En moyenne mondiale, près de 90 pour cent des enfants ont la possibilité d’aller à l’école élémentaire. Dans le cas d’enfants réfugiés, cette proportion tombe à 50 pour cent. Ce différentiel s’accroit à mesure que l’âge augmente. Seuls 22 pour cent des jeunes déplacés ont ainsi accès à une formation secondaire, tandis que la moyenne mondiale se situe autour de 84 pour cent.
L’éducation est un droit humain, ancré tant dans la Convention relative aux droits de l’enfant que dans la Convention de Genève relative au statut des réfugiés. Sans possibilités de formation, l’avenir de ces enfants et de ces jeunes gens est menacé. En coopération avec d’autres organisations internationales et les gouvernements, nous travaillons à rendre possible cet accès à l’éducation. Celle-ci constitue en effet une condition importante pour participer à la vie sociale et pour mener une existence autonome et enrichissante.
Les Objectifs de développement durable des Nations Unies ciblent également l’éducation. L’objectif de développement durable n°4, qui vise à «assurer une éducation inclusive et équitable de qualité et à promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie pour tous», s’inscrit ainsi dans les priorités du HCR pour les années à venir.