A Chétimari, le drame se répète
Gagamari est un village sur la route goudrounée entre Diffa et Zinder, à seulement une demi-heure à l’ouest du chef lieu de la région de Diffa. En Novembre 2014 des milliers des réfugiés en provenance de Damasak au Nigéria voisin ont été accueilli ici. Depuis le mois d'avril les forces de la coalition nigéro-tchadienne ont d'abord libéré et en suite gardé Damassak . Aujoud'hui le drame de Novembre se répète.
C’est le cas de Ya Gaptia Kiari, âgée de 40 et mère de 7 enfants. « Nous venons juste d’arriver de Damassak. C’est la deuxième fois que je trouve refuge à Chétimari et c’est parce que nous avons été bien accueillis lors de notre première venue que nous sommes revenus ici. Nous nous sentons en sécurité ». Ya Gaptia Kiari explique pourquoi elle et sa famille étaient rentré au Nigéria et pourquoi les voilà aujourd’hui revenus : « il y a quelques temps, nous avons rejoint Damassak après que les dignitaires de la région nous aient invités à rentrer, ce que nous avons fait. Mais à notre grande surprise les attaques ont encore repris faisant fuir tout le monde ».
A l’heure actuelle, difficile de savoir combien de personnes ont rejoint le Niger depuis Damassak. Ils seraient plus de 2,000 uniquement à Chétimari. Beaucoup ont rejoint directement, et discrètement, les familles locales qui les avaient hébergés lors de leur premier séjour au Niger.
Selon la presse internationale et les reseaux sociaux le départ des militaires nigériens et tchadiens, partis sans relais des forces nigérianes, puis à cause d’une attaque des insurgés profitant du vide laissé, sont à l'origine de ce mouvement des réfugiés. Selon les mêmes sources les habitants de Damassak fuient depuis plusieurs jours le Nigeria pour venir au Niger, à 20 km de distance, au niveau des villages de Chétimari et Gagamari. L'e ‘HCR est les autres agences du Système des Nations Unies n’ 'ont pas pui s’’ y rendre.
Depuis plusieurs jours, une recrudescence des activités des insurgés est enregistrée des deux côtés de la frontière.
Ce temoignange a été récolté par une équipe d’ International Rescue Committee (IRC) car l'e 'HCR est les autres agences du Système des Nations Unies n’ 'ont pas pui s’'e rendre à Gagamari et Chetimari.