En attendant la réponse

Une fois que vous aurez présenté toute la documentation requise et que vous aurez assisté à l’entretien, le personnel du Bureau de l’Asile (Subproceso de Refugio) émettra une recommandation attestant si vous remplissez les conditions pour être reconnu comme réfugié ou pas. La Commission des Visas Restreints et des Réfugiés étudiera cette recommandation et prononcera une décision d’approbation ou de rejet de votre demande.

Si le statut de réfugié vous est octroyé, vous devrez faire les démarches nécessaires pour obtenir votre carte d’identité migratoire dans le pays. Ce document atteste de la protection qui vous est accordée par le Gouvernement costaricien et vous pourrez jouir de tous les droits sociaux, économiques et culturels au même titre que les citoyens costariciens. Si en revanche votre demande d’asile est rejetée, vous avez le droit de faire appel de cette décision.

En tant que demandeur d’asile la Loi indique qu’il est de votre responsabilité de suivre l’avancé de la procédure en vous présentant régulièrement auprès de la Direction Générale de l’Immigration (DGME) ou auprès du Tribunal Administratif Migratoire (Tribunal Administrativo Migratorio) (TAM), dans le but de vous informer sur l’état de votre demande d’asile.

Vous devez toujours être joignable et disponible tant pour la DGME que pour le TAM (suivant votre cas). Vous avez l’obligation de donner et d’actualiser votre numéro de téléphone (mobile et domicile) et de fournir un numéro de fax pour recevoir d’éventuelles notifications. Vous devez immédiatement informer ces instances en cas de changement de numéro de téléphone ou d’adresse.

Si vous ne respectez pas cette obligation et qu’il est impossible de vous contacter pour vous informer de la décision prise concernant votre demande d’asile, votre dossier pourrait être archivé. Par conséquent, vous pourriez manquer le délai dont vous disposez pour faire appel en cas de rejet de votre demande. Si cela arrive, vous vous trouverez dans une situation migratoire irrégulière et vous pourriez être déporté dans votre pays.

Les organisations sont là pour vous aider et vous conseiller dans votre procédure de demande d’asile, mais souvenez-vous qu’il est de votre devoir de maintenir le contact avec elles et d’être joignable.

Vous devez savoir que trois mois après avoir commencé votre procédure de demande d’asile et si vous n’avez pas reçu de notification de décision, vous pouvez demander un permis de travail dans le pays. Le décompte des trois mois se fait à partir du moment où vous avez remis tous les documents requis pour votre dossier.

La demande de permis de travail sera étudiée par le Bureau de l’asile rattaché au Bureau de l’Immigration. Celui-ci pourra demander à la Direction Générale de vous remettre un document provisoire comportant le droit de travail. Avec ce document, vous pouvez effectuer tout type de travail en tant que salarié, ou travailler de manière indépendante, en respectant la législation locale.