The UNHCR operation in Niger and the NGO REACH developed a new version of the website dedicated to the forcibly displacement crisis in the Diffa region: http://www.diffa-forced-displacement.info/
In Diffa, over 240,000 forcibly displaced persons (mixed situation) are spread throughout the region in over 130 sites. This context, coupled with mobility constraints (distance, security…) means that information management is central. Increasing knowledge regarding existing infrastructures and the particularities of each site is key to support exchanges with the communities, decision making and coordination among the actors (including cross boarder coordination).
Since 2014, REACH and UNHCR have developed an intensive collaboration in the Diffa region. All the information presented on the website is the result of this collaboration. However, the objective of the website is to be used as a collaborative tool: actors are free to share reports / evaluations or other documents, especially those referring to a specific site, with its own specificities.
In creating the new website, special attention was dedicated to producing a tool which is easy to use and focusing only on relevant operational information. Efforts were made to avoid the creation of a heavy system, which is key to ensuring its sustainability and its progressive transfer to the competent national authorities in charge of the management of the forcibly displacement crisis in the Diffa region.
Les amateurs de musique sahélienne, et bien au-delà, les connaissent. Ils s’appellent Tinariwen. Depuis près de 20 ans ils voyagent à travers le monde pour faire entendre leur univers musical qui en quelques notes vous transportent en plein Ténéré, sa magie mais aussi son destin complexe. Leur parcours personnel en est souvent le reflet. Ils étaient à Niamey il y a quelques jours pour un concert de soutien aux réfugiées et aux migrants. En dehors du symbole, un véritable évènement pour la capitale nigérienne. Extraits des échanges avec Alhousseini ag Abdoulahi (en blanc sur le photo)
Pourquoi ce concert à Niamey?
Pour aider les réfugiés maliens qui sont au Niger. Il y a une association de femmes Touaregs qui s’appelle Chat-Akal qui nous a proposé de faire ce concert. L’Ambassadeur du Mali au Niger a aussi beaucoup contribué pour cet évènement. On a déjà joué à Bamako au début de la crise. Il y a deux mois nous avons organisé un concert pour collecter des fonds pour les réfugiés présents au Burkina Faso et ceux du camp de Mberra en Mauritanie. On a aussi participé à un concert en France toujours pour les réfugiés. De manière générale, dès que nous jouons nous nous assurons pour qu’une partie des recettes soit remise aux réfugiés ou aux déplacés dans les frontières du Mali.
Vous qui voyagez énormément, avez-vous l’impression que le monde est de plus en plus sensible à la situation des réfugiés?
J’ai l’impression que les gens sont de plus en plus sensibles à cela. Mais il est vrai aussi que cette sensibilité est plus marquée dans des pays comme les Etats-Unis, l’Allemagne ou la France. Les réfugiés sont une population très vulnérable que tout le monde devrait aider. La situation est de plus en plus catastrophique. Partout où nous passons, dès que nous avons l’occasion nous essayons d’en parler notamment en ce qui concerne la situation des réfugiés maliens.
Comment voyez-vous l’avenir des réfugiés maliens?
Je ne vois pas à court terme qu’est ce qui pourrait les faire revenir. Le pays a tellement de problèmes internes à gérer que la situation des réfugiés ne peut être qu’une préoccupation qui passe au second plan. Beaucoup de réfugiés sont aussi invisibles. Certains s’intègrent par eux-mêmes dans l’endroit vers lequel ils ont fui. Ce qui inquiète aussi c’est que pendant ce temps les financements des organisations qui s’occupent des réfugiés baissent mais pas le nombre de réfugiés. Cette situation est très mauvaise pour la jeunesse. Grandir avec un statut de réfugié n’est pas grandir dans des conditions normales. Leur vie sera plus compliquée. Ils peuvent devenir des laissés pour compte et ça peut les pousser à rentrer dans des mauvaises organisations qui cherchent à les recruter.
