Yvan Guichaoua, est enseignant - chercheur. Sur ce blog, il partageait en Novembre 2015 son analyse autour des mouvements, de leurs causes, de population depuis le Mali et vers le Niger.Lire l'article . La bande frontalière Mali – Niger est une zone particulièrement crisogène. Les récents évènements de Tabareybarey l’ont rappelé.
Dans le monde des ingénieurs de la paix, choisir le nom que l’on donne à un conflit violent, c’est déjà le résoudre en partie. Un conflit labellisé « agriculteurs-éleveurs » se traite par des négociations sur l’usage des ressources naturelles. Une rébellion séparatiste conduit éventuellement à des révisions constitutionnelles (décentralisation, fédéralisme). Les attaques « terroristes » appellent des réponses musclées, car « on ne négocie pas avec des terroristes ».
Le problème est qu’au Sahel, et ailleurs dans le monde, les conflits violents n’ont que rarement une seule dimension. Ils sont enchevêtrés et mobilisent une myriade de protagonistes aux alliances complexes et mouvantes. Leur attribuer un label et, ainsi, suggérer leur mode de résolution exclusif est donc lourd d’erreurs potentielles.
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Mali-Niger : une frontière entre conflits communautaires, rébellion et djihad