Elisabeth rêve de poursuivre ses études
et de devenir médecin un jour.

Sa famille et elle ont fui le conflit au Soudan du Sud.

Elisabeth Kvartiet a 17 ans. Elle a passé toute sa vie dans le camp de réfugiés de Kakuma, situé dans la région désolée de Turkana, au nord ouest du Kenya. La famille d’Elisabeth est originaire du Soudan du Sud. Le conflit a tué son père, en 2009, et sa mère, enceinte d’Elisabeth, a attendu d’accoucher avant de trouver refuge au Kenya avec ses quatre enfants.

Ils vivent ici depuis. La mère d’Elisabeth s’est remariée et elle a eu quatre autres enfants, mais lorsque le beau père d’Elisabeth est retourné au Soudan du Sud après l’indépendance, il a aussi été tué. Elisabeth rêve de poursuivre ses études et de devenir médecin un jour. Sa matière préférée est la biologie. Elle est bonne élève. Elle est en deuxième année du secondaire.


Le problème pour de nombreux jeunes réfugiés du camp de Kakuma est que l’enseignement se termine en quatrième année, et seuls ceux qui ont les moyens d’aller à l’école en dehors du camp peuvent poursuivre leurs études.

Lorsqu’elle n’est pas en train d’étudier ou d’aider sa famille, Elisabeth est sur le terrain de football. Elle a commencé à jouer très jeune lorsqu’un enseignant du camp a remarqué que les filles s’intéressaient beaucoup au ballon rond. On a d’abord dit aux filles que seuls les garçons pouvaient jouer au football. Cependant, les filles tenaient absolument à jouer ; elles ont donc fabriqué leurs propres ballons à partir de papier et de sacs en plastique. Impressionné par leur persévérance et leur talent, l’un des enseignants à commencer à les entraîner.

L’implication et le talent d’Elisabeth lui ont valu d’être nommée capitaine de l’équipe. Lors d’un récent championnat régional, Elisabeth et d’autres excellentes joueuses se sont mesurées à des équipes kenyanes. Leur équipe a terminé deuxième.
Même si elle aime beaucoup le football, Elisabeth dit que sa priorité sera toujours l’école.

« Si j’ai de bons résultats à l’école, je pourrai devenir ministre ou présidente, mais si je ne fais que jouer au football, je ne pourrai rien faire d’autre », dit elle. Elisabeth a de grandes ambitions.

Rédigé par Leigh Foster

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« Les enfants réfugiés, comme tous les enfants du monde, ont droit à l’éducation. Il est essentiel que les enfants qui ont été déracinés par la guerre et la violence ne soient pas encore plus exclus », a déclaré Filippo Grandi, Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés.

Les chiffres révèlent que dans le camp de Kakuma, au Kenya, seuls 3 % des réfugiés suivent un enseignement primaire, alors que 73 % suivent un enseignement primaire. Cependant, le problème va au delà de Kakuma. L’éducation est un problème mondial. En effet, 50 % des enfants réfugiés en âge de fréquenter une école primaire et 75 % des adolescents réfugiés en âge de fréquenter une école secondaire ne sont pas scolarisés.