pour prévenir l’apatridie
Des certificats de naissanceQuand la maison d’Idrees, alors bébé, a été détruite en Syrie, sa famille a tout perdu, sauf ce que sa grand-mère avait gardé dans son porte-monnaie. Sa famille a été obligée de fuir dans le pays voisin, la Jordanie, où ils vivent maintenant au camp de réfugiés de Zaatari.
Son certificat de naissance – la seule preuve de son identité syrienne – a été brûlé dans les décombres. Sans certificat de naissance, Idrees ne sera peut-être pas reconnu comme syrien et risque de devenir apatride. Découvrez son histoire dans cette vidéo.
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Une solution a récemment été trouvée pour rectifier la situation d’Idrees et nous espérons qu’il recevra bientôt de nouveaux papiers officiels pour prouver son identité, ce qui permet à sa famille de rester ensemble.
Cependant, depuis 2011, plus de 142 000 enfants sont nés en exil de personnes fuyant la Syrie. Sans certificats de naissance, qui constituent le meilleur moyen de déterminer qui sont les parents d’un enfant et à quelle nationalité il peut prétendre, ces enfants risquent de devenir apatrides à l’avenir.
Depuis septembre 2013, un nouveau programme a permis à plus de 3 500 enfants syriens réfugiés, nés au camp de réfugiés de Zaatari, d’obtenir un certificat de naissance. Voici juste un exemple des actions que nous pouvons mener pour prévenir l’apatridie, même en temps de crise.
Pour vous assurer qu’un maximum de mesures similaires sont prises pour prévenir l’apatridie dans le monde, aidez-nous. Si vous ne l’avez pas encore fait, signez la Lettre Ouverte pour Mettre Fin à l’Apatridie aujourd’hui.