Around 500 Fulani herders, traveling with an estimated 10,000 heads of cattle, left Mali and returned to their native Niger as a result of inter-communal tensions in Gao region (north of Mali).
During the night of 17-18 November 2013, family members of a Touareg community leader were killed near Ansongo (Gao region, northern Mali). These events led to inter-communal tensions, even retaliation against members of the Fulani ethnic group.
The governor of Tillabery region, UNHCR and other partners carried out on 26 and 27 November two quick evaluation missions on the Niger side of the border with Mali in the area surrounding the location of Inates. These joint missions met around 50 families representing some 500 persons (including 387 children) traveling with their animals. These nomads (Fulani in English / Peulh in French) seasonally cross the border in search of grazing grounds for their cattle. They were in Mali when the murder happened and decided to immediately migrate back to Niger as they feared retaliation against their community.
In Inates, they found security indeed, but the humanitarian situation is precarious as resources for both humans and animals become strained. Water is one critical need, as the single borehole available in does not supply enough water. Food aid and capacitating the local health center to provide essential healthcare and vaccination are also a priority. UNHCR and partners are looking into ways to provide relief assistance and monitoring further displacement in the area.
The incident shows the volatility of the security situation still prevailing in northern Mali.
Children represent the vast majority of the displaced: 387 of them including 110 under the age of 5, have crossed into Niger with their families and livestock, interrupting their seasonal pastoralist migration routes./Inates, Tillaberi region/27 November 2013/UNHCR.
For the second time this year, UNHCR Niger hosted a technical team of the German multinational company SAP which is specialized in enterprise software and software-related services. The SAP team spent most of its time with UNHCR and NGO counterparts on software solutions that will ease access of refugees to services, for example by using phones and eMails rather than standing in line waiting. They are also developing a common software for all service providers in the One-Stop-Shop in Niamey, a center to deliver protection and assistance to urban refugees. This technology initiative supported by UNHCR Innovation plans to modernize service delivery in the areas of education, health, and assistance to the most vulnerable refugees.
But the SAP team went further: before traveling to Niger they collected boxes full of children’s clothes from their fellow workers in Germany and Switzerland. Team leader Jörg Forker then went to Mangaizé camp in order to hand the kid’s wear over to UNHCR. This gesture was not foreseen in the “Terms of Reference” of the software project. It came as a surprise not only to refugees, but to UNHCR as well, and moved all of us. The distribution of clothes to the children is scheduled today Monday 25 November 2013.
SAP team leader Jörg Forker hands over the donation to Zeinabou Amadou, UNHCR Community Services Assistant. /UNHCR/Mangaize refugee camp/21 November 2013
On distribution day, many parents were delighted to try on new clothes to their children. Babywear was particularly appreciated, especially now in November with temperatures cooling down to 25C (at night!). In the picture, UNHCR and partner staff (Zeinabou Hamadou, Audrey Lessard-Fontaine, M. Bah) with three of the refugee children that benefitted from the SAP donation./UNHCR/Mangaize refugee camp/25 November 2013
Le 20 novembre a été une journée festive pour M. Omar Ag Ahmad : chef de famille et père de 2 enfants, il a remis son attestation de réfugié aux équipes du HCR et de la CNE présentes sur le camp de Mangaize, car il a décidé de rentrer au Mali. Originaire de Ménaka, il a quitté sa ville natale en 2012 à cause du conflit. Aujourd’hui, il fait partie des premiers à bénéficier de la facilitation du rapatriement par le HCR et son partenaire gouvernemental, la CNE. Il nous dit que la situation s’est améliorée et que son souhait est de rentrer chez lui, auprès des siens. La première chose qu’il veut retrouver une fois de retour au pays ? Sa maison nous dit-il, et son métier de tailleur-couturier dans son village, afin de reprendre une vie normale.
