Réfugiés et mobilité professionnelle

De nombreux réfugiés fuient vers des pays où ils n’ont pas accès aux terres agricoles ou au marché du travail formel. Ils sont de ce fait tributaires de l’aide internationale et du travail qu’ils peuvent trouver à l’occasion dans le secteur informel. C’est pourquoi ils tentent parfois de se rendre dans un pays où ils pensent pouvoir trouver de meilleurs emplois. Il arrive néanmoins souvent qu’ils n’aient pas les papiers, passeports, visas ou permis de travail nécessaires et qu’ils se retrouvent dans une situation qui reste vulnérable.

De telles situations ne se présenteraient pas si les réfugiés, et tout spécialement ceux qui ont des compétences particulières, pouvaient jouir de la liberté de circulation, se procurer les documents requis et travailler en toute légalité dans d’autres pays. Même s’il ne s’agit pas d’une solution en soi, la mobilité professionnelle pourrait aider les réfugiés à s’intégrer au niveau local dans le pays où ils travaillent ou dans leur pays de premier asile. Elle permettrait également aux réfugiés d’avoir les ressources et la possibilité de rentrer dans leur pays d’origine une fois que la sécurité y est rétablie.