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Le HCR : #IBelong pour mettre fin à l’apatridie

Campagne d’affichage dans les aéroports de Zaventem et de Charleroi   

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Communiqué de presse – pour diffusion immédiate

7/11/2016

Le HCR : #IBelong pour mettre fin à l’apatridie

Campagne d’affichage dans les aéroports de Zaventem et de Charleroi

Bruxelles, 7/11/2016 – Aujourd’hui, l’agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) lance une action en Belgique pour mettre fin à l’apatridie. À travers la diffusion d’une série d’affiches dans les aéroports de Zaventem et de Charleroi, le HCR commémore le deuxième anniversaire de la campagne mondiale #IBelong visant à mettre fin à l’apatridie. À cette occasion, le HCR appelle la communauté internationale, y compris la Belgique, à redoubler d’effort afin d’éradiquer l’apatridie - une injustice en matière de droits de l’Homme qui touche au moins 10 millions de personnes dans le monde.

Depuis le lancement de la campagne en 2014, dont l’ambition est de mettre fin à l’apatridie d’ici 2024, des progrès considérables ont été réalisés. Cependant, les conflits actuels mettent ces avancées en péril.

À travers la campagne #IBelong de cette année, le HCR met en exergue le lien entre la prolifération des conflits et le risque d’apatridie, surtout pour les enfants.

Le rapport du HCR intitulé « En quête de solutions: résoudre le problème d’apatridie au Moyen Orient et en Afrique du Nord » (“In Search of Solutions: Addressing Statelessness in the Middle East and North Africa”) souligne que les enfants Syriens sont particulièrement confrontés au risque d’apatridie. Étant donné que la législation syrienne interdit aux femmes de transmettre leur nationalité à leurs enfants nés à l’étranger, et que dans un foyer sur quatre, il n’y a pas de père de famille, certains des 709 000 enfants nés en exil pendant la guerre risquent de se retrouver apatrides. Les conséquences sont désastreuses, en particulier pour les enfants. Par conséquent, la vigilance en matière d’enregistrement de la naissance des enfants réfugiés sera nécessaire également en Belgique.

“Le terme invisible est le terme le plus communément utilisé pour décrire ce que signifie être sans nationalité”, a expliqué Filippo Grandi. “Pour les enfants et les jeunes apatrides, être “invisibles” peut signifier être privés de scolarisation, être marginalisés dans la cour de récréation, être ignorés par les prestataires de soins de santé, être négligés dans le marché de l’emploi et être réduits au silence lorsqu’ils remettent en cause le statu quo”. 

Au cours de la prochaine année, l’une des activités essentielles de la campagne du HCR consistera à encourager les États à éliminer toute forme de discrimination, y compris la discrimination liée au genre, des législations relatives à la nationalité afin d’éviter que de telles situations ne se produisent à l’avenir. 

La Belgique est partie aux deux Conventions de l’ONU sur l’apatridie (la Convention de 1954 relative au statut des apatrides et la Convention de 1961 sur la réduction des cas d’apatridie) et la législation belge relative à la nationalité comporte des garanties importantes  contre l’apatridie. Il s’agit, en effet, de mesures louables pour lutter contre l’apatridie.

En Belgique, le défi majeur reste de donner du sens au statut de la personne apatride. Jusqu’à présent, la reconnaissance du statut d’apatride n’implique pas l’octroi d’un titre de séjour. Ainsi, le statut d’apatride reste une coquille vide. Les personnes apatrides sont toujours privées des droits inhérents à la nationalité. Le HCR exhorte la Belgique à matérialiser ses engagements à cet égard.

Pour en savoir plus sur l’action du HCR pour mettre fin à l’apatridie dans le monde, veuillez consulter le site UNHCR/IBelong site

 


L'apatridie
Les personnes apatrides n'ont pas de nationalité et ne sont pas reconnues en tant que citoyens par aucun pays. Légalement, ils n’existent nulle part. Il est difficile de procéder à une estimation fiable  du nombre d'apatrides vivant en Belgique car seuls ceux qui sont reconnus en tant qu’apatrides et qui ont un titre de séjour sont enregistrés. 

L'apatridie peut découler de plusieurs causes dont la plupart sont liées aux normes juridiques. Cependant, les conséquences au niveau humain peuvent être dramatiques. Puisque les apatrides ne sont techniquement citoyens d'aucun pays, ils se voient souvent refuser les droits fondamentaux tels que l'accès à l'emploi, au logement, à l'éducation et aux soins de santé dans beaucoup de pays. Ils ne peuvent pas ouvrir un compte bancaire, posséder des biens, se marier ou enregistrer la naissance d'un enfant.


Détails pratiques :

Les affiches de la campagne #IBelong seront visibles dans les aéroports de Zaventem et de Charleroi du 7/11/2016 au 4/12/2016.


 

 

 

 

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