M. Omar Ag Ahmad, sa femme et ses deux enfants viennent d’émarger la liste biométrique pour le rapatriement au Mali/20 novembre 2013/ Camp de réfugiés de Mangaizé, Niger/A. Belaskri/UNHCR
Ce jour-là, M. Karl Steinacker, Représentant du HCR et les autorités nigériennes représentées par M. Adamou Namata, Préfet du département de Ouallam, ont lancé le démarrage officiel de la facilitation du rapatriement des réfugiés maliens au camp de réfugiés de Mangaize. En échange de leur attestation de réfugié, les candidats au retour ont reçu un formulaire de rapatriement volontaire, un document important leur servant de document de voyage pour faciliter leur passage à la frontière. Au camp de Mangaize, quelques 250 réfugiés, regroupés dans 52 ménages, sont les premiers à bénéficier de la facilitation du retour. Dans les trois camps de la région de Tillabéry, ils sont à ce jour environ 5.000 réfugiés soit plus de 1.000 familles à avoir sollicité l'assistance de l'UNHCR et de la CNE pour un retour volontaire vers des zones suffisamment sécurisées avec des départs échelonnés jusqu'à la fin de l'année.
© UNHCR / A. Bah / 06 novembre 2013
A l’image des autres innovations dans les camps des réfugiés au Niger, le HCR a lancé, le 6 novembre 2013, la distribution du Gaz dans le Camp d’Abala en présence de la CNE, d’ACTED partenaire gestionnaire du camp, de la SONIHY, le fournisseur du Gaz et du Comité des Réfugiés.
La première bouteille de Gaz a été remise par la CNE, la deuxième par le HCR et la troisième par ACTED, représenté par son directeur pays.
Le gaz a été retenu, il faut le rappeler, comme source d’énergie principale au niveau des différents camps de réfugiés en vue notamment de la protection du couvert végétal soumis à une forte pression. Cette décision a été prise par le HCR à l’issue d’une phase test pilote incluant le pétrole, le charbon et le gaz. Cette opération permettra de donner du gaz à 1873 ménages dans le camp d’Abala. Chaque ménage recevra un ensemble bouteille de gaz de 6 kg et foyer, un brûleur, un coffret de sécurité accompagné d’un cadenas et un allumeur. 2500 bouteilles et autant d’accessoires sont mis à disposition pour cette opération.
Pour lutter contre les accidents, 12 brigadiers anti-feu ont été formés et répartis dans les différents quartiers du camp.
Chacun des bénéficiaires, préalablement formé dans l’utilisation de cette source d’énergie, recevra sa dotation dans son abri dans un espace aménagé. Les agents de distribution suivis d’une charrette chargée de bonbonne de gaz passent d’abri en abri pour la livraison qui se poursuivra dans les jours à venir.
© UNHCR / A. Bah / 06 novembre 2013
© UNHCR / A. Bah / 06 novembre 2013
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Although belatedly, schools have now re-opened in all the camps in Tillaberi and in the refugee hosting area of Intikane. On 7th October, Mangaize held a colourful ceremony bringing together parents, teachers and students. A total of 476 pupils, 233 girls and 243 boys registered during the first week. Registration is still ongoing and more students continue to join the classes.
Students, parents and teachers in Mangaize during the school opening ceremony on 7 October 2013
In Intikane, school opened for the first time on Friday 8th November. Previously, only catch up classes had been held in August. During that time, 613 pupils had been targeted, 340 boys and 273 girls. All these pupils have already taken part in the pre-registration.
The ceremony held on Friday 8th November brought in high dignitaries to the school including the Governor of Tahoua , the Regional Director for Education of Tahoua, the Mayor of Tahoua, the Head of UNHCR Field Office as well as other invited guests. This occasion helped sensitize the refugee population on the need for children’s education.
