La course à l’élection au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU n’en est en fait pas vraiment une
Le gouvernement français a décidé de se retirer de la course à l’élection au Conseil des droits de l’Homme des Nations unies (CDH) pour s’épargner l’embarras d’un échec public. À moins qu’un autre pays ne se présente, l’Espagne et l’Australie sont ainsi assurées de remporter, lors du vote qui se tiendra à l’automne, un siège au sein du plus important organe de droits humains des Nations unies. Un euphémisme est utilisé pour désigner cette pratique visant à éviter aux pays candidats de se retrouver en queue de peloton de leur groupe régional : on parle de « clean slate », ou de « liste optimale ». Mais il n’y a rien d’optimal à cela.