839 réfugiés maliens présents sur le village frontalier d’Inates ont fait le choix d’être relocalisés vers le camp de Tabareybarey. La relocalisation est aujourd’hui achevée. Près de 2000 personnes étaient attendues (http://unhcrniger.tumblr.com/post/137681327244/newly-arrived-malian-refugees-settle-in-to ). Nombreux sont les ménages qui ont préféré rester à Inates ou se rendre ailleurs qu’à Tabareybarey car ils trouvent le camp peu propice au maintien des activités pastorales, principal moyen de subsistance de ces populations. Le camp de Tabareybarey compte aujourd’hui plus de 10,200 personnes soit 20% de plus qu’en 2015 à la même période.
De l’organisation aux témoignages des réfugiés, nous vous proposons une vidéo pour mettre des images et des mots sur ce processus de relocalisation.
En 2014, l’UNHCR a enclenché dans la région de Diffa un vaste programme d’installation d’équipements photovoltaïques au niveau de différents centres de santé. Cette année-là, à travers l’ONG ACTED, 4 centres furent équipés et leur personnel formé à l’entretien et la réparation des panneaux photovoltaïques (http://unhcrniger.tumblr.com/post/96544102669/projet-énergie-unhcracted-la-fin-dun). En 2015, le programme a été étendu à 5 nouveaux centres qui fonctionnent aujourd’hui à l’énergie solaire. A Diffa, le renforcement des services sociaux de base pour tous (population déplacée et population hôte) est une priorité. En ce sens améliorer l’accès à l’énergie est incontournable. Les délestages et la non électrification des zones rurales accentuent les problèmes de fonctionnement de centres de santé fragiles avant la crise des déplacés et sous-pression aujourd’hui. L’installation de panneaux photovoltaïques permet notamment d’améliorer la conservation des médicaments et des vaccins mais aussi d’augmenter les heures d’ouverture.
En présence des autorités locales et régionales, notamment du Gouverneur de Diffa, les installations réalisées au niveau de Sayam Forage ont été réceptionnées il y a quelques jours. La télévision publique nigérienne a couvert cet évènement.
Exhausted but relieved, the first convoy of new Malian refugees arrived from the border area of Inates to the Tabareybarey refugee camp on Wednesday the 13th of January. They are the first of approximately 2,050 newly arrived refugees who are being assisted in relocating from the border area to the refugee camp. They were warmly greeted by the Camp Manager and humanitarian partners, and immediately given water and a hot meal, after their 4 hour journey. Some of the new arrivals were sick and received immediate medical attention, while a number of separated children were identified, and assistance provided by local protection NGO, Dicko.
“My family and I had to flee from Mali, there was too much violence – the conflict was between different ethnic groups” said Aliou Ag Ibrahim (pictured above), “we were at Inates [close to the Mali border] for about 5 months, we had no shelter and slept outdoors. We are happy to arrive at the camp, we have our own shelter now, the people here gave us a warm welcome when we arrived, my family is safe now”.
UNHCR, with the Nigerien National Eligibility Commission (CNE) are currently carrying out the registration of the 2,050 new arrivals. On the 18th of January, 662 people had been successfully transferred and registered, with more convoys to follow in the coming days. This process includes an interview, a health screening, vaccinations for those requiring them, and interviews to determine protection needs and risks. Partners operating in the camp, including Dicko, APBE, ACTED, QRC, Care International, Plan International, the WFP, and the Luxembourg Red Cross are all contributing to the successful registration and peaceful integration of the new arrivals.
Since the second half of 2015, thousands of new refugees from Mali have been arriving in Niger (for more info see: http://unhcrniger.tumblr.com/post/134067463389/les-familles-nont-dautres-choix-que-de). The current number of registered Malian refugees in Niger is 56,012 (end Dec 2015). However, with the registration of the aforementioned refugees, plus additional refugees awaiting registration in the region of Tahoua, this number is expected to rise, exceeding the highest levels previously recorded at the height of the conflict in Mali in 2012.