Students in Intikane
Le créateur Alphadi (2ème à gauche) avec les trois Top Models c. UNHCR/B. Amaria/ 8 Novembre 2013
9:00 arrivés à Niamey la veille au soir, les réfugiés passent au bureau du HCR pour rencontrer l’équipe qui va les accompagner dans l’aventure du FIMA. Ils sont trois à s’être inscrits, motivés pour vivre cette nouvelle expérience: Jamila, 19 ans, originaire de la ville de Gao où elle a fait des études professionnelles « Eaux et Forêts » au Mali. Elle vit depuis un an dans le camp de Tabareybarey, elle y travaille comme agent communautaire. Binta, la benjamine de 17 ans, est originaire de Ménaka et vit depuis un peu plus d’un an au camp de Mangaizé. Au Mali, elle a arrêté l’école il y a plusieurs années, et maitrise moins bien le français. Youssouf, âgé de 19 ans, est originaire d’un village autour de Gao. Il a commencé des études de comptabilité au Mali qu’il n’a pas pu poursuivre. Il vit au camp de Tabareybarey depuis près d’un an.
10:00 première réunion de travail avec le FIMA. Un formateur est là pour leur apprendre à défiler sur un podium, les répétitions se poursuivent.
16:00 essayage des tenues prêtées par des stylistes nigériens, shopping pour les accessoires, coiffage, maquillage au Grand hôtel de Niamey.
20:00 rendez-vous au centre culturel franco-nigérien. Jamila nous annonce qu’elle a appelé sa mère car elle ne se sent pas bien et veut rentrer. On s’installe à la cafeteria pour discuter, elle avoue qu’elle a peur de ne pas y arriver, elle ne se sent pas prête et préfère abandonner. On la rassure et on la laisse réfléchir, la décision lui appartient. Quelques minutes plus tard, elle rappelle sa mère, elle a finalement décidé de rester!
20:45 on passe aux coulisses et on se dépêche pour se préparer, c’est le fourmillement dans la loge des artistes, Jamila n’est pas encore habillée, Binta doit vite apprendre à marcher avec des talons hauts.
21:00 L’amphithéâtre du CCFN est plein à craquer, la musique bat son plein, le public est très animé. Les caméras sont là pour une retransmission TV en direct, le stress monte, le jury et M. Alphadi sont en première ligne…Le défilé en tenue traditionnelle commence, l’une après l’autre chaque mannequin entre en scène, au tour de Binta de faire ses premiers pas sous les projecteurs, elle porte une tenue Djerma bleue. Elle est grande, resplendissante, mais défile la tête baissée. Jamila lui emboite le pas, elle fait son apparition avec une tenue touareg qui rappelle ses origines nord-maliennes.
Puis vient le tour des garçons, Youssouf entre en scène fier avec son turban bleu indigo qui lui couvre une partie de son visage et habillé d’un costume traditionnel bleu clair.
De retour dans la loge, alors que les autres jeunes filles éclatent de joie, Binta et Jamila semblent à peine réaliser ce qui vient d’arriver, elles ne parlent pas beaucoup et paraissent encore intimidées. Dans les vestiaires des garçons, Youssouf reçoit les accolades de ses nouveaux camarades qui le félicitent pour sa prestation réussie.
21:30 Très vite il faut se changer et s’habiller en tenue de ville. La solidarité joue dans les vestiaires, une jeune Nigérienne prête un collant à Binta, et elles s’empressent pour les dernières retouches.
22:00 C’est l’heure de remonter sur scène. Binta défile avec plus d’assurance et ne laisse pas paraitre ses inquiétudes. Après elle, Jamila fait son entrée mais éblouie par toutes les lumières, elle ne voit plus le parcours marqué sur le sol. Elle avance et improvise sous les applaudissements du public. Vient le tour des garçons. Youssouf fait son apparition sans son turban et dévoile son visage, on le découvre sous un autre style, moderne et décontracté, avec Jean, T-Shirt et cheveux longs attachés.
23:00 Après un petit concert, c’est le troisième et dernier défilé en robe de soirée pour les filles et costume pour les garçons. C’est le grand moment attendu par tous. Jamila et Binta ne veulent pas faire de faux pas et posent des questions aux filles qui les aident volontiers. Les langues se sont déliées, les visages sont maintenant plus ouverts grâce aux regards et gestes bienveillants des autres candidates. Les filles défilent cette fois plus détendues. On voit Jamila faire un large sourire au jury, elle a enfin dépassé son trac!
