déplacements. En outre, nous dénonçons les violations des droits humains qui aggravent les crises humanitaires, comme le contrôle des médias par l’Etat et des attaques violentes sur les agences humanitaires. Nous poussons les gouvernements et les institutions financières internationales à inclure les préoccupations relatives aux droits humains dans leurs stratégies de développement économique.
Comment décidez-vous quel rapport est traduit ?
Nos rapports sont produits en anglais, mais nous connaissons l'importance de les traduire dans d'autres langues, et particulièrement de créer des traductions pour les personnes les plus touchées par les abus que nous dénonçons. La majeure partie de notre budget de traduction est consacrée à la traduction de rapports dans des langues où nous avons un important lectorat, et pour que nos informations soient accessibles aux décideurs politiques concernés. Nous choisissons les documents à traduire en cherchant les documents qui ont la plus vaste portée et qui auront le plus d'impact dans des langues autres que l'anglais. Malgré des ressources limitées, nous traduisons le plus de contenu possible pour nos sites internet en arabe, français et espagnol, et de façon plus limitée en chinois, allemand, japonais et russe. Nous traduisons aussi de nombreux documents dans d'autres langues pertinentes. Si vous souhaitez faire du bénévolat ou soutenir notre travail de traduction, veuillez nous contacter.
Qu’est-ce que le Festival de cinéma de Human Rights Watch et comment puis-je l’organiser dans ma ville ?
Human Rights Watch a créé le Festival de cinéma de Human Rights Watch car les films peuvent éduquer et motiver une part importante de soutiens qui se sentent concernés. A travers ce festival, Human Rights Watch présente de nombreuses fictions, des documentaires, et des films ou vidéos d’animation sur le thème des droits humains.
Quiconque étant intéressé pour organiser le festival a la possibilité de choisir un minimum de trois films et un maximum de la totalité des titres de notre package, pour $300 par film. Vous pouvez obtenir une autorisation de projection pour les films de notre package pour une durée d’une semaine à un semestre. Vous recevrez alors le matériel de support, tel que les images et les dossiers de presse de la part de Human Rights Watch. Pour plus d’information, visitez le site du Film Festival.
Nous ne représentons pas de personne individuellement sur le plan juridique et ne prenons pas de cas individuels. Lorsque nous recevons de telles demandes, nous essayons de réorienter vers des organisations qui peuvent les aider.
Comment puis-je faire la différence ?
Nous comptons sur la générosité des particuliers et, en nous soutenant financièrement,. vous nous aidez à envoyer des chercheurs sur le terrain, à faire pression sur des gouvernements, des groupes rebelles, des entreprises, et d’autres groupes influents, et à encourager les médias à améliorer la conscience de la population à propos des droits humains. Savoir, c’est pouvoir : inscrivez-vous à notre newsletter et restez informés. Vous pouvez aussi aider nos actions de plaidoyer en allant sur le lien ‘Agir’ sur notre site et en envoyant des emails aux décideurs publics afin d’accélérer les changements qui comptent pour vous. Si vous voulez vous impliquer plus fortement, vous pouvez contacter notre bureau d’adhésion