Education

Selon un rapport du HCR, les réfugiés ont cinq fois plus de risques d’être déscolarisés que la moyenne mondiale. Seuls 50% des enfants réfugiés ont accès à l’enseignement primaire, contre plus de 90% en moyenne dans le monde.

L’écart se creuse quand ces enfants deviennent plus âgés, seuls 22% des adolescents réfugiés fréquentant l’enseignement secondaire, contre 84% en moyenne dans le monde. Au niveau de l’enseignement supérieur, moins de 1% des réfugiés vont à l’université, contre 34% au niveau mondial.

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L’éducation est un droit fondamental inscrit dans la Convention de 1989 relative aux droits de l’enfant et dans la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés. C’est aussi un pilier fondamental de notre travail au HCR.

Sur les 16 millions de réfugiés relevant de notre compétence, 6 millions ont entre 5 et 17 ans, c’est-à-dire l’âge d’aller à l’école. L’accès à l’éducation pour ce groupe marginalisé est limité. Plus de la moitié d’entre eux, soit 3,7 millions, n’ont pas d’école où se rendre. Quelque 1,75 million d’enfants réfugiés ne sont pas inscrits à l’école primaire et 1,95 million d’adolescents réfugiés ne fréquentent pas l’enseignement secondaire.

Sans possibilité d’étudier, une génération entière est à risque.

En période de déplacement, l’éducation est cruciale. Elle favorise la cohésion sociale, donne accès à des informations vitales, répond à des besoins psychosociaux et offre un environnement stable et sûr à ceux qui en ont le plus besoin. L’éducation aide aussi les personnes à reconstruire leurs communautés et à mener des vies productives et porteuses de sens.

Nous nous associons aux gouvernements et aux organisations internationales pour assurer l’accès à une éducation de qualité aux enfants réfugiés et aux jeunes partout dans le monde, conformément à l’Objectif de développement durable 4. Ensemble, avec votre aide, ils peuvent se reconstruire.