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Guyana : information sur les crimes violents et la réponse de l'État; la protection offerte par l'État aux témoins de crimes (2007-septembre 2009)

Publisher Canada: Immigration and Refugee Board of Canada
Author Direction des recherches, Commission de l'immigration et du statut de réfugié du Canada, Ottawa
Publication Date 8 October 2009
Citation / Document Symbol GUY103249.EF
Cite as Canada: Immigration and Refugee Board of Canada, Guyana : information sur les crimes violents et la réponse de l'État; la protection offerte par l'État aux témoins de crimes (2007-septembre 2009), 8 October 2009, GUY103249.EF, available at: https://www.refworld.org/docid/4b20efefc.html [accessed 9 October 2022]
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Des sources affirment que les crimes violents, comme les meurtres et les vols à main armée, constituent un [traduction] « grave problème » au Guyana (É.-U. 22 avr. 2009; CMC 30 juin 2007; Stabroek News 18 nov. 2008; EIU 16 avr. 2009), pays d'une population d'environ 760 000 personnes (É.-U. 25 févr. 2009, Intr.; The Miami Herald 15 juin 2008). Selon la Caribbean Media Corporation (CMC), le chef du Service des enquêtes criminelles (Criminal Investigations Department – CID) de la Force policière du Guyana (Guyana Police Force – GPF) a affirmé qu'il y a eu 135 meurtres entre le 1er janvier et la mi-novembre 2008 et qu'il y a eu 99 meurtres en 2007 (CMC 13 nov. 2008). Le nombre de crimes en général a augmenté de 9 p. 100 et les vols à main armée ont augmenté de 21 p. 100 de 2007 à 2008 (ibid.). Entre le 1er janvier et la mi-novembre 2008, 40 meurtres [traduction] « de sang-froid » et 700 vols à main armée ont été signalés (ibid. 15 nov. 2008). Selon le Conseil consultatif de sécurité outre-mer (Overseas Security Advisory Council – OSAC), un comité consultatif des États-Unis favorisant la coopération en matière de sécurité entre le secteur privé et le Département d'État (É.-U. s.d.), 122 meurtres, 95 fusillades et 170 vols à main armée ont été signalés en 2008 au Bureau de la sécurité régionale (Regional Security Office) de l'ambassade des États-Unis (ibid. 27 août 2009). On compte parmi les autres problèmes au Guyana : les activités des gangs de criminels (CMC 25 nov. 2008; ibid. 30 juin 2007; Nations Unies 27 févr. 2009, paragr. 71; Stabroek News 18 nov. 2008; EIU 16 avr. 2009), les enlèvements (CMC 30 juin 2007; É.-U. 27 févr. 2009, sect. 2), les agressions (Canada 4 mai 2009, sect. 3; É.-U. 22 avr. 2009), les détournements de voiture (Canada 4 mai 2009, sect. 3), la piraterie maritime (É.-U. 22 avr. 2009; Stabroek News 18 nov. 2008), le trafic d'armes (CMC 15 nov. 2008; Stabroek News 18 nov. 2008; ibid. 22 sept. 2008; PHW 2009, 548) et le trafic de stupéfiants (É.-U. 27 févr. 2009, sect. 2; Freedom House 2009; EIU 16 avr. 2009; PHW 2009, 548).

