« Nouveaux visages » pour le bureau de l’UNHCR

Nouveau décor pour orner la façade du bureau de l’UNHCR à Niamey. Après une fresque qui symbolisait l’accueil et la solidarité de peuple Nigérien, place aujourd’hui à une série de portraits de réfugiés maliens réalisés par Titouan Lamazou, artiste UNESCO pour la Paix, lors de son séjour au Niger en 2014 et présentés dans son ouvrage « Retour à Tombouctou » (http://www.titouanlamazou.com/en ). L'opération de l’UNHCR au Niger remercie chaleureusement Titouan pour nous laisser faire vivre ses œuvres en plein Niamey et l’invite à se rendre prochainement à Diffa pour continuer à mettre en valeur les visages et les vies.

Pour voire d’autres œuvres de Titouan Lamazou réalisées lors de son séjour au Niger : http://unhcrniger.tumblr.com/Titouan

Niger’s structural dependence on Nigerian markets for grain supply remains a bottleneck for Diffa

People walk in the main market of Diffa, Niger, March 23, 2015. (Photo by Joe Penney/Reuters)


Considering the recent humanitarian crisis and the increased displacement in the region, the Vulnerability Assessment and Mapping (VAM) unit of the WFP Regional Bureau for West Africa, in collaboration with ACF and other partners, launched a regional market assessment around the Lake Chad basin. The assessment was conducted in four countries in the surrounding zones around the Lake: Chad, Niger, Nigeria and Cameroon. In Niger over a period of 10 days, WFP, Government and partners (SIMA, IRC, Save the Children, ACF, and OXFAM) collected market information with a total of 158 traders in 23 markets were interviewed.

Cereal supply dropped between Nigeria to Niger
Niger’s structural dependence on Nigerian markets for grain supply remains a bottleneck for the Diffa region in 2016. The harvest in Nigeria is generally considered “good” by the interviewed ac-tors. With the closing of Damassak market in Nigeria, the incoming grain flows are further West, via the axis: Gashuwa-Geidem-MainéSoroa. Transactions have decreased following security measures (closure of border points for all-terrain trucks) in the southwestern strip of the region, to minimize the risk of boko haram attacks.

According to traders interviewed, the change in supply routes has caused transports cost to increase. The axis of Kablewa has not been operational since the recent explosion of a mine on a military vehicle, limiting the cereal flow between the two countries. In Bosso, grain supply level has decreased due to low demand, particularly after the recent internal displacement of populations towards Yebi town. Cereal buffer stocks of wholesalers in Guigmi, Kablewa, Bosso, and Kindjandi on the central market of Diffa has helped to partially stabilize price levels. Cereal supply is steadily increasing in Diffa market (800 tonnes per week) and in Mainé Soroa, due to ongoing food assistance interventions resulting from increased presence of refugees and IDPs. Simultaneously, a constant decline in exports of animals, peppers, and fish towards Nigeria is affecting overall commercial activities. Live-stock flows around the Lake are also affected from the ongoing conflicts.

Limited price increases observed in Maine and Guigmi
Demand and cereal prices are increasing between Mainé and Guigmi. However, in the southwest part (Djajéri-Goudoumaria-Kilakam-Bouti), a general price stability was noted. The observed increase in demand and prices is attributed to seasonality, increased presence of displaced people, and cash distributions. 37% of retailers say they had fewer customers in January 2016 compared to January 2015, while 31% believe the opposite is true. With constant arrival of IDPs and refugees, the creation of circumstantial markets is on the rise. For example, Yebi market is now considered to be larger than the market in Bosso.

In a number of markets, many IDPs are becoming merchants. For example, in Bosso, most retailers are refugees (approximately 70 percent) and in Yebi, all women involved in the grain retail business are refugees.