23:40 Le jury se retire pour délibérer… Mr Alphadi rencontre nos trois mannequins. Il leur parle en Tamashek et ils parlent de leurs origines communes, Gao, Ménaka, lui-même est né à Tombouctou…Il les félicite pour leur courage et leur beau travail. Il les invite à répéter pour se préparer au FIMA à la fin du mois et défiler parmi les professionnels internationaux originaires de plus de 18 pays.
23:55 tous les mannequins sont sur scène, les résultats sont annoncés, les deux gagnants nigériens sont acclamés par le public: ils ont gagné leur ticket pour défiler pendant le FIMA et représenter le Niger aux côtés des autres pays…Le Mali sera bien représenté avec la participation spéciale des jeunes réfugiés.
En fin de soirée, Binta, la plus jeune, se révèle être la plus émue, elle a les yeux embués de larmes. Jamila est heureuse d’avoir saisi sa chance et de ne pas avoir manqué cette opportunité. Elle promet qu’elle va s’entrainer pour être au top pour le FIMA.
00:30 on rentre à l’hôtel se reposer après une longue journée pleine de rebondissements… Une journée pas comme les autres pour les jeunes réfugiés: loin du camp, ils ont partagé aux cotés des jeunes nigériens de leur âge des moments de joie et de fête. Ils ont aussi appris à défiler en public, et ont dépassé leurs peurs pour vivre une expérience inoubliable. Ils ont des images, de la musique plein la tête…Jamila nous demande déjà les photos. Les jours suivants Jamila, Binta et Youssouf continueront à vivre leur rêve du FIMA. Nos jeunes apprentis mannequins défileront bientôt parmi les grands.
Passage de Youssouf du camp de Tabareybarey. UNHCR/ B. Salissou/ 8 Novembre 2013
Défilé des mannequins en tenue traditionnelle. UNHCR/ B. Amaria/ 8 Novembre 2013
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Les autorités régionales de Diffa estiment que le nombre de personnes déplacées qui ont fui les trois Etats du nord du Nigéria (Borno, Yobe et Adamawa) sous état d'urgence et qui ont pénétré en territoire Nigérien s’élèvent à 37.000. Les résultats du recensement publiés par la Direction Régionale de l’Etat Civil et des Réfugiés de Diffa (DREC), montrent que le nombre de ressortissants nigériens rentrés dans leur pays s'élève maintenant à 29.000 tandis que le nombre de réfugiés nigérians a atteint les 8.000. En outre, un autre recensement de la Croix-Rouge nigérienne fait état de 150 ressortissants de pays tiers.
Le recensement effectué par la Direction Régionale de l’Etat Civil a couvert 19 zones et, par conséquent, est beaucoup plus large que les précédents. Le recensement a été soutenu financièrement par l’UNHCR.
Sur la base d’un exercice similaire entrepris par divers acteurs humanitaires antérieurement, la communauté humanitaire avait fixé un chiffre de planification de 10.000 personnes ayant besoin de protection et d'assistance en 2013. Au vu des chiffres actualisés par la Direction Régionale de l’Etat Civil, le HCR a décidé de fixer son chiffre de planification pour 2014 à 20.000 personnes. Cela signifie que dans la région de Diffa, en raison du fait que les réfugiés vivent dans des villages et hébergés par des familles d’accueil, aux côtés des autres nigériens rentrés au pays, les activités de protection et d'assistance ne seront pas limitées aux seuls réfugiés nigérians. Les activités du HCR viseront en premier lieu les plus vulnérables au sein des populations déplacées, mais également les familles d'accueil. Basé sur une approche communautaire, ce programme d’assistance en dehors du cadre de la gestion classique des camps de réfugiés, est centré sur le renforcement des capacités des communautés et institutions locales pour faire face à cette crise humanitaire.
Today, November 6th, 2013 the director of Good Neighbors International Mr. Jaekyun Rho and UNHCR Deputy Representative Mr. Koffi Dodzi Adossi have signed an agreement to seal their cooperation for the benefit of Malian refugees living in Niger. Good Neighbors is handing $9000 in cash to contribute to UNHCR’s refugee programme in Niger, focusing on improving the nutritional status of refugee children. In addition, the Agreement also covers an in-kind donation of clothing, shoes and hygiene products of a value of $40,000. On September 25th, GNI showed its solidary towards the refugees and organized a distribution of these relief items in Mangaize refugee camp.
