Le 1er janvier 2015 marque un nouveau départ pour IRIN. Nous ne faisons plus partie des Nations Unies et sommes maintenant un service d’information et d’actualité indépendant et sans but lucratif proposant des articles de première main sur les situations d’urgence.

Notre objectif reste le même : couvrir les causes et les conséquences des crises humanitaires, ainsi que les réponses qui leur sont apportées.

L’étendue de la souffrance, de la violence et de l’injustice dans le monde est scandaleuse. Difficile à regarder en face, il est souvent tentant de l’ignorer. Nous le comprenons.

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Après près de 20 ans dans le giron des Nations Unies, le service de nouvelles humanitaires IRIN suit son propre chemin et prendra la forme d’un projet média indépendant à but non lucratif. Il sera ainsi dans une position privilégiée afin d'examiner de façon plus critique le secteur de l'aide humanitaire qui représente plusieurs milliards de dollars et de continuer à couvrir les régions du monde souvent négligées par les médias.

Si IRIN fera peau neuve en matière de style en 2015, notre objectif de base - mettre en lumière les crises négligées et analyser l'action humanitaire - restera le même.

Merci pour votre fidélité et soutien sans faille au cours de cette période de transition.


LE JOURNALISME DE CRISE PREND UN NOUVEL ÉLAN
- Le service d’actualité humanitaire IRIN s’apprête à prendre son indépendance des Nations Unies
- La Jynwel Foundation investit 25 millions de dollars dans la creation d’un project media mondial sans but lucrative

(GENÈVE, 20 Novembre 2014) -- Après près de 20 ans dans le giron des Nations Unies, le service de nouvelles humanitaires IRIN suit son propre chemin sous forme d’un projet média sans but lucratif avec le soutien d’un grand donateur privé.

IRIN est un service d'analyses et de nouvelles humanitaires lauréat de plusieurs prix qui couvre des régions du monde souvent négligées par les médias, mal comprises ou ignorées. Le service offre des reportages uniques, réalisés au cœur des conflits et des catastrophes naturelles, à 280 000 lecteurs en ligne par mois et plus de 50 000 abonnés dans presque tous les pays du monde. Son lectorat comprend des décideurs des Nations Unies, des gouvernements donateurs, des universitaires, des médias et des travailleurs humanitaires. Ses contenus sont rediffusés, republiés et cités par des agences de presse et des journaux du monde entier.

À partir du 1er janvier, IRIN va prendre un nouveau départ grâce à un apport initial de 25 millions de dollars sur plusieurs années de la Jynwel Charitable Foundation, basée à Hong-Kong. Le nouvel IRIN aura son siège en Suisse et bénéficiera du soutien du Groupe de politique humanitaire de l’Institut de développement d’outre-mer (Overseas Development Institute, ODI), basé au Royaume-Uni.

« IRIN est une importante ressource pour les travailleurs humanitaires du monde entier », a dit Valérie Amos, secrétaire générale adjointe des Nations Unies aux Affaires humanitaires. « C’est le bon moment pour que le service prenne son indépendance et nous apprécions le généreux engagement de la Jynwel Charitable Foundation, qui a aidé à assurer son avenir en tant que service d’actualité indépendant. »

« Cette transition représente pour IRIN une merveilleuse occasion de se développer et de prendre un nouvel élan », a ajouté Jho Low, directeur de la Jynwel Charitable Foundation. « IRIN a réalisé un travail remarquable pendant près de 20 ans. Il est temps de lui donner la place qu’il mérite sur la scène mondiale. Je crois en ce projet et suis très enthousiasmé par son potentiel. »

Depuis 2012, la Jynwel Charitable Foundation a apporté son soutien à de nombreuses causes relatives à la santé mondiale, la protection de la nature et l’éducation. La fondation s’est notamment engagée sur 15 ans auprès du MD Anderson Cancer Center pour démocratiser l’accès aux traitements contre le cancer, sur 10 ans auprès de Panthera, la première organisation de protection des chats sauvages, et sur cinq ans auprès du programme Pristine Seas du National Geographic pour l’identification et la préservation des derniers espaces intacts de nos océans. En soutenant IRIN, la fondation investit pour la première fois dans le secteur de l’humanitaire.