Est-ce que les jeunes issus du nord Mali parlent de migration vers l’Europe?
Les Touaregs ne supportent pas l’humiliation. Ils préfèrent rester dans leur terroir plus ou moins proche même si il n’y a pas d’eau que de partir se hasarder à travers le monde. Pour les jeunes scolarisés, certains veulent aller en Europe pour leurs études mais pour les jeunes nomades ce n’est pas leur préoccupation. Pour les jeunes qui sont partis faire leurs études à Bamako, ils ne peuvent plus supporter la vie nomade. Ceux-là vont surtout migrer vers le Nigeria et l’Algérie. Ce sont des destinations habituelles mais ils ne vont pas passer par des chemins inconnus où ils pourraient être confrontés à l’humiliation. Il y a un mot en Tamashek, la langue Touareg, qui est « Achak ». Cela signifie la dignité. Dans le cas des jeunes qui partirait en Europe cela veut dire que tu ne peux pas partir pour te retrouver dans des conditions de dépendance.
Pour plus d’informations sur Tinariwen : http://tinariwen.com/
Office National d’Edition de Presse d’Agadez
Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (HCR) est déterminé à apporter des réponses adéquates à la hauteur des défis, sur la route des flux migratoires mixtes qui traversent Agadez pour des milliers de ressortissants d’Afrique de l’Ouest, fuyant leurs pays du fait des conflits ou de persécutions, et qui très souvent sont victimes des violences sur le chemin des côtes méditerranéennes.
En effet les migrants et réfugiés qui à leurs risques et périls font la longue traversée du Sahara fait sont aussi victimes d’arrestations, enlèvements arbitraires, extorsion de fonds, travaux forcés, abus physiques, violence sexuelle et meurtres dans les centres de détention. Certains pays de transit sont devenus de véritables marchés pour le trafic d'êtres humains".
Malheureusement, faute d’information et de structures adéquates les migrants et réfugiés ignorent que le Niger est un excellent exemple d’hospitalité prêt à trouver des solutions durables à leurs situations. En effet le Niger offre déjà asile et refuge à plus de 165 000 réfugiés qui fuient conflits et persécution au Mali et au Nigéria voisins tout en maintenant des valeurs humanitaires.
Aujourd’hui le Haut-Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (HCR) assure une présence permanente à Agadez sur la route des flux migratoires qui traversent l’Afrique de l’Ouest dans le souci de se rapprocher des réfugiés qui pourraient se trouver dans ces flux migratoires afin d’aider les autorités nigériennes à leur apporter la protection que leur pays d’origine ne peut leur fournir.
Lors de la cérémonie officielle de lancement et de l’inauguration du bureau du Haut-Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (HCR) à Agadez le Secrétaire général du ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses M.Ider Adamou a, au nom des plus hautes autorités nigériennes adressé un hommage mérité au HCR pour les efforts inlassables qu’il ne cesse de déployer pour permettre aux demandeurs d’asile de s’épanouir sur le territoire nigérien .
Chaque année des milliers d’africains affrontent la mort dans le désert d’Agadez au risque de laisser leur vie et sont confrontés à la précarité une fois à destination (risques de maladies, d’emprisonnement, dépersonnalisation, impossibilité d’apprendre un métier etc. a indiqué M.Ider Adamou pour qui les flux migratoires sont souvent mixtes car ils incluent des refugiés , des demandeurs d’asile et des personnes qui n’ont pas besoins de protection internationale ,des migrants économiques réguliers et irréguliers ,des migrants échoués ou les demandeurs d’asile déboutés ,des victimes de la traite et des déplacés pour cause de catastrophes et de changements climatiques .Il convient de noter qu’il y a des corrélations évidentes entre le mouvement des réfugiés et les mouvements migratoires selon le Secrétaire général du ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses.
