L’histoire de Qadir, Afghanistan

Photo de UNHCR/N.Bose/2014.

Photo de UNHCR/N.Bose/2014.

Qadir, 31 ans, rapatrié de Peshawar, s’occupe de sa femme, ses quatre enfants et son père âgé et handicapé. Grâce au soutien du HCR, il a pu ouvrir une boutique de kebab à Jalalabad.

“J’avais huit ans lorsque je suis allé au Pakistan en tant que réfugié avec mes cousins. C’était juste avant l’arrivée des talibans au pouvoir. Je ne suis jamais allé à l’école à Peshawar. Toute ma vie, j’ai préparé des Kebab de Chapli dans des boutiques de kebab. Maintenant, j’ai ma propre boutique!”

Je suis retourné en Afghanistan car j’étais fatigué de vivre comme un réfugié au Pakistan. Les loyers augmentaient à Peshawar, je devais payer d’énormes factures de gaz et d’électricité. Je suis revenu avec ma famille, dans l’espoir de trouver un emploi à Djalalabad. C’était difficile de trouver du travail ici. Je devais nourrir mes enfants et prendre soin de mon père, qui est handicapé. J’ai une famille à soutenir. Sans le HCR, je n’aurais pas pu m’en sortir.

Avec l’argent que vous m’avez donné, j’ai pu ouvrir une boutique de kebab et j’ai acheté les outils et le matériel dont j’avais besoin. Comme j’ai commencé à bien gagner ma vie, j’ai même été en mesure d’acheter un réfrigérateur. Je gagne assez pour soutenir ma famille et j’ai même de quoi mettre de côté/économiser. Je prévois d’envoyer prochainement mes fils dans une école privée. Je suis fier d’avoir également pu aidé mes proches en leur prêtant de l’argent.

Et la meilleure partie c’est que désormais, je n’ai plus à me soucier de dépenses. Avant, je pensais à deux fois avant de dépenser 10 Afs pour ma famille, maintenant je peux dépenser 20 Afs pour eux, sans trop me faire de souci. Je suis très heureux d’être de retour dans mon pays et, si le début a été difficile, maintenant j’ai un bon revenu. Je peux prendre soin de ma famille et même accueillir des invités!”


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