Des sources signalent qu'en 2008, des [traduction] « massacres » à Lusignan, à Bartica et à Lindo Creek ont causé la mort de plus de 30 personnes (CMC 13 nov. 2008; Freedom House 2009; Nations Unies 27 févr. 2009, paragr. 67) et ont alimenté les tensions raciales entre les populations afro-guyanienne et indo-guyanienne (ibid.). Lors de l'attaque à Lusignan, en janvier 2008, 11 Indo-Guyaniens, dont 5 enfants, ont été tués (ibid.; AP 26 janv. 2008; AFP 26 janv. 2008; MRGI s.d.; CMC 13 nov. 2008). Selon deux médias, des hommes armés ont pénétré dans des domiciles et ouvert le feu aveuglément (Reuters 28 janv. 2008; AP 26 janv. 2008). Des centaines de manifestants ont par la suite mis le feu à des pneus et bloqué des routes principales (ibid.; AFP 26 janv. 2008). Lors de l'attaque à Bartica, en février 2008, 12 personnes, y compris 3 policiers, ont été tuées (AFP 18 févr. 2008; CMC 13 nov. 2008; Nations Unies 27 févr. 2009, paragr. 67). Selon l'Agence France-Presse (AFP), des hommes armés non identifiés ont attaqué le poste de police et volé des armes à feu et d'autres armes; cinq victimes ont été forcées de se coucher et ont reçu une balle dans la tête (18 févr. 2008). En juin 2008, huit travailleurs miniers afro-guyaniens ont été tués à Lindo Creek (CMC 13 nov. 2008; Nations Unies 27 févr. 2009, paragr. 67). On croit qu'un gang mené par Rondell « Fineman » Rawlins, qui s'est évadé de prison en 2002, est responsable des massacres survenus à Lusignan et à Bartica (CMC 13 nov. 2008; É.-U. 25 févr. 2009, sect. 1; MRGI s.d.; Nations Unies 27 févr. 2009, paragr. 73). Selon des médias, Rondell Rawlins, à la suite de la disparition de sa compagne qui était enceinte, a menacé les autorités de causer une violence généralisée (AP 26 janv. 2008; AFP 26 janv. 2008; Reuters 28 janv. 2008). Des sources signalent que des forces de sécurité ont tué Rondell Rawlins par balle en août 2008 (CMC 13 nov. 2008; Nations Unies 27 févr. 2009, paragr. 73; Stabroek News 22 sept. 2008). Des sources soulignent que les membres restants du gang, et d'autres gangs de criminels, poursuivent leurs activités (É.-U. 22 avr. 2009; CMC 25 nov. 2008; Stabroek News 22 sept. 2008). Le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies affirme que de 2002 à 2008, environ 500 personnes ont été tuées ou blessées en raison de la violence liée aux gangs (Nations Unies 27 févr. 2009, paragr. 71).

Selon l'International Narcotics Control Strategy Report (INCSR) des États-Unis, le Guyana est un pays de transit pour la cocaïne et de petites quantités de marijuana, et de nombreux crimes violents, y compris des meurtres et des enlèvements, sont liés au trafic de stupéfiants (É.-U. 27 févr. 2009, sect. 2). Des sources estiment que le fait que les frontières ne soient pas surveillées au Guyana contribuent à l'important trafic de stupéfiants (ibid. sect. 1) et d'armes (Stabroek News 18 nov. 2008; ibid. 22 sept. 2008; CMC 15 nov. 2008). L'OSAC affirme que les criminels n'ont pas de difficulté à acquérir des armes illégales au Guyana (É.-U. 27 août 2009).

Des sources font état d'une croyance répandue selon laquelle un escadron de la mort [traduction] « fantôme » aurait tué des centaines de personnes au Guyana (Miami Herald 15 juin 2008; Nations Unies 27 févr. 2009, paragr. 65; MRGI s.d.). Le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies signale que des membres de la communauté évaluent qu'entre 200 et 400 Afro-Guyaniens auraient été tués par cet escadron de la mort de 2002 à 2008; de nombreux citoyens croient que des représentants du gouvernement et de l'application de la loi agissent de connivence avec des criminels dans le cadre des activités de cet escadron (Nations Unies 27 févr. 2009, paragr. 65). Des sources estiment que les autorités n'ont pas adéquatement consigné ces meurtres [traduction] « de sang-froid » ni enquêté convenablement à leur sujet (ibid.; Stabroek News 27 mars 2008; CMC 13 sept. 2008). La CMC affirme qu'un membre du Congrès national du peuple/Réforme (People's National Congress/Reform – PNC/R), parti de l'opposition, a demandé au gouvernement d'enquêter sur le décès de plus 300 personnes, en majorité des hommes afro-guyaniens, et a accusé le gouvernement d'être impliqué dans les activités de l'escadron de la mort et le trafic de stupéfiants (CMC 13 sept. 2008). Des sources signalent que les autorités des États-Unis établissent un lien entre [traduction] « l'escadron fantôme » et le narcotrafiquant Shaheed Roger Khan (La Presse canadienne 20 août 2009; PHW 2009, 548; The Journal News 28 sept. 2008; CMC 13 sept. 2008) qui a été extradé vers les États-Unis pour y répondre à des accusations de trafic de stupéfiants et de subornation de témoins (La Presse canadienne 20 août 2009; ibid. 17 mars 2009; The Journal News 28 sept. 2008). Shaheed Roger Khan aurait prétendu qu'il travaillait en coopération avec le gouvernement concernant la sécurité (The Miami Herald 15 juin 2008; CMC 8 août 2009; PHW 2009, 548); les autorités gouvernementales nient ces accusations (ibid.; CMC 8 août 2009; Nations Unies 27 févr. 2009, paragr. 73).