« De très nombreuses personnes – des populations touchées par les crises aux bailleurs de fonds – nous disent qu’elles se fient à nos informations et nos analyses », a dit M. Parker, cofondateur et directeur par intérim d’IRIN. « Cette étape décisive va faire toute la différence et va nous permettre d’augmenter considérablement l’impact et la pertinence de notre service. »

« Nous sommes enchantés de soutenir cette transition d’IRIN et nous réjouissons à la perspective d’un IRIN indépendant jouant un rôle de chef de file dans la publication d’analyses actualisées et de terrain des crises humanitaires afin d’éclairer les politiques et pratiques du secteur, notamment par le biais de notre Groupe de politique humanitaire », a dit Kevin Watkins, directeur exécutif de l’ODI, l’un des principaux groupes de réflexion britannique indépendants dans le domaine du développement et de l’humanitaire à l’échelle internationale.

Pour de plus amples informations et des demandes d’interview, contactez :

IRIN, Jynwel Foundation et ODI : Heba Aly,
heba@irinnews.org Mobile : +41 76 643 4151
UN OCHA : Jens Laerke, laerke@un.org Mobile : +41 79 472 9750

À propos d’IRIN :
IRIN, acronyme de l’anglais « Integrated Regional Information Networks », a commencé à diffuser des nouvelles humanitaires concernant l’Afrique centrale par fax depuis un petit bureau à Nairobi en 1995. Au fil des ans, IRIN s’est mis à couvrir le reste de l’Afrique, l’Asie du Sud-Est et le Moyen-Orient. Le service publie des articles en anglais, en français et en arabe et est consulté chaque mois par 280 000 internautes en moyenne. Ses archives comptent environ 100 000 articles et 30 000 photos. Son lectorat appartient aux milieux humanitaire, médiatique, diplomatique et non lucratif de quelque 190 pays.

À propos de Jynwel Charitable Foundation Limited :
La Jynwel Foundation (Jynwel Charitable Foundation Limited) est l’initiative philanthropique de Jynwel Capital, une société internationale d’investissement et de conseil. Jynwel est l’entreprise et l’organisme philanthropique de la famille Low pour la troisième génération. La Jynwel Foundation s’est bâtie sur le patrimoine de la famille et son désir d’investir dans la société. Elle cherche à financer des programmes prometteurs visant à résoudre les problèmes les plus complexes dans le domaine de la santé, de l’éducation et de la protection de la nature.

À propose de l’Institut de développement d’outre-mer :
L’Institut de développement d’outre-mer (ODI) est l’un des principaux groupes de réflexion britannique indépendants dans le domaine du développement et de l’humanitaire à l’échelle internationale. Sa mission consiste à inspirer et éclairer les politiques et pratiques visant à réduire la pauvreté, à alléger la souffrance et à développer des moyens de subsistance durables en alliant des recherches appliquées de haute qualité, des conseils de politique publique pratiques et une diffusion et des débats axés sur la politique.

À propos du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies :
Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) est l'organe du Secrétariat des Nations Unies chargé de faire le lien entre les acteurs humanitaires afin d'assurer une réponse cohérente aux urgences. OCHA a pour mission de mobiliser et coordonner une action humanitaire efficace et conforme aux principes convenus, en partenariat avec les acteurs nationaux et internationaux, afin d'atténuer la souffrance humaine lors des catastrophes et des situations d'urgence ; de défendre les droits des personnes dans le besoin ; de promouvoir la prévention et la préparation aux catastrophes ; et de faciliter la recherche de solutions durables.