Burundi

Les répercussions du troisième mandat controversé du président Pierre Nkurunziza ont plongé le pays dans une spirale de violence politique et de violations généralisées des droits humains. Les forces de sécurité et des membres de la ligue des jeunes du parti au pouvoir, les Imbonerakure, prennent pour cible des opposants et des personnes perçues comme tels, qu’ils tuent, violent, torturent, font disparaître de force ou maltraitent. Des assaillants inconnus ont également attaqué ou tué de hauts fonctionnaires. Le parti au pouvoir a interdit les organisations burundaises de défense des droits humains les plus connues et laissé les Imbonerakure contrôler des barrages routiers illégaux et extorquer de l’argent d’entreprises et de civils. Le système judiciaire est profondément manipulé par le parti au pouvoir, et l’impunité est largement répandue.