In 2012, hundreds of thousands of people fled northern Mali to seek safety from an armed rebellion and insurgency that included Islamist militants associated with Al Qaeda. These displaced people, many of whom were received as refugees in neighboring countries, posed unique challenges for groups who wanted to help them. Many northern Malians are nomadic herders who move throughout the year as they seek good grazing land for their livestock. When they fled Mali, they came with not only their families, but also their animals.
In Niger, UNHCR set up refugee camps to provide shelter and emergency assistance to people fleeing the war, but soon learned there were groups of nomadic refugees living along the Mali-Niger border. They weren’t safe there, but were hesitant to move further inland to a refugee camp if they couldn’t bring their herds of cattle and camels.
So the UN and Nigerien government came up with a new plan. They decided to allow pastoral communities to bring their entire herds – thousands of animals, all told – into Niger. The government agreed to grant the refugees access to vast pasture lands, some 600 square kilometers at Intikane alone. The land was good for animals, but was sparsely inhabited because of poor access to water. In exchange, UNHCR agreed to rehabilitate a well that could provide water to the local community and the refugees, as well as to their livestock.
Today, Intikane hosts 14,500 Malian refugees – more than any refugee camp in Niger. Refugees can settle freely and move with their herds, and they and local Nigeriens benefit from the water infrastructure, clinic, and school UNHCR has opened. The Intikane school has grown to become the largest in Tahoua region, and attendance rates among refugee children are higher than they were back in Mali before the conflict.
We arrived at Intikane just as the first rains of the season were bringing trees back to life. The refugees’ tents were scattered across the valley, not lined up close together. It looked like a typical Malian village, not a refugee camp.
Several dozen Tuareg men and boys came on camel back to greet our caravan. Together with local authorities, refugee leaders showed us the rehabilitated well, and the pumping station that provides drinking water for the refugees, a nearby village, and a watering post where cattle, camels, and donkeys were drinking from low metal troughs. The refugees told me that having water and grazing land for their livestock enabled them to provide for their families, and they described how much they preferred this to living in a camp.
The United States is the single largest donor to refugee programs in Africa, and we fully encourage UNHCR’s efforts to work with governments to establish alternatives to camps. In fact, for many years now, the United States has been working to implement a policy that seeks to develop and strengthen models of refugee assistance outside of camps. We believe there should be more places, like Intikane, that allow refugees to organize their own communities, and live with the greater dignity and independence.
About the Author: Catherine Wiesner serves as Deputy Assistant Secretary of State for Population, Refugees, and Migration.
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Terrorist attacks and atrocities committed by Islamist militant group Boko Haram have forced hundreds of thousands of people to flee their homes and seek refuge elsewhere. While we often report on the dire situation in Nigeria and northern Cameroon, today we head to another country bearing the brunt of this crisis: Niger. Our reporter Ben Barnier has travelled to Diffa, one the world’s poorest regions and now tackling an influx of 130,000 refugees.
Programme prepared by Patrick Lovett and Elom Marcel Toble
France24
L’année scolaire s’est achevée sur une note de satisfaction au niveau de trois centres d’enseignement à distance pour les élevés refugiés anglophones du Nigéria vivant dans la région de Diffa. À travers son partenaire de mise en œuvre COOPI, le HCR réalisa la création en 2014 des centres d’enseignement à distance dans la région de Diffa.
Ainsi les villes de Mainé , Diffa et Kabléwa totalisent aujourd’hui 212 étudiants qui ont fini l’année académique 2015 avec succès. 95 étudiants au centre de Mainé dont 28 filles ; 75 étudiants au centre de Diffa dont 24 filles et 42 étudiants au centre de Kabléwa dont 7 filles.