Conformément aux dispositions légales a-t-il poursuivi ,le gouvernement avec l’appui du HCR veut s’assurer que les personnes ayant besoin de protection se trouvant dans les flux migratoires soient identifiés pour y bénéficier d’un accès au mécanisme d’accès au Niger tout en étant assisté dans leur intégration sociale et leur propre prise en charge durant la recherche de solutions durables appropriées à la situation.
L’ouverture d’un bureau du HCR à Agadez, « traduit l’appui du Niger aux efforts concertés de la communauté internationale face à la crise contemporaine née de la multiplication des flux migratoires et initiatives migratoires souvent dangereuses pour les migrants, dont certains fuient les conflits armés ou la persécution dans leurs pays d’origine ». La présence du HCR favorisera une assistance humanitaire, juridique, administrative et la recherche des solutions ainsi que la maitrise des données statistiques a conclu M.Ider Adamou.
Le représentant Adjoint de l’UNHCR M.Abdouraouf Gnon Konde, a dans son discours rappelé qu’en 1995 déjà, l’UNHCR était à Agadez où il a aidé les populations qui ont fui la région du fait de la rébellion armée. L’UNHCR a déclaré M. M.Abdouraouf ne se contente pas d’apporter une assistance humanitaire qui est souvent la parte la plus visible de ses activités , mais recherche des solutions pour les personnes placées sous sa protection. Ainsi son intervention en 1995 dans la région d’Agadez a été de raccompagner des nigériens refugiés en Algérie lors de leur retour au pays natal.
‘’Aujourd’hui nous sommes en devoirs de nous poser la question suivante : que vient faire l’UNHCR à Agadez ? Va-t-il ouvrir un camp de réfugiés comme c’est le cas à Tillabéry,Abala,Oualam pour les 60.000 réfugiés maliens qui sont là depuis 2012 ?Distribuer des vivres ou des moyens de subsistance comme il le fait pour les réfugiés de la région de Diffa ?Assurément la réponse est non.
A Agadez dira M. M.Abdouraouf, l’UNHCR vient principalement aider les autorités nigériennes dans la protection que leurs pays d’origine ne peut plus offrir aux réfugiés qui se trouvent dans le flux migratoire. ’Le premier message que nous lançons aux réfugiés est donc celui-ci : un asile de qualité est possible au Niger, nul besoin de prendre des risques inconsidérés, d’être confronté à des souffrances inhumaines ailleurs.
Peu d’entre ceux qui fuient les persécutions et les conflits savent que l’asile est possible dès qu’ils ont franchi une frontière internationale et que le Niger peut être une terre d’accueil. La première protection est de leur donner cette information. Parmi les 300000 migrants qui ont transité par la région d’Agadez il y a des cas de demandeurs d’asile. Il est important de les repérer et les identifier pour les aider a précisé le représentant adjoint de l’UNHCR Niger.
Le Gouverneur de la région M. Sadou Saloké quant à lui s’est réjoui de la présence de l’UNHCR à Agadez, une zone qui draine d’importants flux migratoires et des personnes en situation d’éligibilité au statut de demandeurs d’asile ou de réfugiés. Le Président du Conseil régional d’Agadez M. Mohamed Anacko et le Vice maire de la Commune urbaine d’Agadez ont pour leur part rassuré l’UNHCR de leur entière disponibilité à accompagner ses efforts dans la région.
A noter que le HCR va dépêcher à Agadez une équipe de juristes afin d’assister les personnes qui le souhaitent dans leur démarche de demande d’asile. En dehors de Niamey, et maintenant Agadez, le HCR Niger disposait déjà d’autres bureaux à Tillabéry, Ouallam, Abala et Diffa où il assiste un nombre important de réfugiés prima facie venus du Mali et du Nigéria. Le 1er juin, un numéro d’appel gratuit et confidentiel, le 0 800 12 12, sera mis à disposition de tous les demandeurs d’asile et réfugiés au Niger. Un conseiller du HCR répondra à leurs questions et les orientera dans leurs démarches. Selon l’OIM, 300 000 migrants ont transité par la région d’Agadez en 2016. Parmi les nationalités représentées figurent principalement les Nigérians, les Gambiens, les Guinéens et les Sénégalais.
