UNHCR Niger

This question is on everybody’s mind: how many displaced (both Nigerian refugees and Niger nationals who previously lived in Nigeria) live in Diffa region? Figures vary widely – the reason being that there are different lists but no complete and verified data base. Therefore, the Civil Registry Department (Direction Régionale de l’Etat Civil, DREC) of Diffa region launched a census operation on 1 December. This is the first comprehensive census in the area since Septembre 2013. The census is funded and technically supported by UNHCR. The first site the census teams chose is Gagamari. There, the recent arrivals from Damassack and Doutsi in Nigeria have been temporarily settled. The census is the first phase of a much longer and complex process which will only end once all displaced have been registered and received identity documents. At the moment only 20% of the displaced from Nigeria can show documents that proof their identity. Whether Niger citizens who lived previously in Nigeria, or Nigerian refugees – both groups require IDs for their protection in an highly unsecure area. Meanwhile, the National Refugee Commission (Commission Nationale d’Egibilité au statut de réfugié, CNE) is getting ready to register and accommodate the Nigerian refugees in three temporary sites (refugee camps) in Diffa region.

Cette question tout le monde se la pose : combien de déplacés (retournés nigériens et réfugiés nigérians) vivent dans la région de Diffa ? Les chiffres varient car il existe plusieurs listes mais aucun registre complet et cohérent. Pour cette raison la Direction Régionale de l’Etat Civil (DREC) de Diffa a lancé le 1er décembre un recensement des déplacés en provenance du Nigeria. C’est le premier recensement exhaustif dans la zone depuis septembre 2013. Le recensement est financé et appuyé techniquement par l’UNHCR. Le premier site concerné est celui de Gagamari, site où les personnes récemment arrivées de Damassak et Doutsi ont été installées temporairement. Le recensement est la première étape d’un processus plus long et plus complexe devant aboutir à la documentation de tous les déplacés. A l’heure actuelle seul 20% des déplacés disposent de document leur permettant d’attester de leur identité. Tant les retournés nigériens, qui vivaient depuis des années au Nigeria, que les réfugiés nigérians, tous ont besoin d’une pièce d’identité pour leur protection dans un contexte hautement insécurisé. En parallèle, la Commission Nationale d’Eligibilité au statut de réfugié (CNE) se prépare à enregistrer et accueillir les réfugiés nigérians dans trois sites temporaires (camp de réfugiés) dans la région de Diffa.