Par: Leigh Foster, ed. Vivian Tan | 13 septembre 2011
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La Société pour la solidarité humaine (Society for Humanitarian Solidarity, SHS) effectue des patrouilles de surveillance le long de 600 kilomètres de côtes au Yémen pour aider les personnes arrivées par bateau après la traversée du golfe d'Aden et de la mer Rouge. © SHS
GENÈVE, 13 septembre (HCR) - Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a annoncé aujourd'hui que la distinction Nansen 2011 pour les réfugiés est décernée à la Société pour la solidarité humanitaire (Society for Humanitarian Solidarity, SHS) du Yémen, pour son « action dévouée d'assistance aux milliers de réfugiés et de migrants qui débarquent chaque année sur les côtes du Yémen » après avoir franchi le golfe d'Aden en bateau.
Prêts à tout pour échapper à la violence, la sécheresse et la pauvreté dans la corne de l'Afrique, des milliers de réfugiés et de migrants mettent chaque année leur vie entre les mains de passeurs et traversent la mer Rouge et le golfe d'Aden à bord d'embarcations surchargées et souvent impropres à la navigation. Certains de ceux qui entreprennent ce périlleux voyage sont battus ou maltraités, et arrivent traumatisés et malades sur la côte yéménite.
En 2011, quelque 60 000 personnes ont déjà traversé la mer vers le Yémen - soit plus que le total de toute l'année 2010. Au moins 120 personnes se seraient noyées en tentant la traversée.
L'ONG SHS a été fondée par Nasser Salim Ali Al-Hamairy en 1995 pour venir en aide aux personnes arrivées par bateau depuis la Somalie et d'autres parties de la corne de l'Afrique, ainsi qu'aux communautés locales démunies les accueillant. Les premières années, le nombre d'arrivants était relativement bas, mais il a augmenté de façon spectaculaire 16 ans plus tard. Ces dernières semaines, le nombre moyen d'arrivées s'élève à plus de 300 personnes par jour.
Le personnel de SHS surveille 24 heures sur 24 environ un tiers des 2 000 kilomètres de littoral du Yémen, recueillant les survivants, fournissant des soins d'urgence et, bien trop souvent, enterrant les personnes décédées en route.
« Des milliers de réfugiés doivent leur survie aux personnes qui travaillent pour la Société pour la solidarité humaine », a déclaré António Guterres, Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, à propos de cette organisation lauréate, mardi à Genève. « Leur dévouement total au service de l'humanité mérite cette reconnaissance et ce soutien international. »
Nasser Salim Ali Al-Hamairy, le fondateur de SHS, au côté des 290 employés de l'ONG lauréate de la distinction Nansen 2011, a affirmé : « Remporter la distinction Nansen nous a beaucoup encouragés. Notre travail est un devoir humanitaire ... qui doit être réalisé en toutes circonstances ». Il a ajouté qu'il utiliserait la tribune Nansen pour appeler la communauté internationale à « intensifier ses efforts pour améliorer la situation en Somalie afin de contribuer à dissuader les personnes d'entreprendre la périlleuse traversée. »
La distinction Nansen pour les réfugiés est remise chaque année à une personne ou une organisation en reconnaissance des services exceptionnels qu'elle a rendus à la cause des réfugiés. Cette distinction comprend une médaille commémorative et un prix de 100000 dollars offert par les gouvernements norvégien et suisse. Le lauréat peut donner l'argent à la cause de son choix. La distinction Nansen pour les réfugiés a été instituée en 1954 en l'honneur de Fridtjof Nansen, explorateur et scientifique norvégien, premier Haut Commissaire pour les réfugiés de la Société des Nations.
Plus de 60 personnes, groupes ou organisations ont reçu la distinction Nansen pour les réfugiés depuis la nomination en 1954 de la toute première lauréate, Eleanor Roosevelt. La distinction Nansen a notamment été décernée à la photojournaliste britannique Alixandra Fazzina, au Sénateur américain Edward Kennedy, au docteur Akio Kanai, un optométriste japonais, et au ténor italien Luciano Pavarotti.
La cérémonie de remise de la distinction Nansen 2011 pour les réfugiés aura lieu le 3 octobre à Genève.
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Attribuée chaque année à des personnes ou des organisations en reconnaissance de leurs services exceptionnels à la cause des réfugiés.