En effet depuis la chute du régime Kadhafi, en 2011, la Libye en proie au chaos est devenue un nid de vipères des milliers de migrants d’Afrique de l’ouest quittent un pays qui peine à contrôler ses 5.000 kilomètres de frontière avec notamment le Soudan, le Tchad et le Niger, mais aussi d'autres pays du continent africain, pour des raisons politiques ou économiques pour s’échouer sur les côtes italiennes et espagnoles. En 2016, les ONG ont sauvé plus de 46 000 personnes en Méditerranée centrale, ce qui représentait plus de 26% de toutes les interventions de secours. Cette tendance se poursuit et, depuis début 2017, ce chiffre a atteint 33%“.
Le Haut-Commissariat aux Réfugiés a été créé en 1945, avec comme objectif principal de trouver une solution durable à la situation des réfugiés dans le monde. Le rôle du HCR Niger est d'appuyer le gouvernement nigérien dans l'assistance et la protection des réfugiés maliens jusqu'au jour où ils pourront se retourner dans leur pays et se prévaloir de la protection.
Le HCR est chargé d’assurer la protection internationale des réfugiés et il s’engage pour apporter des solutions à leurs problèmes. Il conduit son action conformément à son Statut et est guidé par la Convention des Nations Unies de 1951 relative au statut des réfugiés et son Protocole de 1967. Le droit international des réfugiés constitue le cadre normatif essentiel des activités humanitaires du HCR.
Le HCR mène une vaste gamme d’activités de protection, consistant notamment à contribuer à la définition de normes juridiques nationales et internationales, à promouvoir l’égalité des genres et la protection des femmes et des filles, à veiller à ce que des garanties de protection soient intégrées dans les stratégies régionales relatives aux mouvements mixtes et à assurer la détermination du statut de réfugié. La recherche de solutions durables – le retour volontaire dans la dignité et la sécurité, l'intégration locale, la réinstallation dans un pays tiers - est au également au cœur des responsabilités et activités du HCR.
La situation d'afflux massif des réfugiés au Niger n'est pas un fait nouveau, car le Niger pays a connu de nombreuses situations dans les années précédentes avec la rébellion au Mali et au Tchad. En outre, le gouvernement du Niger a mis en place la Commission nationale d'éligibilité au statut de réfugié. Plusieurs conventions ont été ratifiées par notre pays en vue de renforcer son cadre juridique national.
Dans ce sens, l'État du Niger a adopté une loi en 1987 portant création de la CNE\SR. Son décret d'application est intervenu en 1998. Cette commission est composée de 17 membres et son mandat se résume en trois points : la reconnaissance du statut de réfugié, l'annulation et la cessation; la protection administrative et juridique des réfugiés; assurer l'application et la promotion des règles en matière de protection des réfugiés. Une autre instance, le comité de recours gracieux, composé de quatre (4) membres, a été aussi créée par arrêté en 2006.
L’installation du bureau du Haut-Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (HCR) sur la route des flux migratoires permettra sans doute de faire face à la tragédie humaine et d’arrêter cette hémorragie qui tue à petit feu de milliers de bras valides d’Afrique.
Abdoulaye Harouna
Le 03 Mai 2017, les services déconcentrés et décentralisés, les forces de défense et de sécurité, les autorités administratives et coutumières ainsi que tous les partenaires intervenants dans le département d’Ayorou se sont réunis pour la cérémonie de départ du préfet sortant, Mr Amidou Amadou.
Au cours de la cérémonie, le préfet a tenu à remettre un témoignage officiel de satisfaction au bureau de Tillabery de l’UNHCR. Ce témoignage selon les termes du préfet est le fruit de « l’excellente collaboration avec l’UNHCR ainsi que les services rendus aux populations de Ayorou en général et aux réfugiés en particulier ». Il a fini son discours en exhortant l’UNHCR à « poursuivre et à garder l’élan malgré tous les problèmes qui caractérisent le monde humanitaire de nos jours ».