UNHCR and its partners are struggling to help an estimated 100,000 people newly displaced in recent weeks in south-east Niger’s Diffa region in attacks launched by Nigeria’s Boko Haram insurgency group. Our team in Niger says the situation is very serious with acute shortages of shelter and non-food items for the displaced. These include local villagers, internally displaced people from Niger, people who have been displaced several times and Nigerian refugees who were staying with host families or in sites for the displaced in a 10 to 30-km belt of land between the River Komadougou and Niger’s Route National No.1. Some 170 villages have been left empty in the Diffa region.
For more information click here
Le samedi 2 janvier 2016, Le label associatif Art-Disc record a organisé un concert caritatif animé par l’artiste la chanteuse nigérienne Filo La Diva, voir lien sur le blog
http://unhcrniger.tumblr.com/post/136188931859/concert-libre-et-gratuit-noël-pour-tous
L’objectif de l’évènement était de collecter des vêtements pour les enfants réfugiés des régions de Tillabery et Diffa. Le spectacle qui a eu lieu au “Blue Zone” de Niamey a fait l’objet de rencontre de plusieurs jeunes artistes. Aux côtés de Filo la Diva, des rappeurs, danseurs de break dance avaient donné le meilleur d’eux-mêmes pour animer l’audience. Ces jeunes artistes, à travers des danses et des chants ont souhaité apporter leur contribution. Cette activité a réussi car plusieurs sacs de vêtements ont pu être collectés. Quelques jours après, Filo la Diva s’est rendue dans le camp de Mangaize pour remettre les sacs. Des chants ont bien sûr accompagné cette remise. Abdul Aziz Tiémogo, directeur du label associatif Art-Disc record présent à Mangaize, s’est engagé à continuer à œuvrer dans le même sens dans les mois à venir. M. Davies Kamau, Chef de bureau de l’UNHCR à Ouallam et Mangaizé, a salué cette initiative à travers ces termes : « Les nigériens ont montré une fois de plus leur générosité exceptionnelle vis-à-vis des réfugiés maliens !»
L’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) est un organisme français de recherche avec une forte présence au Niger et au Tchad. Il y a quelques mois, l’Institut publiait une expertise collégiale qui offrait une analyse d’une rare précision sur la situation environnementale et socio-économique du Lac Tchad. Le travail de recherche sur le terrain s’est réalisé avant la dégradation de la situation sécuritaire dans la zone telle qu’on la connaît aujourd’hui.
Comme pour chaque conférence sur le climat, lors de la COP 21, récemment à Paris, le sort du Lac Tchad a été remis à l’ordre du jour. En général beaucoup d’effets d’annonces, mais peu d’engagements concrets. Oumarou Malam Issa est Représentant de l'IRD, structure qui a participé activement à la COP 21. Nous nous tournons aujourd’hui vers lui pour bénéficier de son analyse.
M Malam Issa, quelques semaines après la clôture de la COP 21, est-ce-que des actions concrètes sont prévues pour le Lac Tchad ?
Oui, la mobilisation autour du lac Tchad a porté ses fruits. Il y aura des actions concrètes notamment un plan de développement et d’adaptation au changement climatique. Cette initiative est portée par la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT) et les pays membres à savoir le Cameroun, la Libye, le Niger, le Nigéria, la République Centrafricaine et le Tchad. Ce plan a été préparé avec le soutien de la Banque mondiale et en coordination avec l’Agence Française de Développement (AFD). Ce plan s’appuie en grande partie sur les résultats de l’expertise collégiale conduite par l’IRD.
L’IRD n’est pas une structure “climato-sceptique” et pourtant dans votre expertise collégiale vous remettez en question les thèses d’un Lac Tchad qui se dessèche sous l’effet du changement climatique. Pouvez-vous nous en dire plus ?
