West Africa: Ensuring effective alternatives to dangerous journeys

Strengthening protection and solutions for refugees and asylum seekers in West Africa is critical in response to mixed migratory flows.

UNHCR, the UN Refugee Agency, brought together representatives of national asylum authorities from all fifteen West African countries and Chad to discuss key challenges and opportunities relating to the protection of refugees in mixed migratory flows. They were joined on 7 December 2017 by representatives of ECOWAS, the African Union, IOM and other UN agencies, as well as civil society and academics.

“Mixed migration is a complex phenomenon because of the multiplicity of factors driving the movements and the different needs and profiles of the persons involved,” said Liz Ahua, UNHCR Regional Representative for West Africa. “People are using the same routes and modes of transportation to travel, but moving for different reasons,” she said.

Hundreds of thousands of people are on the move every year within West Africa and toward other regions of the world. Many are fleeing persecution, human rights violations and armed conflict in their home countries and may be entitled to protection as refugees under international law.

“Many of those embarking on perilous journeys from West Africa toward North Africa and Europe are exposed to unspeakable human rights abuses,” said Ms. Ahua. “No refugee or asylum seeker should have to die seeking international protection,” she said. “Strengthening access to protection and durable solutions for refugees in the region is critical to ensuring effective alternatives to dangerous journeys,” she said.

All West African countries, at one time or another, have faced situations of mass influx of persons seeking asylum, and responded with great generosity. Today, all are countries of origin, transit and destination for mixed flows. “The mixed migration context poses unique challenges to ensuring respect for the right to seek and enjoy asylum,” said Ms. Ahua.

Lack of effective protection in some countries of asylum or transit, poor reception conditions, lengthy asylum procedures, as well as lack of assistance and opportunities to rebuild their lives are among the reasons for onward movements by refugees and asylum-seekers.

To address this complex phenomenon, meeting participants recognized the need to enhance identification and referral mechanisms, improve data collection and analysis on mixed flows and strengthen access to complementary pathways to third countries, such as family reunification, labour mobility schemes and education programmes. It also requires effective communication with communities of those on the move or likely to move, to better inform them about the risks and the options to receive international protection within West Africa.

Key recommendations were put forward around shared priorities, and will be further developed and adapted at country level before being translated into actionable work plans.

“Mixed migration necessitates a comprehensive response involving strengthened collaboration and coordination of all actors, and the increased engagement of national asylum authorities,” said Ms. Ahua. “UNHCR is committed to supporting States in putting in place protection-sensitive responses to mixed migration that ensure the protection and achievement of solutions for persons of concern,” she said.

 

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In Dakar, Sénegal:
Romain Desclous, UNHCR Spokesperson for West Africa: desclous@unhcr.org, +221 78 639 6385
Simplice Kpandji, Regional Reporting Officer: kpandji@unhcr.org, +221 77 333 9883

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Le texte en français:

Afrique de l'Ouest : assurer des alternatives efficaces aux voyages dangereux

Renforcer la protection et les solutions pour les réfugiés et les demandeurs d'asile en Afrique de l'Ouest est un impératif en réponse aux flux migratoires mixtes

Le HCR, l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés, a réuni du 4 au 7 décembre des représentants des autorités nationales en charge des questions d'asile des quinze pays d'Afrique de l'Ouest et du Tchad pour discuter des principaux défis et des opportunités liés à la protection des réfugiés dans les flux migratoires mixtes. Ils ont été rejoints le 7 décembre 2017 pour un colloque sur la même thématique par des représentants de la CEDEAO, de l'Union Africaine, de l'OIM et d'autres agences des Nations Unies, ainsi que de la société civile et des universitaires.

« La migration mixte est un phénomène complexe en raison de la multiplicité des facteurs qui déterminent les mouvements et des différents besoins et profils des personnes impliquées », a déclaré Liz Ahua, Représentante régionale du HCR pour l'Afrique de l'Ouest. « Les individus utilisent les mêmes itinéraires et les mêmes modes de transport pour se déplacer, mais ils se déplacent pour des raisons différentes », a-t-elle ajouté à l’ouverture du colloque.

Des centaines de milliers de personnes se déplacent chaque année en Afrique de l'Ouest et vers d'autres régions du monde. Beaucoup fuient la persécution, les violations des droits humains et les conflits armés dans leur pays d'origine et peuvent bénéficier d'une protection en tant que réfugiés en vertu du droit international.

« Beaucoup de ceux qui entreprennent des voyages périlleux de l'Afrique de l'Ouest vers l'Afrique du Nord et l'Europe sont exposés à d’indescriptibles violations de leurs droits fondamentaux », a affirmé Mme Ahua. « Aucun réfugié ou demandeur d'asile ne devrait avoir à mourir en recherchant la protection internationale », a-t-elle déclaré, déplorant les nombreuses victimes de ce phénomène. «  Renforcer l'accès à la protection et aux solutions durables pour les réfugiés dans la région est essentiel pour assurer des alternatives efficaces aux voyages dangereux », a-t-elle proposé.

Tous les pays d'Afrique de l'Ouest, à un moment ou à un autre, ont été confrontés à des situations d'afflux massif de demandeurs d'asile et ont répondu avec une grande générosité. Tous aujourd'hui peuvent être pays d'origine, de transit et de destination pour les flux mixtes. « Le contexte migratoire mixte pose des défis uniques pour garantir le respect du droit de demander et d'obtenir l'asile », a déclaré Mme Ahua.

Le manque de protection effective dans certains pays d'asile ou de transit, les difficiles conditions d'accueil, les longues procédures d'asile ainsi que le manque d'assistance ou de possibilités de reconstruire leurs vies figurent parmi les causes des mouvements de réfugiés et de demandeurs d'asile.

Pour répondre à ce phénomène complexe, les participants ont reconnu la nécessité de renforcer les mécanismes d'identification et de référencement, d'améliorer la collecte et l'analyse de données sur les flux mixtes, ainsi que de renforcer l'accès aux voies complémentaires vers les pays tiers, telles que les réunifications familiales, les programmes d’aide à la mobilité et l’emploi ou d’éducation. Cela nécessite également une communication efficace avec les communautés d’origine de celles et ceux qui sont en mouvement ou susceptibles de bouger, afin de mieux les informer des risques et des options disponibles pour bénéficier de la protection internationale en Afrique de l'Ouest.

Des recommandations clés ont été formulées autour de priorités communes et seront développées et adaptées au niveau national avant d'être traduites en plans de travail réalisables.

« La migration mixte nécessite une réponse intégrée impliquant une collaboration et une coordination renforcées de tous les acteurs, ainsi qu'un engagement accru des autorités nationales compétentes en matière d'asile », a déclaré Mme Ahua. « Le HCR est déterminé à aider les États à mettre en place des mesures de protection dans le cadre des migrations mixtes qui garantissent la protection et la mise en œuvre de solutions pour les personnes relevant de sa compétence », a-t-elle conclu.

 

Pour plus d'information, veuillez contacter :

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- Romain Desclous, Porte-parole du HCR pour l’Afrique de l’Ouest : desclous@unhcr.org, +221 78 639 6385
- Simplice Kpandji, Regional Reporting Officer : kpandji@unhcr.org, +221 77 333 9883

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