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Angola : information sur la situation des membres et chefs des églises évangéliques; le traitement réservé aux membres par les autorités; information indiquant si les membres sont contraints de se joindre au Mouvement populaire de libération de l'Angola (MPLA) par les autorités de l'État ou les membres du parti (2014-septembre 2016)

Publisher Canada: Immigration and Refugee Board of Canada
Publication Date 15 September 2016
Citation / Document Symbol AGO105609.EF
Related Document(s) Angola: Information on the situation of members and leaders of Evangelical churches; treatment of members by authorities; whether members are forced to join the People's Movement for the Liberation of Angola (MPLA) by State authorities or members of the party (2014-September 2016)
Cite as Canada: Immigration and Refugee Board of Canada, Angola : information sur la situation des membres et chefs des églises évangéliques; le traitement réservé aux membres par les autorités; information indiquant si les membres sont contraints de se joindre au Mouvement populaire de libération de l'Angola (MPLA) par les autorités de l'État ou les membres du parti (2014-septembre 2016), 15 September 2016, AGO105609.EF, available at: https://www.refworld.org/docid/57f793714.html [accessed 3 November 2019]
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Direction des recherches, Commission de l'immigration et du statut de réfugié du Canada, Ottawa

1. Situation des groupes religieux

1.1 Loi

Selon des sources, la Constitution de la République d'Angola garantit la liberté de religion (É.-U. 10. août 2016, 1; Freedom House 2016). La Constitution de la République d'Angola prévoit ce qui suit :

Article 10 (L'État laïque)

La République d'Angola est un État laïque, avec séparation des Églises et de l'État, conformément à la loi.

L'État reconnaît et respecte les différentes confessions religieuses, qui peuvent, librement, s'organiser et exercer leurs activités, à condition qu'elles respectent la Constitution et les lois de la République d'Angola.

L'État protège les églises et les confessions religieuses ainsi que leurs lieux et objets de culte si elles ne portent pas atteinte à la Constitution ni à l'ordre public et sont conformes à la Constitution et à la loi.

[…]

Article 41 (La liberté de conscience, de religion et de culte)

La liberté de conscience, de religion et de culte est inviolable.

Nul ne peut être privé de ses droits, poursuivi ou dispensé d'obligations en raison de ses croyances religieuses ou convictions philosophiques ou politiques.

Le droit à l'objection de conscience est garanti, dans les conditions prévues par la loi.

Nul ne peut être interrogé par une autorité au sujet de ses convictions ou pratiques religieuses, sauf pour la collecte de données statistiques ne permettant pas l'identification individuelle (Angola 2010).

1.2 Mise en oeuvre de la réglementation et reconnaissance par l'État des groupes religieux

D'après une note d'information de 2013 de l'Office fédéral des migrations et des réfugiés de l'Allemagne, les groupes religieux en Angola sont [traduction] « autorisés à bâtir des lieux de culte et des écoles une fois qu'ils sont reconnus par l'État » (Allemagne 3 déc. 2013, 4). Selon des sources, pour obtenir la reconnaissance juridique de l'État, un groupe religieux doit recueillir 100 000 signatures de membres en provenance d'au moins deux tiers des provinces du pays (É.-U. 10 août 2016, 2; ANGOP 31 mai 2004). La reconnaissance de l'État permet aux groupes religieux d'acquérir et d'utiliser des biens immobiliers pour la pratique de leurs croyances religieuses, ainsi que d'agir à titre de personne morale au sein du système judiciaire (ibid.; É.-U. 10 août 2016, 2). Dans une communication écrite envoyée à la Direction des recherches, un boursier de recherches postdoctorales en anthropologie sociale à l'Université de Bergen, qui a mené des recherches sur des questions religieuses en Angola, a signalé que la reconnaissance de l'État s'avère [traduction] « un facteur clé » pour le « bien-être » des groupes religieux angolais (boursier de recherches postdoctorales 23 août 2016). Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a trouvé aucun renseignement allant dans le même sens.