Nous ne sommes pas du tout une structure climato-sceptique. Nous disposons d’assez de données et de connaissances dans la zone climatique qui englobe le Lac Tchad pour être convaincus par le changement climatique. Mais nous avons également suffisamment de données pour dire que le lac a été soumis par le passé à des variations de grande ampleur en termes de surface et de niveau. La situation actuelle du lac qu’on appelle « petit Tchad» n’est pas nouvelle.
Il faut comprendre que depuis 1950, le lac est passé par quatre états différents. D’abord le « Grand Tchad », avec un niveau d’eau légèrement supérieur à celui de Moyen Tchad et les mêmes paysages, mais un débordement vers les Pays Bas du Tchad et vers le nord-est. Vient ensuite « le Moyen Tchad » de 1950 à 1973, qui était constitué d'un seul plan d'eau couvrant les deux cuvettes de façon uniforme. Puis le « Petit Tchad sec » dans les années 1970-1980, avec une cuvette nord asséchée pendant une ou plusieurs années complètes, et une cuvette sud où les marécages dominaient le paysage. Et enfin le « Petit Tchad », celui que l’on connaît aujourd’hui, où les cuvettes sud et nord sont séparées, avec une alimentation en eau et une inondation partielle de la cuvette nord. Il est aussi important de mentionner que en 2013, 2014 et 2015 des crues fluviales relativement importantes ont permis une bonne inondation de la cuvette nord.
Le problème qui existe quand on aborde le Lac Tchad est celui de la communication. On a tendance à avoir un discours pessimiste sans prise en compte du fonctionnement du Lac. La situation actuelle est en effet plutôt favorable du point de vue des services écosystémiques fournis par le lac, mais elle doit tenir compte de l’évolution démographique et des variabilités naturelles du milieu.
Le Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC) s'accorde pour prévoir une augmentation globale de la température, mais ne peut actuellement se prononcer sur les effets du changement climatique sur l’hydrologie et les écosystèmes du lac et de son bassin. Cette incertitude est d’ailleurs une contrainte majeure pour la définition de politiques d'aménagement à moyen terme des ressources en eau.
Dans cette étude collégiale, il est écrit que le Lac Tchad est l’une des seules zones rurales sahéliennes avec un solde migratoire positif. Comment expliquer cette attractivité ?
Depuis la fin des années 1970, la population du lac et de ses rives a triplé, pour atteindre 2 millions d’habitants en 2014. Les ressources du lac en poissons, terres fertiles et pâturages ont attiré de nombreux habitants de l’arrière-pays sahélien frappés par les sécheresses.
Ce solde migratoire positif est lié au fait que le lac Tchad offre des ressources qui en font à la fois un grenier vivrier, un pôle économique de grande importance et un refuge en cas de sécheresse pour des nombreuses populations comme les travailleurs agricoles saisonniers ou permanents, les pêcheurs, les pasteurs ou les commerçants.
En effet. D’une part, les vastes zones découvertes par la décrue saisonnière, c’est-à-dire des terres fertiles et riches pour le pâturage, offrent d’importants potentiels agricoles et pastoraux. De l’autre côté, les marécages et les eaux du lac offrent des conditions de reproduction et de croissance des poissons très favorables. Il faut comprendre que le mode d’exploitation des ressources au lac Tchad peut se résumer par une stratégie d’adaptation à la variabilité du milieu qui s’exprime en trois « M » : Mobilité, Multiactivité, Multifonctionnalité. La mobilité est celle des populations, qui suivent les ressources au cours de l’année et s’adaptent à leur variabilité interannuelle. La pluriactivité est généralisée au sein des exploitations, où l’on pratique pêche, agriculture et élevage, selon des dosages variables en fonction des groupes et les années. La multifonctionnalité permet de valoriser la même portion de terre par différentes activités (pêche, agriculture, élevage) au cours de l’année.
