Vingt personnes auraient trouvé la mort dans la dernière tragédie survenue en Méditerranée

Ceci est un résumé des déclarations du porte-parole du HCR William Spindler – à qui toute citation peut être attribuée – lors de la conférence de presse du 16 mai 2017 au Palais des Nations à Genève.

Des sauveteurs travaillant pour l'ONG MOAS (Migrant Offshore Aid Station) ramènent un groupe de réfugiés épuisés, transis et affamés jusqu'à leur navire de sauvetage, le Phoenix.   © HCR/Giuseppe Carotenuto

Selon les informations transmises par des sauveteurs qui sont intervenus entre l'Italie et la Libye, une vingtaine d'hommes, de femmes et d'enfants seraient portés disparus et probablement morts, les équipes de sauvetage ayant pu repêcher environ 500 survivants en Méditerranée tout au long du week-end.

D'après les informations collectées en Italie par le HCR, l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés, les rescapés de quatre canots pneumatiques ont été sauvés dimanche en Méditerranée centrale par l’ONG SeaEye et un navire marchand appelé Ohio. Le HCR s'emploie à réunir des informations sur les rescapés et les circonstances de leur sauvetage.

Parmi les 20 personnes qui auraient perdu la vie, certaines auraient été écrasées par d'autres passagers dans le mouvement de panique qui s'est déclenché à bord, tandis que d'autres auraient péri noyées en mer. Les victimes comprendraient un enfant, des femmes et quelques hommes, pour la plupart originaires du Nigéria, de Côte d'Ivoire et, apparemment, du Bangladesh. Sept corps ont été repêchés et ramenés à Trapani avec les survivants.

Avec ce dernier incident, on estime que plus de 1350 personnes seraient portées disparues ou décédées en Méditerranée. Au cours des dernières semaines seulement, plus de 95 personnes y ont perdu la vie.

Le HCR réitère son appel pour que des solutions crédibles soient offertes aux personnes en quête de protection internationale afin qu'elles n'aient plus à entreprendre ces périlleuses traversées, notamment en ouvrant des voies accessibles et sûres pour leur permettre de rejoindre l'Europe telles que le regroupement familial, la réinstallation et le parrainage privé.

Sauver des vies doit être la première des priorités. Vu la persistance des récits terrifiants sur les méfaits des passeurs, il faut intervenir avant que les gens ne soient tombés entre leurs mains, soumis à des abus intolérables, et embarqués sur des embarcations impropres à la navigation pour traverser la Méditerranée. Cela suppose également d'intensifier les efforts visant à résoudre les conflits, notamment en Afrique, et à faire meilleur usage des ressources pour favoriser le développement.

 

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