Founded in Korea in 1991, one of the top priorities of GNI is children’s rights and the empowerment of individuals, families, and their communities. GNI accompanied by its goodwill ambassador the South Korean actor Choi Soo Jong joined hands to help people in need in Mangaize refugee camp. Mr Choi Soo Jong participated in the wetfeeding activities in the camp and distributed necessary items such as clothes, shoes, and hygiene products to young refugees aged from 4 to 13 years old. This came just in time as children were getting ready to go back to school for the new school year. The children were excited to receive new shoes and new shirts for the first day of school. 4,350 children including 2,045 girls and 2,155 boys in the camp and others from the Nigerien hosts received items to start the school year with new hope.
The head of UNHCR’s field office in Mangaizé Mr Romain Assirangar Natoy Allah said:
It is our pleasure to receive a famous actor like Mr. Choi Soo Jong who traveled from South Korea to Mangaizé refugee camp to bring in hope and comfort to refugee children demonstrating his engagement for children’s rights. Seeing the smiles on children’s faces made all these efforts worthwhile…we can see the success of the partnership with Good Neighbors as it proved meaningful to the children, parents and everyone involved.
Opened in May 2012, Mangaizé refugee camp is located 140 km north of Niamey and hosts more than 2,350 families representing some 9,240 refugees and other persons of concern. In Mangaize, the refugee population is happy to count on Good Neighbors as a kind and mindful neighbor from overseas. Click here for more information about Mangaize refugee camp.
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Since 2012, around 50,000 Malian refugees live in Niger. But who are these people? Researchers from a renowned academic institution (Institut de Formation et de Recherche Démographiques, IFORD, based in Yaounde, Cameroon) tried to get to the bottom of it.
Question: Mr. Kouassi, is it fair to say that all Malian refugees are low-cast Touaregs, extremely poor, and unwilling to return to their country?
Reply: This was a very extensive study. The objective was not to come up with stereotypes but to better understand the refugee population: who is who, what is their socio-economic background, what are the needs of certain groups among refugees, what are their (self-) perceptions, and aspirations? The results are very detailed.
Question: How will the results of your study be used?
Reply: That depends on the humanitarian community, UNHCR and all organizations that work with refugees. We will help to interpret the results but the humanitarian and protection actors have to draw conclusions and see how to build them into their programmes. In the coming weeks we will have extensive briefings with all actors, in Niamey but also in each and every site where there are refugees and those who work for the good of the refugees.
Mr. Kouassi SEKE de SYG is researcher of the Institute for Training and Demographic Research (IFORD) in Yaounde, Cameroon. Since May 2013 he is working on socio-economic profiling for UNHCR in Niger.
Did You Know …
…that Malian refugees come from a variety of ethnic backgrounds such as Tuaregs, Songhais, Haussas, Peulhs, Bambaras, Arabs mainly originating from Gao region?
… that while in Mali only 50% of the refugee children went to school, 60% attend classes in the camps in Niger?
… that among those children who do not go to school, 14% work with animals and 36% in their household?
… that only 28% of refugee households have animals of their own?
… that young people and women are more interested than adult men in returning to Mali?
… that 68% of the adult refugee population live in polygamous marriages?
… that almost 7% of the refugees in Tabareybarey camp share parts of their food ration with a master and/or marabout who is not part of their household?
… that 33% of the urban refugees stated that they live in dwelling without latrines/toilets?
… that 75% of the refugee women in Intikan camp learned about their rights?
… that 73% in Abala camp are selling part of their food ration in order to buy food that is not part of the ration?
… that 45% of the Bella social group stated that they are not consulted within the community if important issues are discussed and decided?
… that in Mangaizé camp, 30% of the refugee girls and 23% of the refugee boys have no birth certificates?