Des sources affirment qu'aucun nouveau groupe religieux n'a obtenu la reconnaissance juridique de l'État depuis 2004 (É.-U. 10 août 2016, 1; Freedom House 2016). Dans le rapport Freedom in the World 2016 publié par Freedom House, on peut lire [traduction] « [qu']à peu près » 1 200 groupes religieux mènent leurs activités sans être reconnus par l'État en Angola (2016). D'après l'International Religious Freedom Report for 2015 publié par le Département d'État des États-Unis, il y a [traduction] « plus de 1 300 » groupes religieux sans reconnaissance juridique (10 août 2016, 4). Selon l'Office fédéral des migrations et des réfugiés de l'Allemagne, ce sont [traduction] « plus de 2 000 » groupes religieux qui sont dans cette situation (3 déc. 2013, 4). Dans l'International Religious Freedom Report for 2015, le Département d'État des États-Unis précise que [traduction] « [c]ertains de ces groupes [non reconnus] étaient dotés d'une structure organisationnelle nationale et administraient des écoles et des établissements médicaux à l'échelle du pays », et que « certains [de ces] groupes entretiennent des relations de collaboration de longue date avec les gouvernements provinciaux » (10 août 2016, 4).

Le boursier de recherches postdoctorales a signalé que [traduction] « des milliers de groupes religieux attendent la reconnaissance » de la part du ministère des Affaires internes (23 août 2016). Des sources affirment qu'environ 83 groupes religieux sont reconnus par les autorités de l'Angola (ibid.; Brinkman 2014, 40; Freedom House 2015), tandis qu'à peu près 1 000 groupes se sont vu refuser la reconnaissance officielle depuis 1991 (ibid. 2014; É.-U. 28 juill. 2014, 2). Selon Freedom House, [traduction] « [t]ous ceux qui ont obtenu la reconnaissance officielle sont chrétiens […] [et] l'Église universelle est la seule église évangélique qui est reconnue par l'État » (2016). Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a trouvé aucun renseignement allant dans le même sens.

1.3 Églises évangéliques

Le boursier de recherches postdoctorales a expliqué que, [traduction] « en Angola, le mot "évangélique" englobe un large éventail de phénomènes, des mouvements protestants traditionnels aux églises "néopentecôtistes" d'origine brésilienne, en passant par une gamme de mouvements autochtones » (23 août 2016). Dans une communication écrite envoyée à la Direction des recherches, un maître d'enseignement et de recherches à l'Institut d'études mondiales (Global Studies Institute) de l'Université de Genève qui a étudié l'histoire et l'influence sociopolitique des missions chrétiennes en Angola, a précisé qu'il convient de faire une distinction entre :

d'une part, les églises réformées ou protestantes (parfois aussi appelées évangéliques) dites « historiques », qui sont pour la plupart issues de missions chrétiennes européennes ou nord-américaines qui se sont développées dans le pays dès les années 1860 environ, et les églises évangéliques, généralement de type plutôt charismatique (comme la plupart des églises pentecôtistes), parfois de type prophétique, dont la plupart sont un phénomène plus récent, typique de l'après-indépendance (maître d'enseignement et de recherches 25 août 2016).

Des médias signalent que le nombre de fidèles des églises évangéliques a augmenté au cours des dernières années (AFP 30 avr. 2015; Reuters 3 févr. 2013; SAPA 29 janv. 2013). L'International Religious Freedom Report for 2015 cite des représentants angolais et des organisations de la société civile, qui ont affirmé que les protestants représentent environ 40 p. 100 de la population angolaise (10 août 2016, 1). Selon SIM, une organisation internationale de missions chrétiennes qui est présente dans plus de 70 pays, y compris l'Angola (SIM s.d.a), [traduction] « [i]l n'y a presque pas de protestants dans le Sud-Ouest de l'Angola » (ibid. s.d.b). Toutefois, au cours d'un entretien téléphonique avec la Direction des recherches, un représentant de Maka Angola, une ONG [traduction] « vouée à la lutte contre la corruption et à la défense de la démocratie en Angola » (Maka Angola s.d.), a déclaré que les églises évangéliques ont une présence plus importante dans le Sud du pays que dans les autres régions (ibid. 25 août 2016).