Transparency International (TI) classe le Guyana au 126e rang sur 180 pays dans son Indice de perception de la corruption (IPC) 2008 (TI 2008). Les Country Reports on Human Rights Practices for 2008 du Département d'État des États-Unis signalent que la corruption est courante au sein du gouvernement, des forces de l'ordre et du système judiciaire (É.-U. 25 févr. 2009, sect. 3). Freedom House et l'INCSR affirment que la lutte contre le trafic de stupéfiants est entravée par la corruption dans les hautes sphères du gouvernement (Freedom House 2009; É.-U. 27 févr. 2009, sect. 3). Selon l'Associated Press (AP), l'Association des travailleurs des mines d'or et de diamants (Gold and Diamond Miners Association) du Guyana signale que la corruption est [traduction] « très répandue » parmi les membres de la police et de l'armée, qui extorqueraient de l'or et de l'argent comptant dans les camps miniers éloignés (AP 5 juin 2009).

Réponse de l'État

Des sources affirment que la population fait peu confiance à la GPF (É.-U. 25 févr. 2009, sect. 1.d; Nations Unies 27 févr. 2009, paragr. 64; Stabroek News 20 août 2009). Des plaintes ont été portées contre les forces de sécurité du Guyana qui auraient eu recours à la force excessive (Nations Unies 27 févr. 2009, 20; MRGI s.d.; Stabroek News 20 août 2009). Les Nations Unies et le Groupe international pour les droits des minorités (Minority Rights Group International – MRGI), organisation non gouvernementale (ONG), signalent que des forces de sécurité, qui tentaient d'appréhender des criminels à Buxton, ont saccagé des domiciles et détruit des terres agricoles (Nations Unies 27 févr. 2009, paragr. 68; MRGI s.d.). Les Nations Unies affirment que les membres de la communauté de Buxton ont le sentiment d'être [traduction] « "ciblés" » et qu'ils blâment les forces de sécurité pour les civils morts sous les tirs croisés (Nations Unies 27 févr. 2009, paragr. 68). Selon Stabroek News, journal guyanien indépendant de Georgetown, la GPF tire souvent pour tuer lorsqu'elle effectue des opérations et que le nombre de [traduction] « personnes recherchées » tuées par la police dépasse le nombre de victimes de meurtres commis par des criminels (20 août 2009).

Selon les Country Reports 2008, le Bureau des plaintes concernant la police (Police Complaints Authority – PCA) a reçu 167 plaintes écrites en 2008 et celles-ci ont donné lieu à 40 mesures disciplinaires à l'endroit de policiers, mais à aucune accusation au criminel (É.-U. 25 févr. 2009, sect. 1.d). Il y a eu 8 plaintes pour des assassinats extrajudiciaires (ibid., sect. 1.a), 29 plaintes concernant des arrestations illégales et 15 plaintes pour utilisation illégale de la force (ibid., sect. 1.c). Des sources affirment qu'il y a de la corruption policière au Guyana (É.-U. 27 août 2009; É.-U. 25 févr. 2009, sect. 1.d). Selon l'OSAC, certains policiers au Guyana ont été impliqués dans des activités criminelles et ils sont nombreux à aider et à protéger des criminels ou à accepter des pots-de-vin de leur part (É.-U. 27 août 2009).

Selon Freedom House, le [traduction] « clivage racial » nuit à l'exécution de la loi au Guyana; de nombreux Indo-Guyaniens se plaignent d'être les victimes de criminels afro-guyaniens et de ne pas être convenablement protégés par une force policière majoritairement composée d'Afro-Guyaniens, alors que de nombreux Afro-Guyaniens considèrent que la police est au service du programme d'un gouvernement principalement dirigé par des Indo-Guyaniens (Freedom House 2009).

Des sources signalent que la GPF manque de ressources pour lutter efficacement contre les crimes graves (É.-U. 22 avr. 2009; ibid. 25 févr. 2009, sect. 1; Stabroek News 20 août 2009; É.-U. 27 août 2009). Stabroek News souligne que les conditions de travail et les salaires dans les forces policières ne sont pas suffisamment bons pour attirer un personnel qualifié (20 août 2009). L'OSAC affirme que la police patrouille rarement dans les rues et qu'elle ne répond pas rapidement aux appels d'urgence (É.-U. 27 août 2009). L'AFP signale que lors de l'attaque à Lusignan, en janvier 2008, un certain nombre de villageois se sont plaints du fait que la police est arrivée une heure après les fusillades (AFP 26 janv. 2008).