40 percent of interviewed transporters indicate to have “suspended their activities”
A first review of responses suggests that 41 percent of carriers say they opted to “suspend their activity” due to insecurity. 33 percent of interviewed transporters used different trading routes. Similarly, 26 percent of interviewed traders say they have resorted to unusual strategies to cope with rising prices and supply problems.

Terms of Trade between Goat and Millet remain volatile
Other livelihoods are suffering as well, especially for pastoralists who have to sell goats to buy millet and are facing erratic trade conditions with constant variation in cattle value.





Cereal price increases will be observed in the coming months, while supply continues to decrease
Increased seasonal demand, reinforced by the presence of dis-placed people and monetized interventions, will be observed in the coming weeks mainly in Mainé, Diffa and Bosso N'guigmi. Almost half of the interviewed traders think that demand will increase in the coming six months. At the same time, 21% of traders believe supply will decrease during the same period.
WFP/ March 2016


Jhonel est un slameur nigérien. Il y a quelques années, il écrivait un slam sur les réfugiés à travers l’Afrique: « Je pars d’ici ». C’était avant que son pays en accueille à son tour. L’UNHCR Niger s’est rapproché de Jhonel, pour donner une place aux réfugiés nigérians et maliens dans son texte, et de la musicienne Laetitia Cécile afin qu’ils retravaillent ce slam en musique.
Au milieu du flot de vidéos, photos et autres articles de presse qui visent à rendre visible les problématiques des réfugiés mais qui se perdent dans la masse d’information, l’empathie est difficile. La musique est un autre levier. Nous laissons à vos oreilles le soin de vous toucher. Le 20 juin se célèbre la « Journée Mondiale des Réfugiés ».
Auteur et Voix: Jhonel
Compositeur et Piano : Laetitia Cécile
Mixage: David Octor

Musique, réflexion et poésie au menu de la Journée Internationale de la Femme à Niamey


Comme partout à travers le monde, la Journée Internationale de la Femme était fêtée le 8 mars au Niger. Le thème de cette année était : « Autonomisation de la femme – Autonomisation de l’humanité : Imaginez ! ». Dans ce cadre l’UNHCR a organisé des festivités dans toutes les zones au Niger où sont présentes les réfugiées. A Niamey, s’est tenue une après-midi de musique et de réflexion autour de la participation des femmes dans les structures de leadership et de la situation particulière des femmes, et des filles, réfugiées. Entre les interludes artistiques, la parole était prise par les femmes notamment Haja, représentante des femmes réfugiées artisanes de Niamey, qui mettait en avant la force du collectif dans les groupements féminins ; ou encore Awa, jeune réfugiée de 17 ans, qui partageait avec le public un poème écrit pour l’occasion « Femme d’angoisse, femme d’abondance, femme d’amour, femme de souffrance ; je te chante et je te bénis, et je te chanterai toute ma vie ». Pour écouter l’intégralité du poème de Awa : cliquez sur la vidéo.

Echo des Zones d’Accueil des Réfugiés… depuis Niamey


Aminata Margada et Abderrahmane Ag Mohamed ©UNHCR / Benoit Moreno

Le 16 février se tenait à Niamey l’atelier de planification de l’UNHCR pour les réfugiés maliens pour l’année 2016. Pour cette grande « messe », les représentants des réfugiés s’étaient déplacés dans la capitale nigérienne. Parmi eux, Aminata Margada, représentante des femmes réfugiées de la Zone d’Accueil des Réfugiés de Tazalite, et Abderrahmane Ag Mohamed, membre du comité central de la Zone d’Accueil des Réfugiés d’Intikane. L’occasion était donnée de discuter avec eux de certains sujets.

