En lutte libre, les lutteurs sont autorisés à utiliser leurs bras et leurs jambes, et peuvent saisir leur adversaire au-dessus comme en dessous de la ceinture.
Le premier sport
À l'exception possible de l'athlétisme, la lutte est reconnue comme le plus ancien sport de compétition. De fait, des peintures rupestres représentant des lutteurs ont été découvertes, datant de 3 000 ans avant J.-C. Et ce sport a été introduit aux Jeux antiques en 708 avant J.-C., alors que l'histoire des Jeux venait de s'ouvrir.
Le succès populaire
En 1904, les autorités olympiques décident d'inscrire au programme la lutte libre, jusqu'alors connue sous le nom de "catch as catch can" (fr : attrape comme tu peux). Si elle ne bénéficie pas du même prestige historique que la lutte gréco-romaine, la lutte libre bénéficie à cette époque d'une grande popularité. En ce temps-là, aux États-Unis et en Grande-Bretagne, les professionnels de ce divertissement très apprécié se produisent dans les foires et les festivals.
Gréco-romaine ou libre ?
En lutte gréco-romaine, les lutteurs ne peuvent attaquer qu'avec les bras et le haut du corps, et ne peuvent saisir leur adversaire que sur ces parties du corps. Comme le suggère son nom, la lutte libre est plus ouverte ; elle permet l'utilisation des jambes et autorise la saisie de l'adversaire au-dessus comme en dessous de la ceinture.
Histoire olympique
Les Jeux de 1900 sont les seuls où la lutte n’est présente sous aucune forme. La lutte libre fait sa première apparition au programme olympique lors des Jeux de 1904 à Saint-Louis. Elle n’est pas disputée en 1912, mais à partir des Jeux de 1920 à Anvers, elle fait partie de chaque édition des Jeux.
Aux Jeux Olympiques de 2000 à Sydney, le programme de lutte est modifié. Seules huit catégories de poids sont représentées dans chaque style, au lieu de dix, comme c’était le cas depuis les Jeux de 1972 à Munich. La réduction du nombre de catégories de dix à sept en lutte libre permet l’introduction de la lutte féminine en 2004, aux Jeux d'Athènes, où quatre épreuves sont programmées.
Les Japonaises remportent des médailles dans chacune des catégories tandis que les États-Unis et la France s'adjugent chacun deux médailles. La première médaille revient à l'Ukrainienne Irini Merlini, qui domine ses quatre adversaires dans la catégorie des 48 kg, avant de l'emporter en finale, au tie-break.