courtesy William Diatta / WFP

Some people in the Gambia have begun sending their children to Senegal as a precautionary measure amid the political impasse, fearing potential unrest. UNHCR teams saw buses filled with children, accompanied by women, cross the border, such as here in Selety, in the Ziguinchor region.

Rising number of people cross to Senegal from Gambia amid tension

Most new arrivals are children, sent by their parents to Senegal as a precautionary measure.

Several thousand people, mainly children, have crossed into Senegal from the Gambia in the last 10 days to escape growing tension over the results of last month’s presidential election. While some people have decided to stay in the Gambia, many have begun sending their children to Senegal as a precautionary measure amid the political impasse, fearing potential unrest. “UNHCR teams report seeing buses filled with children, accompanied by women, cross the border” says Liz Ahua, UNHCR regional representative for West Africa in Dakar.

UNHCR, other aid agencies and the Senegalese authorities have been monitoring the borders since the political crisis erupted last month, deploying joint field missions last week and this week to southern Senegal’s Casamance, bordering Gambia, and its surroundings. Much of the daily border crossing is regular traffic, but preliminary findings also suggest that several thousand people have crossed to Senegal to seek shelter, mainly in the Ziguinchor, Sédhiou, Kaolack and Kolda areas.

Senegalese authorities, with the support of UNHCR, are working to strengthen registration systems, which will help clarify figures. Most arrivals in Senegal are Gambians and Senegalese who have been working or living in the Gambia. Our teams also report Ghanaians, Guineans, Liberians, Mauritanians and Lebanese among the arrivals.

“Most are staying with relatives or host families. Some households have more than doubled or tripled in size, which risks putting a strain on their resources, especially food” UNHCR’s Ahua noted. UNHCR is working closely with the Senegalese authorities and aid agencies to establish contingency plans in case of future influxes. These include identifying and preparing transit and hosting sites near existing facilities providing basic services.

A UNHCR team left yesterday (Thursday) to Casamance’s Zinguichor area to assess existing protection capacity.The UNHCR office and the authorities in Guinea Bissau are also sending a team to Cacheu in the north-west of that country, where some 400 people have reportedly arrived from the Gambia in recent days. In addition to UNHCR and Senegal’s National Committee for Refugees, Returnees and Displaced People, interagency missions also included OCHA, UNICEF, the World Food Programme, IOM and few other stakeholders

Diplomatic efforts from various international actors, including ECOWAS, the African Union and the UN, are still under way to convince President Yaya Jammeh to step down after he lost December’s presidential election to Adama Barrow, who should assume his new functions next week on January 19.

Contacts
In Dakar: Helene Caux, Senior Regional Public Information Officer, caux@unhcr.org, Tel:_+221 77 333 1291
Simplice Kpandji, Regional reporting officer, kpandji@unhcr.org, Tel: +221 77 333 9883

In Geneva, Leo Dobbs, Communications Officer, dobbs@unhcr.org, Tel: +41 79 833 63 47

Women and children arrive from the Gambia at Selety border post in Senegal's Ziguinchor region. Courtesy William Diatta / WFP

Women and children arrive from the Gambia at Selety border post in Senegal’s Ziguinchor region. Courtesy William Diatta / WFP

 

 

 

 

Le texte en français:

Un nombre croissant de personnes se rendent au Sénégal en provenance de la Gambie

La plupart des nouveaux arrivés sont des enfants, envoyés au Sénégal par leurs parents comme mesure de précaution

Plusieurs milliers de personnes, principalement des enfants, ont quitté la Gambie et traversé au Sénégal au cours des 10 derniers jours pour échapper à la tension croissante émanant des résultats de l'élection présidentielle du mois dernier. Alors que certaines personnes ont choisi de rester en Gambie, beaucoup d’autres elles ont commencé à envoyer leurs enfants au Sénégal comme mesure de précaution face à l'impasse politique, craignant de potentiels troubles. « Les équipes du HCR rapportent que des autocars remplis d'enfants, accompagnés de femmes, traversent la frontière » précise Liz Ahua, la représentante régionale du HCR pour l’Afrique de l’Ouest à Dakar.

Le HCR, certaines agences humanitaires et les autorités sénégalaises surveillent les frontières depuis la crise politique qui a éclaté le mois dernier ; elles ont déployé des missions conjointes sur le terrain la semaine dernière et cette semaine au sud du Sénégal, en Casamance, qui borde la Gambie, ainsi que dans ses environs. Outre le HCR et le Comité National pour les Réfugiés, les Rapatriés et les Personnes Déplacées (CNRRPD) au Sénégal, l'OCHA, l'UNICEF, le Programme Alimentaire Mondial, l'OIM et quelques autres parties prenantes ont également participé à ces missions.

Une grande partie de cette traversée quotidienne relève du trafic régulier, mais les résultats préliminaires indiquent également que plusieurs milliers de personnes ont traversé au Sénégal pour chercher un abri, principalement dans les zones de Ziguinchor, Sédhiou, Kaolack et Kolda. Très peu d'arrivées ont été notées dans les régions de Fatick, Kaffrine et Tambacounda ; mais cette tendance pourrait rapidement changer. Les autorités, avec le soutien du HCR, travaillent actuellement à renforcer les systèmes d'enregistrement.

La majorité des arrivées au Sénégal sont des Gambiens, ainsi que des Sénégalais qui ont travaillé ou vivent en Gambie. Les équipes signalent également la présence de Ghanéens, de Guinéens, de Libériens, de Mauritaniens et de Libanais parmi les arrivées. « La plupart vivent chez des parents ou des familles d'accueil. Certains ménages ont plus que doublé ou triplé en taille, ce qui risque de mettre une pression sur leurs ressources, en particulier en termes de nourriture » indique Liz Ahua.

Le HCR collabore étroitement avec les autorités sénégalaises et les organismes d'aide pour établir des plans d'urgence en cas de futurs afflux. Il s'agit notamment d'identifier et de préparer des sites de transit et d'hébergement à proximité d'installations déjà existantes qui fournissent des services de base.

Une équipe du HCR s'est rendue hier (jeudi) dans la zone de Zinguichor en Casamance pour évaluer la capacité de protection sur place. Le bureau du HCR et les autorités de Guinée-Bissau envoient également une équipe à Cacheu, dans le nord-ouest du pays où environ 400 personnes seraient arrivées de la Gambie ces derniers jours.

Les efforts diplomatiques de divers acteurs internationaux y compris la CEDEAO, l'Union africaine et l'ONU, sont encore en cours pour convaincre le président Yaya Jammeh de se retirer après avoir perdu les élections de décembre dernier. Le président élu Adama Barrow devrait assumer ses nouvelles fonctions le 19 janvier 2017.

Contacts
A Dakar: Helene Caux, Administratrice principale régionale chargée de l’Information Publique, caux@unhcr.org, Tel: +221 77 333 1291
Simplice Kpandji, Administrateur régional chargé du reporting , kpandji@unhcr.org, Tel: +221 77 333 9883

A Geneva, Leo Dobbs, Officer de Communication, dobbs@unhcr.org, Tel: +41 79 833 63 47

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