Freedom House affirme que le système judiciaire du Guyana est indépendant, mais qu'il est gêné par le manque de personnel et de financement (Freedom House 2009). De même, l'INCSR décrit le système judiciaire comme [traduction] « surchargé et inefficace » (É.-U. 27 févr. 2009, sect. 2). Les Nations Unies signalent que des ONG et des membres de la communauté s'inquiètent des abus de pouvoir, comme les détentions arbitraires sans procès ainsi que la torture, les mauvais traitements et les décès en détention (Nations Unies 27 févr. 2009, paragr. 70). L'Association pour les droits de la personne du Guyana (Guyana Human Rights Association – GHRA) a fait état de cas d'allégations de brutalité policière (CUSO-VSO 30 juill. 2009; Al Jazeera 27 juill. 2009) et de torture (Global Insight 22 juill. 2008). The Miami Herald signale qu'un suspect, accusé d'avoir été impliqué dans le meurtre de l'ancien ministre guyanien de l'Agriculture en 2006, est décédé en détention en juillet 2009, suscitant ainsi des allégations selon lesquelles il a peut-être été empoisonné; la cour a récemment rejeté sa confession, qui aurait été obtenue par la force (26 juill. 2009).

Des sources affirment que les dépenses du gouvernement pour lutter contre le crime ont augmenté (CMC 7 août 2008; Stabroek News 30 mai 2009). Selon le ministre des Affaires intérieures (Home Affairs), Clement Rohee, les fonds additionnels visent à améliorer les moyens institutionnels et technologiques des forces policières et des services communs (ibid.). La CMC signale qu'en 2008, le gouvernement a approuvé l'octroi de plus de 100 millions de dollars guyaniens (491 091 dollars américains) à la GPF pour l'achat d'équipement médico-légal, d'armes et de munitions; en 2007, 56 millions de dollars guyaniens (275 571 dollars américains) ont été dépensés en équipement pour la GPF (CMC 7 août 2008).

L'INCSR affirme qu'en 2007, le gouvernement a commencé la mise en oeuvre d'un plan pluriannuel de réforme du secteur de la sécurité de cinq millions de dollars américains financé par le Royaume-Uni, mais qu'il a fait [traduction] « peu de progrès » en ce qui concerne les dispositions clés (É.-U. 27 févr. 2009, sect. 3). Stabroek News souligne que grâce à ce plan, la GPF a été équipé de nouveaux ordinateurs, de nouvelles caméras, de nouvelles jumelles, et d'autres pièces d'équipement, et des consultants ont donné de la formation et des conseils en matière d'organisation (20 août 2009). Global Insight affirme que le Guyana a accordé une somme de 7,6 millions de dollars américains en 2008 et a reçu un prêt de 25 millions de dollars américains de la Banque interaméricaine de développement (BID) en juin 2006 afin de moderniser le système judiciaire; toutefois, Global Insight a déclaré qu'en date de 2008, les progrès étaient [traduction] « lents » (Global Insight 28 févr. 2008). Selon l'INCSR, une [traduction] « stratégie nationale cohérente et établissant un ordre de priorité en matière de sécurité » fait défaut au Guyana (É.-U. 27 févr. 2009, sect. 2). Deux sources signalent qu'en date de 2009, le gouvernement n'avait pas adéquatement mis en oeuvre les réformes de sécurité proposées (Freedom House 2009; EIU 16 avr. 2009).

Protection offerte par l'État aux témoins

Parmi les sources qu'elle a consultées, la Direction des recherches n'a trouvé que peu d'information sur les programmes de protection des témoins au Guyana. En 2008, le Guyana a modifié la loi sur la preuve (Evidence Act), permettant ainsi d'accepter des documents audio ou vidéo de la part de témoins comme éléments de preuve lorsque qu'un témoin ne peut pas se présenter en personne, et des amendements ont été apportés au projet de loi sur la procédure en matière de droit pénal (Criminal Law Procedure Bill) qui permettent la négociation de peine et l'utilisation de déclarations et d'autres documents écrits en l'absence de témoins (CMC 19 oct. 2008). Selon la CMC, la GPF a accueilli favorablement la nouvelle législation permettant aux témoins de faire leurs déclarations par vidéo et par écrit, car [traduction] « "les gangs de criminels sont souvent violents, intimidants et menaçants à l'égard des témoins" » (ibid.).

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais prescrits. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile. Veuillez trouver ci-dessous la liste des autres sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.

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Autres sources consultées

Sites Internet, y compris : Amnesty International (AI), Center for Public Integrity, European Country of Origin Information Network (ecoi.net), Guyana Police Force (GPF), Guyana Government Information Agency (GINA), Human Rights Watch (HRW), International Crisis Group, International Drug Policy Consortium, Interpol, Nations Unies – Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), Nations Unies – Refworld.

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