Le Lac Tchad côté nigérien est aujourd’hui vide de sa population. Quel impact a cette situation sur l’économie de la région de Diffa ?
Avant la crise actuelle, le lac Tchad était un pôle exportateur de produits agricoles, contribuant fortement à l’approvisionnement de Ndjamena et Maiduguri, les deux métropoles régionales millionnaires, mais aussi à la sécurité alimentaire de cet arrière-pays rural sahélien structurellement déficitaire en céréales. Il est indéniable que la disparition des activités dans ce véritable poumon économique a des répercussions considérables sur l’économie de la région de Diffa.
La population de Diffa a-t-elle donc le temps d’attendre que s’accorde la communauté internationale sur la diminution des gaz à effets de serre ?
La réponse est clairement non. Il y a une situation d’urgence. Mais cette situation d’urgence ne doit pas perdre de vue qu’il faudrait des solutions durables.
Pour plus d’informations sur les travaux de l’IRD : http://www.niger.ird.fr/
L’expertise collégiale a été publiée par l'IRD sous la référence : Lemoalle J., Magrin G. (eds), 2014.– Le développement du lac Tchad : situation actuelle et futurs possibles. Marseille, IRD Éditions, coll. Expertise collégiale, 215 p. + clé USB 636 p.
L'ouvrage est consultable dans les centres et représentations de l'IRD sous sa forme papier et en ligne. Il est aussi en vente à la librairie de l'IRD sur le site/ http://www.editions.ird.fr/
Il sera accessible gratuitement en ligne dans les prochains mois sur http://horizon.documentation.ird.fr
Au Niger, le nombre de déplacés internes a franchi la barre des 100 000 dans le sud-est du pays après la recrudescence des incursions de Boko Haram, a indiqué le gouvernorat de Diffa. Le nombre de déplacés a ainsi doublé en l’espace de deux mois. Ils se sont installés le long de la route goudronnée à quelques kilomètres au nord de la rivière Komoadougo Yobé qui fait office de frontière naturelle avec le Nigeria. Le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés s’inquiète de la situation humanitaire alors que la situation sécuritaire se dégrade.
Un fil rouge dans l’histoire de la région de Diffa
Dans les années 70, afin de renforcer la cohésion du territoire nigérien, les autorités de l’époque ont lancé la construction de la Route Nationale 1 (RN1) appelée Route de l’Unité qui visait à relier le Niger d’Ouest en Est, de Niamey à N'Guigmi, tout près de la frontière tchadienne. Le temps entre la capitale Niamey et la ville de Diffa se réduisait alors de deux tiers mais près de 1500 km séparent toujours les deux villes. Pendant 40 années, le tronçon de la Route de l’Unité allant de Diffa à N’Nguigmi avait eu le temps de se dégrader sous la pression de conditions climatiques extrêmes et d’un phénomène d’ensablement irrévocable sans qu’aucun nouveau travail ne soit lancé.
En 2012, à la faveur du lancement de l’exploitation pétrolière dans la région de Diffa, la Route du Pétrole voyait le jour. L’objectif ici était de reprendre le tronçon allant de Diffa jusqu’à la frontière Tchadienne, en passant par Nguigmi, sur 185 kilomètres. Voyant la fin d’un calvaire, l’enthousiasme des populations de Diffa était élevé. Les acteurs humanitaires observaient aussi avec attention l’avancée des travaux qui signifiait un meilleur accès aux populations déplacés éparpillées majoritairement dans l’est de la région. Quand, à la fin de l’année 2014, un premier tronçon bitumé reliant Diffa a Kinjandi sur 65 km fut ouvert, aucun ne boudait son plaisir de s’éviter autant de kilomètres dans le sable et tous attendait avec impatience de voir le goudron arriver jusqu’à la frontière tchadienne.