L’évolution de leur situation
Aminata : « Depuis notre arrivée, il y a eu beaucoup d’évolutions positive au niveau de l’eau, de l’hygiène, de l’éducation. Mais maintenant nous faisons face à deux problèmes. Le premier est que Tazalite est frappé par la sècheresse. Les pâturages se sont dégradés. Avant à 5 km on trouvait de l’herbe, plus maintenant ce n’est plus le cas. Certains ont des troupeaux au Mali mais ne peuvent pas les faire venir car il n’y a pas de pâturage. Nous avons le même problème pour trouver du bois. L’environnement s’est détérioré depuis notre arrivée. Le second problème est que nos jeunes s’impatientent, ils vivent mal le manque d’activités. Ils désirent un destin qu’ils ne trouvent pas ».
Abderrahmane : « Notre situation s’est améliorée depuis le début. Quand nous sommes arrivés, nous avons pu reprendre une activité. Nos animaux nous ont beaucoup aidés pour ça. D’autres ont développé des activités économiques et ont créé un marché. Depuis notre arrivée, on a pu retrouver petit à petit une forme d’autonomie. Mais cela reste dur pour ceux qui ne peuvent pas mener d’activité économique.
La réduction des rations alimentaires
A la fin de l’année 2014, l’amélioration notable de la situation alimentaire dans les zones d’accueil des réfugiés a permis de réduire de moitié la ration alimentaire de plus de deux tiers des réfugiés. Les plus vulnérables continuent de recevoir la totalité de la ration alimentaire.
Aminata : « Au début cela a été un coup dur. Mais nous sommes arrivés à comprendre que l’assistance ne peut pas toujours continuer et que notre situation s’était améliorée. Le problème auquel nous faisons face n’est plus le problème d’argent mais l’accès au marché pour pouvoir acheter de la nourriture. Ceux qui tenaient les commerces à proximité de la Zone d’Accueil des Réfugiés étaient les nigériens retournées du Mali. Maintenant ils ne sont plus dans la ZAR et les commerces non plus ».
Abderrahmane : « Quelque part c’est normal que l’on réduise nos rations alimentaires. Si on arrive à vivre malgré la réduction, cela veut dire que cela va. On comprend aussi qu’il y a moins de fonds disponibles pour nous. Mais il y a encore beaucoup de personnes vulnérables pour lesquelles on ne peut pas réduire la ration ».
La perception de la vie dans les camps de Tillabéry
Aminata : « Les réfugiés qui sont dans les camps sont moins libres et c’est là que commence l’autonomisation. Un troupeau qui est au Mali n’est pas un troupeau sur lequel tu peux t’appuyer. Mais des fois, je me dis que leurs conditions de vie sont plus supportables car ils sont à côté des activités et des commerces. Pour autant, nous avons créé notre propre organisation ici et je ne souhaiterai pas être dans un camp ».
Abderrahmane : Notre vie à Intikane s’améliore mais je pense que celle des réfugiés dans les camps se dégrade. Si tu es éleveur nomade et réfugié, vivre dans un endroit comme Intikane est la meilleure solution. Dans une zone d’accueil, tu peux te déplacer en fonction des saisons et des besoins de tes animaux. Tu es libre. Ceux qui sont dans les camps sont des prisonniers qui dépendent de l’assistance.
L’avenir
Aminata : Je ne crois pas que les pourparlers vont aboutir. Nous savons ce qui se passe chez nous, nous sommes informés. La situation ne cesse de s’aggraver. Chacun renforce sa position. D’un cote la philosophie de l’indépendance se renforce et de l’autre cote le gouvernement se durcit aussi. Ce qui se passe à Alger n’est qu’une mise en scène.
Abderrahmane : Je ne sais pas comment cela va évoluer au Mali. Pour l’instant je ne vois rien qui s’améliore et je pense que les problèmes vont encore durer des années. Mais au bout d’un moment il faudra bien que cela prenne fin et que notre assistance prenne fin aussi

Malian Refugee Women, Tabareybarey camp, Tillabery, Niger. ©UNHCR Victoria Vidal


Les artisans réfugiés maliens face aux problèmes de débouchés Malian refugee’s artisans facing market issues

Parmi les réfugiés maliens, il existe un savoir-faire artisanal à la fois riche et varié. Sculpture, tissage, maroquinerie, bijouterie, forge, autant de compétences qui trouvent leurs origines dans les familles, les clans, les ethnies. A Tin-nahama, Ansongo, Lapzanga, ou ailleurs, tel que le revendique le chef du groupe des sculpteurs dans le camp de Tabareybarey « on ne devient pas artisan, on nait artisan. Soutenir cette tradition et ce potentiel artisanal durant le séjour des réfugiés au Niger s’avérait incontournable tant pour la dignité des réfugiés que pour accompagner un processus d’autonomisation.

