Marked improvement in the nutritional status of Malian refugee children in Niger |
![]() | Nette amélioration de la situation nutritionnelle des enfants réfugiés maliens au Niger | After the nutritional surveys of August 2012 and June 2013 that revealed alarming and persistent nutritional situation among Malian refugee children between 6 and 59 months, the latest survey of July 2014 showed a marked improvement. Conducted by the National Institute of Statistics of Niger and the department of nutrition, the survey reveals an average rate of global acute malnutrition (GAM) 8.3% (below the alert threshold of 10% set by the WHO) and an average rate of severe acute malnutrition (SAM) of 1.2%. This improvement is the result of the joint strategy elaborated by UNHCR, UNICEF and WFP. A “wet feeding” programme (daily distribution of food prepared at feeding centers) was put in place until May 2014. Once malnutrition rates stabilized at an acceptable level, the “wet feeding” was gradually replaced the “dry feeding” (mixture of grain, oil, sugar, rich in vitamins distributed in feeding centers for mothers to prepare at home). Meanwhile, monthly screenings are conducted to identify malnourished children and refer them to the relevant structures. More than 8,000 were integrated into the nutrition programme. According to Fatuma Souleymane Saley, nutrition expert for UNHCR “today, beyond maintaining the current response, the main challenge is to strengthen the community component that is to say, increase the involvement of parents in the detection of malnourished children in the prevention and the response. It is particularly the weakness of this community component that explains the static high rate of global acute malnutrition in the Abala camp and it is on this that we are currently working. ” |
![]() | Après les enquêtes nutritionnelles d’aout 2012 et juin 2013 qui décrivaient une situation nutritionnelle alarmante et persistante chez les enfants réfugiés maliens entre 6 et 59 mois, la dernière enquête en date de Juillet 2014 a révélé une nette amélioration. Conduite par l’Institut National de la Statistique du Niger et la Direction de la Nutrition, cette enquête révèle un taux moyen de malnutrition aigüe globale (MAG) de 8,3 % (en dessous du seuil d’alerte de 10 % fixé par l’OMS) et un taux moyen de malnutrition aigüe sévère (MAS) de 1,2%. Cette amélioration est le résultat de la stratégie développée conjointement par l’UNHCR, UNICEF et le PAM. Un programme « wet feeding » (distribution journalière de nourriture préparée au niveau des centres nutritionnels) a été mis en place jusqu’en Mai 2014. Une fois les taux de malnutrition stabilisés à un niveau acceptable, le « wet feeding » a été remplacé graduellement par le « dry feeding » (mixture de céréales, d’huile, de sucre, riche en vitamines donnée dans les centres nutritionnels que les mamans emportent pour préparer dans leur foyer). Parallèlement, des dépistages mensuels sont réalisés pour identifier les enfants malnutris et les référer aux structures compétentes. Plus de 8000 ont bénéficié des activités de nutrition. Pour Fatouma Souleymane Saley, expert en nutrition pour l’UNHCR “aujourd’hui, au-delà du maintien de la réponse actuelle, le principal défi est de renforcer le volet communautaire c’est-à-dire d’augmenter l’implication des parents dans la détection des enfants malnutris, dans la prévention et dans la réponse. C’est notamment la faiblesse de ce volet communautaire qui explique le taux encore élevé de malnutrition aigüe globale dans le camp de Abala et c’est sur cela que nous sommes actuellement en train de travailler». |
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Global Acute Malnutrition among children 6-59 months / Malnutrition aigüe globale chez les enfants de 6 à 59 mois

Wet feeding activity in the ZAR of Intikane / Activité de Wet feeding dans la ZAR d’Intikane. ©Dicko