… that while 98% of the refugees think that they have generally sufficient access to drinking water, 77% believe at the same time that they have not sufficient water containers like jerry cans?
… that food aid is the only household income for 39% of households in Abala while only 11% of the households in Intikane depend on food aid as their principle revenue?
Thousands of refugees from Nigeria have sought refuge in the villages of southeastern Niger. They are often hosted by families they did not know before they arrived.
“These refugees can stay where they are. We will not force them into refugee camps" says Idder Adamou, the president of the government’s refugee agency CNE.
In Niger - both local communities and the government - are taking charge of the refugee assistance programme and the UN System is giving its helping hand: UNHCR is supporting the Civil Registry Office (picture below) to register the new arrivals while the World Food Programme is providing food which is distributed by volunteers of the Niger Red Cross.
©UNHCR / A. Omarou Timbo / 4 September 2013
Depuis la déclaration de l'état d'urgence le 14 mai 2013 dans le nord du Nigeria (Yobe, Adamawa et Borno), l'armée nigériane a lancé une offensive militaire contre le groupe armé Boko Haram. Ce conflit a provoqué la fuite de milliers de civils dans les pays voisins tels que le Niger, le Cameroun et le Tchad.
Jusqu’ici, la région de Diffa, dans l'extrême Est du Niger a été la principale destination des populations déplacées en provenance du Nigeria. Dans cette région, près du lac Tchad et à environ 1.200 kilomètres de la capitale Niamey, les réfugiés nigérians s’installent principalement dans les villes et villages le long de la rivière Komadougou Yobe marquant la frontière entre les deux pays.
Bosso, un département de Diffa, est la ville la plus touchée par l'afflux. Ici, les réfugiés traversent la rivière tous les jours. On estime que pendant ces trois derniers mois, la région de Diffa a accueilli quelque 8.000 personnes déplacées – réfugiés incluant les ressortissants du Niger (retour) et même des ressortissants du Tchad et d'autres pays -. La dernière arrivée massive remonte au 4 Août. Ce jour, Boko Haram a délogé l'armée du Nigeria présente dans le village de Malam Fatori, qui est à environ 5 kilomètres de la frontière. Ce qui a engendré, les jours suivants, la fuite de centaines de personnes vers Diffa.
Les réfugiés une fois au Niger, sont accueillis par les communautés locales et les familles. Ils sont logés dans les maisons des villageois, ou bénéficient d’une parcelle de terrain à l'intérieur du village pour construire leurs propres abris.
Découvrez leur arrivée en vidéo.
Find out more in this video.
UNHCR’s team in Tahoua received the 2013 award for Team Achievement in Field Operations for having successfully carried out the relocation of about 8,000 refugees and returnees from the border to the safer hinterland and the grazing lands of Intikane. The video link below describes Intikane and the new concept of a “hosting area / zone d’accueil” developed to adapt to the needs of nomadic and pastoralist refugees, an innovative refugee setting different from the classic refugee camp.
L'UNHCR Niger se réjouit de l'attribution du prix 2013 “Team Achievement” (Réussite en équipe) à l'équipe de Tahoua pour l'organisation de la relocalisation des réfugiés/retournés et de leurs animaux vers les zones d'accueil d’Intekan et Tazalite dans la région de Tahoua. Ce prix a été décerné par le Haut-Commissaire Adjoint du HCR: Lundi 19 août 2013
La semaine dernière, l’Ambassadeur de France et le Représentant adjoint du HCR ont signé une convention de partenariat visant à améliorer l’accès des réfugiés à une source d’énergie durable et alternative.