Au cours de leur première année de séjour au Niger, un appui avait été réalisé à travers la fourniture de matières premières et de matériel. Ce soutien avait permis de relancer la production. Il avait aussi enclenché un cycle de formation pour les plus jeunes et de perfectionnement pour les adultes.

Mais rapidement est apparu un obstacle qui n’a toujours pas été surmonté : celui de l’écoulement des produits. Ayorou, ville voisine du camp, abrite aussi une véritable tradition artisanale, qui peine aussi aujourd’hui suite à la disparition du tourisme dans la zone. Le groupe des sculpteurs réfugiés racontent la difficulté de vendre des objets d’art dans le pays le plus pauvre du monde. Ceux qui travaillent le cuir s’en sortent mieux mais pas suffisamment pour racheter des matières premières et réenclencher le cercle de la production. Les tisseuses sont dans la même situation. C’est le serpent qui se mord la queue.

En 2015 renforcer l’autonomisation des réfugiés étant la priorité de l’UNHCR, l’accompagnement des artisans va se focaliser entre autre sur cette problématique spécifique des débouchés.

There is a rich and diversified craftsmanship amongst Malian refugees. Sculpture, weaving, leather goods, jewelry, and blacksmithing are skills rooted in families, clans and tribes. In Tin-nahama, Ansongo, Lapzanga and elsewhere « you don’t become a craftsman, you are born a craftsman » says the chief of the sculptors’ group in Tabareybarey refugee camp. To support this tradition and artistic potential during their exile in Niger is essential both for the dignity of refugees and to promote an economic empowerment process.

During their first year in Niger, support was achieved through the provision of raw materials and supplies. This allowed the Malian refugees to launch their craft production and to start a formation cycle for youth and do refresher training for adults.

However, soon enough refugees encountered difficulties when trying to sell the goods they produced on the markets. Indeed, Ayourou which is the closest town to the camp and home to a real craft tradition is deserted by tourists. One of the sculptors explains how hard it is to sell art in the poorest country in the world. The refugees who are making leather goods don’t do better and don’t sell enough to buy raw materials and start again the cycle of production. The weavers are in the same situation. It is the story of the snake biting its tail.

In 2015, empowering refugees remains UNHCR’s priority and the support to refugees will focus, amongst other strategies, on this specific issue of selling artisanal production.

Cameroun, Niger, Tchad : la carte des réfugiés


Les violences dans le nord du Nigeria ont jeté plus d'une centaine de milliers de personnes sur les routes. “Jeune Afrique” fait le point sur les réfugiés au Cameroun, au Tchad et au Niger.
Cliquez ici http://suo.im/iqfdf

Niger : les habitants de Diffa fuient

Diffa, au pli des frontières Nigeria-Tchad-Cameroun, et siège du gouvernorat, continue de se vider de ses habitants. «La nuit de dimanche à lundi pas moyen de dormir avec ces détonations d’armes, ces explosions en ville de 23 heures à 6 heures du matin», expliquait une source ONG jointe par Libération. Lundi les trois autobus du jour ont été pris d’assaut. «J’attendais depuis samedi pour pouvoir monter. Je suis monté épuisé dans un camion de poissons séchés du Nigeria qui fuyait vers l’Ouest. On est tombé à 50 km de Diffa dans une embuscade et sous les feux croisées des militaires. J’ai eu la peur de ma vie», raconte un fonctionnaire territorial. Ce sont ainsi des scènes d’exode qui se succèdent depuis vendredi, date de la première attaque des insurgés en ville. Les plus riches ont fui dans leur voiture, emportant matelas, quelques vivres et électroménager. Un journaliste local ne revient toujours pas de cette image qui dit la panique. Comme cette scène de ce père à moto «qui en a oublié son fils. J’étais derrière lui à moto, moi aussi, et lui ai crié dessus pour lui dire qu’il était parti sans son gosse : il tremblait de honte ne pas s’en être aperçu». Pour lire l'intégralité de l'article :
http://www.liberation.fr/monde/2015/02/10/niger-les-habitants-de-diffa-fuient-boko-haram_1199305


