« J'ai gagné une nouvelle vie. »
Farouq Ali est le père de quatre enfants et il est réfugié iraquien. Il a terminé ses deux diplômes universitaires et il travaillait en tant que responsable dans une entreprise locale à Bagdad, lorsqu'il a commencé à recevoir des menaces de mort de la part de militants locaux. Un jour, il a reçu ce texte sur son téléphone mobile : « Nous allons te couper les mains, nous allons mettre un terme à ta vie, demain ou après-demain. » Le même jour, six personnes ont été tuées lors de violences sectaires dans son quartier. Farouq a fui avec sa deuxième famille (il a laissé derrière lui deux fils qu'il avait eus d'un précédent mariage) vers la Syrie voisine où, avec l'aide du HCR, la famille a reçu l'accord pour une réinstallation au Liechtenstein. Mais leur candidature a été bloquée. Il a alors choisi la réinstallation aux Etats-Unis. Farouq vit désormais à Lowell, une ville du Massachusetts, où il travaille auprès d'autres réfugiés réinstallés. « Le dernier pays auquel je pensais était les Etats-Unis en fait », a-t-il indiqué au sujet de son pays d'adoption. Mais l'Europe avait fermé ses portes à tous les Iraquiens. Je ne sais pas pourquoi. « Quitter l'Iraq, a-t-il expliqué, a été un choc immense, mais il ne se considère pas comme perdant. « Au contraire, j'ai gagné une nouvelle vie. » Pour en savoir plus sur la question des réfugiés, consultez www.unhcr.fr