2. Traitement réservé aux églises chrétiennes en général

Dans un article publié par Maka Angola au sujet de la relation entre la religion et l'État en Angola, on peut lire que, [traduction] « depuis l'indépendance de l'Angola, la relation entre le pouvoir étatique et la religion est marquée par l'intolérance politique, l'ambivalence et la cooptation » (27 avr. 2014). Par ailleurs, dans son rapport sur l'Angola dans le cadre de l'Indice de transformation (Transformation Index) de 2014, la fondation allemande de recherches Bertelsmann Stiftung déclare que [traduction] « les chefs religieux potentiels sont courtisés par le régime depuis la fin de la guerre [civile], et la plupart d'entre eux se sont ligués avec le MPLA » (Bertelsmann Stiftung 2014, 14). Dans son Indice de transformation de 2016, la fondation Bertelsmann Stiftung ajoute que [traduction] « la plupart des confessions chrétiennes se sont liées au parti au pouvoir et l'ont appuyé ouvertement à maintes reprises, comme en témoignent les élections de 2008 et de 2012 » (ibid. 2016, 7).

2.1 Traitement réservé aux églises évangéliques

Le boursier de recherches postdoctorales s'est dit d'avis qu'il [traduction] « n'affirmerai[t] pas que les églises évangéliques, de façon collective », sont traitées différemment des autres églises ou religions, mais que certaines d'entre elles « ont une mauvaise réputation, ce qui a d'importantes conséquences sociales et politiques » (boursier de recherches postdoctorales 23 août 2016). La même source a fourni les explications suivantes :

[traduction]

il y a une distinction importante sur le plan politique en ce qui concerne certains mouvements évangéliques, pentecôtistes ou charismatiques en Angola : ceux qui sont associés à l'ethnie des Bakongo. On fait preuve d'une très grande méfiance à l'égard des églises évangéliques et pentecôtistes regroupant des personnes de cette ethnie, [elles sont] souvent accusées d'exploitation, de blanchiment d'argent, d'agressions (parfois sexuelles) et même de sorcellerie. Cela est directement lié à la mauvaise réputation dont souffre l'ethnie des Bakongo dans l'Angola d'aujourd'hui (et à Luanda en particulier), en raison de son statut politique, économique et social complexe dans le pays.

Bon nombre de ces églises sont considérées comme étant « étrangères » (venues de la [République démocratique du Congo]), illégales et pas « authentiquement chrétiennes ». Elles se trouvent principalement dans les « musseques » (zones d'habitation informelles) de Luanda, et il n'est pas facile d'y avoir accès. En plus d'accusations publiques dans les médias locaux, certaines de ces églises ont fait l'objet de descentes policières et d'attaques dans le cadre de différents incidents qui n'étaient pas liés (ibid.).

Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a trouvé aucune information allant dans le même sens, ni aucun renseignement additionnel.