Donors having supported the UNHCR operation in Niger 2014 - Bailleurs ayant soutenu les opérations de l’UNHCR au Niger en 2014

UNHCR funding Evolution: acknowledgement, review and prospects Évolution des financements de l’UNHCR : remerciements, bilan et perspectives

The UNHCR operation in Niger would like to thank all donors for the confidence and support they provided in 2014. The beginning of the new year reminds us to make an assessment of the situation. Economic difficulties in some donor countries, multiplication of large-scale humanitarian crises worldwide, an – as it seems – almost forgotten Malian crisis with little prospects for a positive development, while the displacement crisis in north-eastern Nigeria has yet to be translated into real mobilization: for UNHCR in Niger this situation has led between 2013 and 2014 to a reduction of 29 % of its available funding! At the same time its beneficiary population increased by 140 %, from 60.000 to 145.000 persons.
For 2015, the prospects are unlikely to improve. Among the four major donors of UNHCR, two have already announced a substantial reduction of their contribution. A third ended its direct support altogether. The reduction in funding imposes on us to adapt, to work differently and find innovative solutions. Positive dynamics can and may arise from it. The free choice and dignity of the individual refugee will remain at the center of reflection; providing emergency assistance while achieving durable solutions is the course to maintain.

En ce début d’année, l’opération de l’UNHCR au Niger remercie l’ensemble des donateurs pour la confiance et le soutien qu’ils lui ont apporté au cours de l’année 2014. Mais en ce début d’année, l’heure est aussi au bilan. Difficultés économiques des pays donateurs, multiplication des crises humanitaires de grande envergure, crise malienne oubliée alors que les perspectives d’une évolution positive tendent à s’éloigner, crise nigériane qui ne s’est pas traduite pour l’instant par une réelle mobilisation : pour l’UNHCR au Niger cette situation s’est traduite entre 2013 et 2014 par une réduction de 29% de ses fonds alors qu’en même temps sa population cible augmentait de 140 %, passant de 60,000 à 145,000 personnes.
Pour 2015, les perspectives ne sont pour l’instant guère meilleures. Parmi les quatre principaux bailleurs de l’UNHCR, deux ont déjà fait état d’une réduction de leur contribution. Un troisième a mis fin à son soutien direct. Pour autant, la réduction des financements imposent de s’adapter, de travailler autrement et de trouver des solutions innovantes. Des dynamiques positives peuvent et doivent en découler. Le choix et la dignité des réfugiés au centre des réflexions, assurer une assistance d’urgence tout en concrétisant les solutions durables : tel est le cap à maintenir

Le Gouvernement du Niger et le HCR à la rencontre des réfugiés venus du Nigeria et installés dans la région de Diffa au NigerBBC AfriqueVersion française20 Plays

Le Président de la Commission Nationale d'Eligibilté au Statut de Réfugié et le Représentant du HCR au Niger vont à la rencontre des personnes fuyant les violences dans le Nord Est du Nigéria. Ces réfugiés sont installés dans la région de Diffa où en mi-janvier, plus 1600 personnes sont arrivées à Guesseré. Au total, la région accueille environ 40000 personnes en provenace du Nigéria depuis le 14 Mai 2013.
BBC Afrique, 13 février 2014