Limiter les risques d’apatridie : une priorité de l’UNHCR dans son opération de Diffa


Près de 60% des personnes déplacées en provenance du Nigeria vivant dans la région de Diffa ne possèdent aucun document leur permettant d’attester de leur nationalité. Les risques d’apatridie sont par conséquent énormes. Face à cette situation, trouver les solutions pour assurer la documentation de ces personnes s’est imposé comme une priorité pour l’UNHCR au Niger. En collaboration avec des universitaires nigériens, un important travail de recherche a été amorcé depuis le premier semestre 2014. Ce travail s’est focalisé sur l’analyse des lois et des pratiques sur la nationalité au Niger et au Nigéria, ainsi que sur l’analyse des systèmes d’état civil et des systèmes d’identification dans les deux pays. Les résultats de cette recherche ont été validés le 2 juin à Niamey lors d’un atelier réunissant les autorités nigériennes compétentes en la matière, des universitaires, des représentants de l’Union Africaine et de la CEDEAO, et l’UNHCR.
L’atelier s’est clôturé par une série de recommandations parmi lesquelles : -l’établissement d’actes de naissance en priorité aux nouveau-nés, au sein de la population cible, et une extension ultérieure à la population globale, avec l’appui des partenaires ; -l’établissement de substituts d’acte de naissance (Niger) et certificat de naissance (Nigéria) aux individus qui en sont dépourvus, sous la responsabilité des structures étatiques respectives en charge de l’état civil, avec l’appui des partenaires;
Pour plus d’information sur l’atelier de Niamey
Pour mieux comprendre la problématique de l’apatridie au Niger, visionnez ce documentaire