Depuis leur arrivée en 2012, et à l’instar des communautés hôtes et populations locales qui les ont accueillis, de nombreux réfugiés maliens utilisent le bois comme source de combustible pour leur usage domestique, principalement pour la préparation et la cuisson de leurs repas. Le bois étant une ressource limitée dans la région du Sahel menacée par le processus de désertification, la question énergétique s’est très vite posée dans les camps de réfugiés. L’enjeu pour le HCR et ses partenaires est d’éviter que des pressions supplémentaires s’exercent sur les ressources naturelles du Niger et de limiter l’impact des camps de réfugiés sur l’environnement. La réponse apportée après une enquête réalisée par ACTED auprès de 150 ménages dans le camp d’Abala en avril 2013, est celle de l’approvisionnement en gaz naturel pour atteindre comme premier résultat immédiat une réduction de la coupe de bois de chauffe autour des camps et la préservation du milieu. Ce projet améliorera également le bien-être des réfugiés par la promotion de bonnes pratiques culinaires et d’hygiène, et redynamisera l’économie locale. Il allègera également le quotidien des femmes et des jeunes filles que les tâches liées à la collecte de bois et à la préparation des repas retiennent pendant de longues heures.
La convention signée le 30 Juillet dernier apporte un financement de 400 000 EUR pour améliorer l’accès à l’énergie dans les camps de réfugiés, et vient en complément d’une contribution de 700 000 EUR déjà octroyée par le Ministère des affaires étrangères français au HCR pour son assistance aux réfugiés maliens. Le projet s’inscrit dans la continuité des actions menées en 2012 par l'ambassade de France avec la distribution de foyers améliorés dans les camps de réfugiés de Tillabéri. Grâce à l’appui de la France et d’autres donateurs comme ECHO, ce projet pourra viser le plus grand nombre de réfugiés possible.
Diffa, Niger, June 17 (UNHCR)- When Ismael Bahla heard gunshots on 11 June in his hometown of Malam Fatouri, Nigeria, the 45 year old ironmonger did not hesitate : he fled with his 3 wives and 13 children 8 km north to neigbouring Niger, where he knew his friend Ibrahim would help him.
Ismael and Ibrahim have known each other for a long time. They first met when Ibrahim started his masonry business in Bosso, Diffa area, 8 years ago. He then started buying his supplies in Ismael’s retail shop across the border, in Nigeria. Over the years, they havebuilt a friendship that is now the only thing Ismael and his family can hold on to.
“The shootings started after the mid-day prayer. We didn’t know for sure what was happening but I knew it was the army and the others fighting” tells Ismael.
The others is how local population of Borno State, Northern Nigeria call Boko Haram. Since 14 May 2013, a military offensive is being carried out against this Islamist group by Nigerian defence forces and the conflict has affected the population of the three states of Adamawa, Yobe and Borno, forcing them to flee to Niger, and Cameroon.
“I took my 4 youngest children with me on a motorcycle but my wives and 9 of my children came by foot walking for 8km. They were in a group of 50, all relatives coming to Bosso to be safe” explains the 45 years old man. “And more will come” he adds.
It is now the second time that they flee. They left a first time a month ago at the beginning of the military intervention and stayed for almost three weeks with Ibrahim and his family of 5.They had just got back to Nigeria, thinking that the situation had improved .
Ismael’s Nigerien friend, like many other villagers of Bosso, has been providing food and shelter helping refugees coming from Nigeria. “As far as food is concerned, we can manage” Ibrahim says. UNHCR is currently bringing emergency assistance for those in needs with a distribution of NFI organized on 19 June, but the existing solidarity system set up by the host community is a source of inspiration for the UN Refugee Agency.
Building on existing social ties and on the solidarity and generosity shown by Nigerien villagers, the UN Agency is considering strengthening the community approach in order to create a innovative scheme for the humanitarian response.
Karl Steinacker, UNHCR representative in Niger explains “We are working on a strategy that will respond to the mixed influx of Nigerien returnees and Nigerian refugees fleeing for their safety across the Nigerian border. We want to increase the absorption capacity of host population affected by this influx through a community approach that will help create the condition for peaceful coexistence between refugees, returnees and the host population”.
And the humanitarian assistance is more than ever needed as the prospect of a return to Nigeria in a near future seems unlikely. “I don’t know when I will go back” admits Ibrahim “but I will need a proof of lasting peace before doing so”.
The region of Diffa in eastern Niger is currently hosting 2700 Nigerian refugees, 3500 Nigerien returnees and about a hundred third country nationals, a total of 6200 people forced to flee the clashes in Nigeria.