Février 2015, premières attaques de Boko Haram sur le sol nigérien. L’entreprise chinoise en charge des travaux plie bagage, provisoirement. Les 120 km restant doivent attendre. Pour les villages riverains du tronçon déjà bitumé, ces quelques kilomètres de goudron ont jouait un rôle difficilement quantifiable mais indéniable pour alléger la pression exerçait au sein des familles hôtes par l’accueil de déplacés en provenance du Nigeria.
Aujourd’hui, avec la multiplication des attaques des insurgés sur le sol nigérien depuis le mois d’août, des villages frontaliers nigériens tout entiers se sont déplacés des rives de la Komadougou (frontière naturelle entre le Niger et le Nigeria) à quelques kilomètres au nord, au bord du tronçon bitumé de la RN 1. La route protège et est un lien économique essentiel. Dans le jargon humanitaire on appelle ces nouveaux espaces de concentration des « sites spontanées ». Ces sites s’enchainent soit au milieu d’un nulle part ou proche d’un village pour lequel, très souvent, la population déplacée dépasse largement la population autochtone. On estime qu’entre 50,000 et 70,000 déplacés seraient aujourd’hui présent le long de la RN1. Leur rang grossit de jour en jour.
De la rivière au bitume. De spontanée à durable ?
Rien ne laisse présager un apaisement au niveau sécuritaire dans les mois à venir. Quelques semaines après la saison pluvieuse, la rivière Komadougou est haute et apparait comme un rempart face aux incursions des insurgés. Mais cette année, elle n’a pas pu empêcher la multiplication des attaques. Dans quelques semaines son niveau va se réduire de nouveau.
Le retour des déplacés de la RN1 vers leurs villages n’est pour eux pas à l’ordre du jour. Trop risqué. Certains hommes s’y rendent durant la journée pour maintenir les activités agricoles c’est-à-dire la production de riz et de poivron, le fameux « or rouge » de Diffa. Le soir tous regagnent la RN1. Parfois le lendemain, ils font face à de désagréables surprises : « il y a quelques temps, les enfants ont brulé la récolte de riz que venait de réaliser certains producteurs et qui était en train de sécher» explique Oumarou Sougou Chef du village de Assaga, premier grand mouvement vers la RN 1 en août 2015. Les enfants sont les insurgés. Bruler les vivres est cependant peu commun, elles sont généralement emportées.
Eleveurs et agriculteurs aujourd’hui sur le long du bitume, la reconversion risque d’être complexe. Cependant, pour le chef de village d’Assaga, l’avenir se lit à travers la RN1. Son village est régulièrement touché par les inondations. Tout un projet de relocalisation vers le goudron était lancé mais les villageois restaient récalcitrants à l’idée de quitter une zone fertile pour se retrouver au milieu du sable, de quelques acacias et d’une route. Une école prête à accueillir les enfants était d’ailleurs en construction. Les insurgés ont eu raison de la communauté. Enfants et adolescents se construisent leur chambre en « banco » avec des briques d’argiles à côté de l’abri familial. L’urbanisation de ce site, permettant à chacun de s’installer légalement et évitant des tensions à venir, est l’une des prochaines étapes.
En continuant à l’est sur la RN1, la situation est plus complexe. Les mouvements sont plus récents, les besoins plus élevés, et vivre le long du goudron n’était même pas imaginable il y a quelques mois car les villages s’étant déplacés ne se situaient pas en zone inondable.
Ces déplacements de villages entiers sont d’ailleurs un véritable défi pour les autorités nigériennes et la communauté humanitaire. Jusqu’à présent, les déplacés étaient majoritairement accueillis au sein des villages et des familles. La solidarité communautaire et le renforcement des services, et infrastructures, existants étaient les principaux leviers sur lesquels pouvait s’appuyer l’assistance. La situation est tout autre aujourd’hui. Le long de la RN1 se redessine une partie de la région de Diffa. On a peut-être jamais autant touché les questions de développement dans cette crise humanitaire. La RN1 est le principal levier sur lequel il est possible de s’appuyer.