Des évaluations ont été effectuées au cours de deux semestres de l’année au centre de Mainé et de Diffa, mais à Kabléwa l’année n’a connu qu’une seule évaluation. Des fortes proportions de moyennes au cours des évaluations ont fait l’objet de l’appréciation des bons niveaux des élèves et de la qualité de l’encadrement reçu par les étudiants. Globalement les 3 centres enregistrent un taux de moyennes de 68%. Malheureusement, encore on note le manque de tuteurs pour certaines disciplines le long de l’année scolaire telles que : Agriculture ; Français et hausa dans la généralité des centres et, à Kabléwa spécifiquement où la Chimie a cessé d’être enseignée suite au départ du tuteur de cours durant l’année. Des compétences ont manqué pour prendre en charge ces disciplines.
Les classes d’examen ont raté les sessions d'examen de Juin au Nigéria. Néanmoins, 80 candidats ont pu passer la deuxième session de Juillet en tant qu’auditeurs libres, dont les résultats ne sont pas encore disponibles. A cet effet, le partenaire de l’UNHCR de mise en œuvre du programme (COOPI) est en train de prendre toutes les dispositions pour la facilitation d’une session en décembre en faveur de ces étudiants.
Gagamari est un village sur la route goudrounée entre Diffa et Zinder, à seulement une demi-heure à l’ouest du chef lieu de la région de Diffa. En Novembre 2014 des milliers des réfugiés en provenance de Damasak au Nigéria voisin ont été accueilli ici. Depuis le mois d'avril les forces de la coalition nigéro-tchadienne ont d'abord libéré et en suite gardé Damassak . Aujoud'hui le drame de Novembre se répète.
C’est le cas de Ya Gaptia Kiari, âgée de 40 et mère de 7 enfants. « Nous venons juste d’arriver de Damassak. C’est la deuxième fois que je trouve refuge à Chétimari et c’est parce que nous avons été bien accueillis lors de notre première venue que nous sommes revenus ici. Nous nous sentons en sécurité ». Ya Gaptia Kiari explique pourquoi elle et sa famille étaient rentré au Nigéria et pourquoi les voilà aujourd’hui revenus : « il y a quelques temps, nous avons rejoint Damassak après que les dignitaires de la région nous aient invités à rentrer, ce que nous avons fait. Mais à notre grande surprise les attaques ont encore repris faisant fuir tout le monde ».
A l’heure actuelle, difficile de savoir combien de personnes ont rejoint le Niger depuis Damassak. Ils seraient plus de 2,000 uniquement à Chétimari. Beaucoup ont rejoint directement, et discrètement, les familles locales qui les avaient hébergés lors de leur premier séjour au Niger.
Selon la presse internationale et les reseaux sociaux le départ des militaires nigériens et tchadiens, partis sans relais des forces nigérianes, puis à cause d’une attaque des insurgés profitant du vide laissé, sont à l'origine de ce mouvement des réfugiés. Selon les mêmes sources les habitants de Damassak fuient depuis plusieurs jours le Nigeria pour venir au Niger, à 20 km de distance, au niveau des villages de Chétimari et Gagamari. L'e ‘HCR est les autres agences du Système des Nations Unies n’ 'ont pas pui s’’ y rendre.
Depuis plusieurs jours, une recrudescence des activités des insurgés est enregistrée des deux côtés de la frontière.
AFP- AGADEZ (Niger), 6 juillet 2015 - A Agadez, les migrants sont partout. Et nulle part. Ils sont des dizaines à y arriver chaque jour, des centaines à y dormir chaque nuit. Autorités et humanitaires pronostiquent que 100, 120, 150.000 d'entre eux transiteront cette année par « la perle du désert », à destination de la Libye, puis éventuellement de l'Europe. Mais leur présence au quotidien ne s'appréhende que par bribes. De multiples saynètes qui font ressentir la cruelle réalité des « clandestins ».
23H00. Tous les soirs, des autocars en provenance de Niamey, la capitale du Niger, déversent leurs lots de rêveurs, de désespérés aux gares routières d’Agadez. Ils sont Sénégalais, Ghanéens, Burkinabès, Sierra-Léonais… généralement Ouest-Africains, plus rarement Kenyans, Somaliens ou encore Erythréens. La plupart sont de jeunes adultes, certains de grands enfants.
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