Malian Refugees in Niger : A Closer Look at the Statistics Les réfugiés maliens au Niger: Un aperçu des statistiques

Statistics, if not properly explained, can become deceiving. Such is the case with Malian refugees in Niger. The total figure of around 50,000 has not changed since 2013 (51,700 at the end of 2013 and 52,500 today). What looks like a static situation and the same population is not the case. A recent analysis shows major variations: 9,000 Malian refugees left since 2013. They left spontaneously or were assisted by UNHCR. During the same time 12,000 Malians newly arrived. The number of urban refugees in Niamey decreased considerably while the new arrivals settled mainly in camps in Tillaberi region and the Nomad Zones in Tahoua region. Ignace Mbom, socio-economic researcher at the IFORD demographic institute in Yaounde (Cameroon), has observed this trend and come to the following conclusion: “In fact, these figures hide the fact that the more affluent refugees tend to return to Mali—mainly to the urban areas of Gao and Ansongo—while the more destitute rural population of Menaka district choses the way into exile.” In 2013, there were also more than 7,000 Niger nationals living in the Malian refugee camps. Due to a joint programme of UNHCR and the Niger government all these “returnees” were relocated into their villages of origin.
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Les Statistiques, si elles ne sont pas expliquées correctement, peuvent être trompeuses. Tel est le cas avec les réfugiés maliens au Niger. Le chiffre total d’environ 50.000 n'a pas changé depuis 2013 (51 700 à la fin de 2013 et 52 500 aujourd'hui). Ceci donne l’impression d’une situation statique alors que ce n’est pas le cas pour cette même population. Une analyse récente montre d'importantes variations: 9.000 réfugiés maliens ont quitté depuis 2013. Ils ont quitté spontanément ou ont été assistés par l’UNHCR. Au même moment 12.000 maliens sont nouvellement arrivés. Le nombre de réfugiés urbains à Niamey a diminué considérablement, tandis que les nouveaux arrivants se sont installés principalement dans les camps de la région de Tillabéry et les zones nomades de la région de Tahoua. Ignace Mbom, chercheur en études socio-économiques à l'Institut Démographique IFORD de Yaoundé (Cameroun), a observé cette tendance et est parvenu à la conclusion suivante: “En fait, ces chiffres cachent le fait que les réfugiés les plus aisés ont tendance à retourner au Mali, principalement dans les zones urbaines de Gao et Ansongo alors que la population rurale plus démunie du Cercle de Menaka choisit le chemin de l'exil. ” En 2013, il y avait aussi plus de 7.000 ressortissants nigériens vivant dans les camps de réfugiés maliens. En raison d'un programme conjoint entre l’UNHCR et du Gouvernement du Niger, tous ces «rapatriés» ont été réinstallés dans leurs villages d'origine.

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