3. Cas de violence ou de discrimination commis par les autorités à l'endroit des églises évangéliques

Selon des sources, en février 2013, les autorités de l'Angola ont suspendu l'Église universelle du Royaume de Dieu (EURD) [Igreja Universal do Reino de Deus - IURD)] pour une période de 60 jours à la suite d'une bousculade survenue lors d'une célébration de la veille du Nouvel An dans une église bondée, qui a fait 16 morts (AFP 4 févr. 2013; Reuters 3 févr. 2013; É.-U. 28 juill. 2014, 4) et 120 blessés (ibid.; Reuters 3 févr. 2013). Citant une déclaration présidentielle, Reuters a précisé que la commission d'enquête avait conclu que l'événement, annoncé comme [traduction] « "Le Jour de la Fin - venez mettre fin à tous les problèmes de votre vie […]" », avait attiré 150 000 personnes dans un endroit qui pouvait en accueillir 30 000 (ibid.). La même source ajoute que six autres églises évangéliques qui avaient [traduction] « organisé des activités similaires à celles de l'IURD », ont également été visées par des suspensions (ibid.). Dans le rapport Freedom in the World 2014 publié par Freedom House, on peut lire que, [traduction] « après avoir accusé les églises évangéliques de "fausse publicité" et d'"exploitation du peuple angolais", le gouvernement a décidé, en février 2013, de fermer l'Église universelle et d'autres églises évangéliques brésiliennes telles que l'Église évangélique pentecôtiste de la Nouvelle Jérusalem (Freedom House 2014). Des sources affirment que l'interdiction visant l'Église universelle a été levée à la fin de mars 2013 (ibid.; É.-U. 28 juill. 2014, 4).

D'après l'International Religious Freedom Report for 2013, [traduction] « [e]n octobre [2013], les autorités locales ont fermé une église dans la province de Kuando Kubango. Le gouvernement a déclaré que l'église menait ses activités sans autorisation dans des résidences privées et recueillait illicitement ou blanchissait des fonds » (28 juill. 2014, 4).

Sans fournir de précisions additionnelles, Freedom House signale que, [traduction] « en novembre 2014, dans la province de Huila, il y a eu de violents affrontements entre des membres de l'église et les forces armées et la police nationale au siège social de l'Église Josafat, qui n'est pas officiellement reconnue par l'État » (2015).

Des sources affirment que, selon des données du gouvernement, un affrontement survenu en avril 2015 entre les forces gouvernementales et des membres de l'église Lumière du monde [Luz do Mondo] dans la province de Huambo aurait entraîné la mort de 13 membres du groupe et de 9 policiers (Human Rights Watch 2016; Allemagne 27 avr. 2015; Freedom House 2016). Toutefois, Freedom House signale que, d'après des sources non gouvernementales, le nombre de morts était [traduction] « beaucoup plus élevé » (ibid.). Selon des sources, l'Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola (UNITA), le parti d'opposition, a déclaré que plusieurs centaines de personnes avaient été tuées lors de l'incident (Human Rights Watch 2016; Allemagne 27 avr. 2015; AFP 30 avr. 2015). Des sources affirment que les autorités ont nié que le nombre de morts ait été plus élevé (ibid.) ou qu'un [traduction] « massacre ait eu lieu » (Human Rights Watch 2016). Des sources ajoutent que le gouvernement n'a pas permis la tenue d'une enquête indépendante après l'affrontement (ibid.; Freedom House 2016). Selon l'International Religious Freedom Report for 2015 :

[traduction]

[l]e gouvernement a déclaré qu'il était préoccupé par la prolifération des « sectes » religieuses ayant recours - d'après le gouvernement - à des méthodes qui exploitent les personnes vulnérables, particulièrement les démunis, et constituant une menace pour la stabilité du pays. Le gouvernement a affirmé que le groupe Lumière du monde avait été une source d'inquiétude en raison de pratiques qui, aux yeux du gouvernement, déstabilisaient l'ordre social, telles que l'interdiction de la scolarisation et de la vaccination des enfants, le refus de participer au recensement national de 2014, et l'incitation des membres à quitter leur maison, à vendre tous leurs biens et à s'installer dans des lieux isolés (10 août 2016, 3).

