République démocratique du Congo

La République démocratique du Congo a enduré beaucoup d’effusion de sang et de répression politique brutale avant l’échéance du 19 décembre 2016, qui a marqué la fin du deuxième et dernier mandat autorisé par la constitution du président Joseph Kabila. Un accord signé à la fin de 2016, sous la médiation de l'Église catholique, contient un engagement clair selon lequel des élections présidentielles se tiendront avant la fin de 2017 et Kabila ne briguera pas un troisième mandat. Cependant, les progrès dans la mise en œuvre de l’accord sont au point mort, et des questions importantes persistent au sujet de l’engagement de Kabila et d’autres leaders politiques à organiser des élections. La répression gouvernementale contre l’opposition politique, des médias, et des groupes de la société civile continue, et il y a eu peu ou pas de justice pour les abus passés. De violents conflits se sont intensifiés à travers le pays, alors que de nombreux groupes armés, et dans certains cas des membres des forces de sécurité gouvernementales, ont attaqué des civils.