Mrs Liz Ahua, the United Nations High Commission for Refugees (UNHCR) Regional Representative for West Africa, says massive displacement in Nigeria’s North-East zone poses great dangers of statelessness for victims. Ahua said this on Sunday in Banjul at the opening ceremony of a three-day ministerial meeting on the Adoption of the Regional Plan of Action to Eradicate Statelessness in West Africa. She said that if urgent actions were not taken, some of the 2.4 million Internally Displaced Persons (IDPs) or refugees residing neighboring countries could lose their nationality and become stateless.
She explained that displacement, whether caused by conflicts or natural disasters, was a root cause of statelessness which further increases the risk, if not urgently and properly tackled. She said that it could also become an obstacle to achieving durable solutions for displaced persons and prevent them from rebuilding their lives in dignity as well as impede return and relocation.
“The crises in the Lake Chad Basin region is a prime example where over 2.4 million people have been displaced by the conflict, including over 1.8 million IDPs in Nigeria. Over 200,000 Nigerians are living as refugees in neighbouring countries of Niger, Chad, and Cameroon without adequate documentation. Before the crises, civil registration, including birth registration, were already low in the region and most of those displaced lack identity documents. This has created many challenges, including discerning between refugees and IDPs in local communities, impacting their access to protection and rights. In the longer term, this may hamper the achievement of durable solution for the displaced.’’
According to her, the link between issues of statelessness, sustaining peace and security in the region cannot be separated as statelessness can lead to insecurity and instability. She explained that stateless persons, when they felt deserted, could easily be used as tools of destruction by insurgents and criminals in carrying our attacks and perpetuating other crimes.
Ahua commended Nigeria and Niger for their commitment in pushing for the Adoption of the Abuja Declaration on the Protection of the Lake Chad Basin in June 2016.She said that the commitment of both countries gave impetus to the Abidjan Declaration in its engagement to reduce the risk of statelessness among the displaced populations.
The UNHCR Regional Representative further said that laudable efforts were under way to address documentation and nationality issues in the affected areas.
http://www.vanguardngr.com/2017/05/statelessness-looms-in-nigerias-north-east-if-says-unhcr-rep/
Agadez le 3 mai 2017, Niger - Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les Réfugiés, renforce dès aujourd’hui sa présence permanente sur la route des flux migratoires qui traversent l’Afrique de l’Ouest en ouvrant un bureau à Agadez.
« 300 000 migrants ont transité par la région d’Agadez en 2016, et nous devions nous rapprocher des réfugiés qui pourraient se trouver dans ces flux migratoires afin d’aider les autorités nigériennes à leur apporter la protection que leur pays d’origine ne peut leur fournir », a déclaré Ibrahim Traore, Représentant du HCR au Niger. « Peu d’entre ceux et celles qui fuient les persécutions et les conflits savent que l’asile est possible dès qu’ils ont franchi une frontière internationale et que le Niger peut être une terre d’accueil, » a-t-il précisé. « La première protection est de leur donner cette information. »
Une équipe de juristes du HCR sera ainsi présente à Agadez afin d’assister les personnes qui le souhaitent dans leur démarche de demande d’asile.
Cette présence à Agadez s’ajoute aux autres bureaux de Tillabéry, Ouallam, Abala, Diffa et Niamey où un nombre important de réfugiés prima facie venus du Mali (60 000) et du Nigéria (106 000) reçoivent l’assistance du HCR.
De plus, le 1er juin, un numéro d’appel gratuit et confidentiel, le 0 800 12 12, sera mis à disposition de tous les demandeurs d’asile et réfugiés au Niger, avec un conseiller du HCR pour répondre à leurs questions et les orienter dans leurs démarches.