Selon des sources, l'affrontement entre les autorités de l'État et l'église Lumière du monde s'est produit lorsque la police a tenté d'arrêter Julino Kalupeteka, le chef de l'organisation religieuse (AFP 30 avr. 2015; Allemagne 27 avr. 2015). Des sources affirment que Julino Kalupeteka a été formellement accusé de plusieurs crimes, notamment de meurtre, de possession d'armes et de désobéissance civile (É.-U. 10 août 2016, 3; Human Rights Watch 2016). Certaines sources décrivent l'église Lumière du monde comme étant [traduction] « une secte » qui s'est scindée de l'Église adventiste du septième jour (ibid.; Freedom House 2016). D'après des sources, l'église Lumière du monde est considérée comme illégale en Angola (boursier de recherches postdoctorales 23 août 2016; Allemagne 27 avr. 2015).

4. Liens des groupes religieux avec le MPLA et question de savoir si les membres des églises évangéliques sont contraints de se joindre au parti

On peut lire ce qui suit dans l'International Religious Freedom Report for 2013 :

[traduction]

[s]elon des reportages dans plusieurs médias nationaux, certains groupes de la société civile ont critiqué l'Église catholique en raison de ses liens étroits avec le parti au pouvoir. Ces critiques visaient particulièrement le soutien public accordé par d'éminents chefs catholiques au Mouvement populaire de libération de l'Angola - Parti du travail (MPLA), ainsi que le prétendu traitement préférentiel que le MPLA offre à l'église en retour (28 juill. 2014, 4).

Selon l'Indice de transformation 2014 de la fondation Bertelsmann Stiftung :

[traduction]

[i]l y a eu des situations où certaines églises, particulièrement les églises néopentecôtistes en pleine croissance, telles que l'Église universelle du Royaume de Dieu (IURD en portugais), ont bénéficié d'un traitement préférentiel du gouvernement, par exemple pour l'obtention de permis de construction. Toutefois, de telles situations doivent être perçues comme des ententes mutuellement avantageuses entre une élite politique et un groupe social dynamique et en pleine croissance, plutôt que comme une organisation religieuse qui exerce des pressions sur le processus gouvernemental d'élaboration des politiques (2014, 8).

De même, le boursier de recherches postdoctorales a déclaré que :

[traduction]

[i]l existe certaines craintes chez le public en ce qui concerne les églises d'origine brésilienne (par exemple, l'EURD [Église universelle du Royaume de Dieu]), mais pour des raisons différentes : elles sont perçues comme ayant réussi à établir des « partenariats » et des « collaborations » avec le régime, ce qui leur a conféré un statut très enviable au sein du pays (à tel point qu'on les accuse d'être favorisées) (23 août 2016).

Selon la même source :

[traduction]

[t]oute église d'une certaine importance (sur le plan démographique ou économique) qui souhaite obtenir la reconnaissance officielle et un statut public en Angola devra non seulement se conformer aux exigences juridiques, mais devra aussi se conformer au programme du régime gouvernemental; autrement dit, non seulement elle ne se permettra jamais de critiquer le gouvernement, mais elle le défendra également […] C'est ce que le gouvernement et les représentants des églises qualifieraient de partenariat stratégique. Toutefois, il n'existe aucune solution de rechange pour les églises (ibid.)

Le boursier de recherches postdoctorales a ajouté que, à sa connaissance, on ne sait pas si [traduction]« des pressions sont exercées pour que les fidèles se joignent au parti (c'est-à-dire du chantage ou quelque chose [de semblable]), mais il est bien connu que les chefs des églises doivent être titulaires de cartes du MPLA » et que « les chefs de ces églises recommandent publiquement à leurs fidèles de voter pour le MPLA aux élections (ibid.). Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a trouvé aucun renseignement allant dans le même sens.

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais fixés. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile. Veuillez trouver ci-dessous les sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.

Références

Agence France-Presse (AFP). 30 avril 2015. « Angola Opposition Accuses Police of Killing 1,000 in Sect Raid ». (Factiva)

_____. 4 février 2013. « Angolan Church Suspended after Deadly Stampede: Media. » (Factiva)

Agência Angola Press (ANGOP). « Parliament Passes Law on Freedom of Conscience, Worship, Religion ». [Date de consultation : 28 août 2016]

Allemagne. 27 avril 2015. Federal Office for Migration and Asylum. « Directorate 22 - Information Centre Asylum and Migration. Briefing Notes. 27 April 2015 ». [Date de consultation : 25 août 2016]

_____. 2 décembre 2013. Federal Office for Migration and Asylum. « Group 41 - Information Centre Asylum and Migration. Briefing Notes. 2 December 2013 ». [Date de consultation : 25 août 2016]

Angola. 2010. Constitution of the Republic of Angola. [Date de consultation : 24 août 2016]

Bertelsmann Stiftung. 2016. « Angola Country Report ». Bertelsmann Stiftung's Transformation Index (BTI) 2016. [Date de consultation : 22 août 2016]

_____. 2014. « Angola Country Report ». Bertelsmann Stiftung's Transformation Index (BTI) 2014. [Date de consultation : 22 août 2016]

Boursier de recherches postdoctorales, Department of Social Anthropology, University of Bergen, Norway. 23 August 2016. Communication écrite envoyée à la Direction des recherches.

Brinkman, Inge. 2014. « Angola ». Worldmark Encyclopedia of Religious Practices. 2e éd., vol. 2. Sous la direction de Thomas Riggs. Farmington Hills, Minnesota: Gale.

États-Unis (É.-U.). 10 août 2016. Department of State. « Angola ». International Religious Freedom Report for 2015. [Date de consultation : 22 août 2016]

_____. 28 juillet 2014. Department of State. International Religious Freedom Report for 2013. http://www.state.gov/documents/organization/256203.pdf> [Date de consultation : 22 août 2016]

Freedom House. 2016. « Angola ». Freedom in the World 2016. [Date de consultation : 22 août 2016]

_____. 2015. « Angola ». Freedom in the World 2015. [Date de consultation : 22 août 2016]

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Human Rights Watch. 2016. « Angola ». World Report 2016: Events of 2015. [Date de consultation : 25 août 2016]

Maître d'enseignement et de recherches, Global Studies Institute, Université de Genève. 25 août 2016. Communication écrite envoyée à la Direction des recherches.

Maka Angola. 25 août 2016. Entretien téléphonique avec un représentant.

_____. 27 avril 2014. Rafael Marques de Morais. « Religion and the State in Angola ». [Date de consultation : 22 août 2016]

_____. S.d. « About ». [Date de consultation : 22 août 2016]

Reuters. 3 février 2013. « Angola Suspends Pentecostal Church for 60 Days after Stampede ». (Factiva)

SIM. S.d.a. « Who We Are ». [Date de consultation : 2 sept. 2016]

_____. S.d.b. « Country Profile: Angola ». [Date de consultation : 22 août 2016]

South African Press Association (SAPA). 29 janvier 2013. « Evangelical Churches Blooming in Angola ». [Date de consultation : 22 août 2016]

Autres sources consultées

Sources orales : Associação Justiça Paz e Democracia; Conselho de Igrejas Cristãs em Angola; Evangelical Lutheran Church of Angola; Igreja Evangelica Congregacional em Angola; Mosaiko Instituto Para A Cidadania.

Sites Internet, y compris : Adventist Development and Relief Agency; Les Afriques dans le monde; Amnesty International; BBC; Bread for the World - Evangelischer Entwicklungsdienst; Child Rights International Network; Chr. Michelsen Institute; Christian Solidarity Worldwide; Commission africaine des droits de l'homme et des peuples; Conseil oecuménique des Églises; Council on Foreign Relations; ecoi.net; États-Unis - Central Intelligence Agency, Department of State, Library of Congress; Factiva; Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme; Forum 18; GlobaLex; Global Ministries; The Guardian; Human Rights Watch; Institute on Religion and Public Policy; IRIN; Islamic Human Rights Commission; Minority Rights Group International; Nations Unies - Refworld; Norwegian Church Aid; Open Society Initiative of Southern Africa; Rede Angola; World Legal Information Institute.

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