Un homme d'action et de vision
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Sur une plage balayée par le vent près de Bossasso, des femmes et des enfants, hébergés aux alentours dans un camp accueillant des déplacés, cherchent des restes de charbon de bois et du bois rejeté par la mer pour cuire un repas. © UNHCR / A. Fazzina / 2007
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Une jeune fille traverse un paysage de désolation pour se rendre au camp de Shebele B, près de Bossasso. Cette ville portuaire, auparavant prospère, est maintenant entourée de camps tentaculaires et surpeuplés accueillant des personnes déplacées venues de toute la région de la Corne de l'Afrique. © UNHCR / A. Fazzina / 2007
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Une patrouille de police longe la côte du Puntland en voiture, à la recherche d'armes et des passeurs. © UNHCR / A. Fazzina / 2007
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Des déplacés, après avoir fui la violence à Mogadiscio, téléphonent à des proches depuis un centre téléphonique à Bossasso, avant de tenter la traversée périlleuse du golfe d'Aden vers le Yémen. © UNHCR / A. Fazzina / 2007
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Un passeur allume une cigarette, tout en veillant sur un groupe de réfugiés dans une maison à Bossasso. Cet ancien pêcheur a été attiré par la traite d'êtres humains pour l'argent – il gagne environ 5 000 dollars par mois en transportant des personnes dans le golfe d'Aden. © UNHCR / A. Fazzina / 2007
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En essayant de se réchauffer, une femme originaire d'Addis Abeba rejoint un groupe d'Ethiopiens et de Somaliens récemment arrivés sur une plage au Yémen. © UNHCR / A. Fazzina / 2007
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Une femme, en état de déshydratation et de grande faiblesse, est allongée sur la plage au Yémen, après avoir nagé vers la côte depuis un bateau de passeurs. La traversée périlleuse depuis la Somalie a duré deux jours. © UNHCR / A. Fazzina / 2007
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Des soldats yéménites surveillent un groupe de réfugiés éthiopiens, à côté du petit bateau de pêche sur lequel ils ont traversé le golfe d'Aden depuis la Somalie. © UNHCR / A. Fazzina / 2007
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A la tombée du jour, le corps d'un homme est rejeté par la marée montante, sur la plage d'Al-Bedha au Yémen. © UNHCR / A. Fazzina / 2007
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Des corps gisent sur la plage d'Al-Bedha à l'aube. Après l'arrivée d'un groupe de 365 réfugiés par bateau la nuit précédente, 34 corps ont été rejetés par la mer. Ils ont été battus à mort par des passeurs ou ils se sont noyés au large. © UNHCR / A. Fazzina / 2007
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Rassemblés sur la plage d'Al-Bedha à l'aube, des réfugiés éthiopiens, arrivés la nuit précédente, font sécher leurs vêtements sur des rochers. Les passeurs les ont jetés par dessus bord, à quelques encablures de la côte, après que des soldats yéménites aient tiré sur leur bateau. © UNHCR / A. Fazzina / 2007
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A côté des maigres possessions qu'il a réussies à sauver, un jeune homme s'effondre en larmes, après avoir recherché, toute la nuit, son frère porté disparu. © UNHCR / A. Fazzina / 2007
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Des réfugiés et des migrants somaliens arrivent depuis le Somaliland, après avoir traversé le no man's land situé entre le Somaliland et Djibouti. © HCR/J.Björgvinsson/Mars 2008
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Des employés du HCR et de l'ONARS (Office national djiboutien d'assistance pour les réfugiés et les sinistrés) rencontrent un Ethiopien épuisé qui vient de marcher plusieurs jours sans eau ni nourriture, pour rejoindre Djibouti. © HCR/J.Björgvinsson/Mars 2008
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Une patrouille de la marine surveille la côte djiboutienne, à l'affût des trafiquants d'êtres humains transportant des réfugiés et des migrants à travers le golfe d'Aden vers le Yémen. © HCR/J.Björgvinsson/Mars 2008
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Ces deux passeurs yéménites ont été capturés par des soldats de la marine, alors qu'ils quittaient la côte djiboutienne dans une embarcation transportant des réfugiés et des migrants en route pour le Yémen. © HCR/J.Björgvinsson/Mars 2008
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A l'entrée du centre de détention dans le port d'Obock. Auparavant une prison, c'est là que sont détenus des Somaliens et des Ethiopiens pris lors de leur entrée dans Djibouti avant leur transfert. © HCR/J.Björgvinsson/Mars 2008
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Des réfugiés et des migrants somaliens et éthiopiens attendent dans une pièce du centre de détention d'Obock. © HCR/J.Björgvinsson/Mars 2008
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Des détenus somaliens et éthiopiens préparent un repas au centre de détention d'Obock. © HCR/J.Björgvinsson/Mars 2008
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Des réfugiés et des migrants au centre de détention d'Obock. D'une capacité initialement prévue pour 20 détenus, le centre abrite actuellement plus de 200 personnes. © HCR/J.Björgvinsson/Mars 2008
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Une famille somalienne de Mogadiscio attend devant les bureaux de l'ONARS, pour s'enregistrer en tant que demande d'asile. © HCR/J.Björgvinsson
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Des Somaliens et des Ethiopiens affluent devant l'ONARS dans la capitale Djibouti. © HCR/J.Björgvinsson/Mars 2008
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Dans la ville de Djibouti, une foule de réfugiés se presse dans les locaux du gouvernement, au département chargé de l'enregistrement des demandes d'asile. © HCR/J.Björgvinsson/Mars 2008
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Des femmes attendent devant les bureaux de l'ONARS pour leur enregistrement en tant que demandeurs d'asile. L'attente peut durer plusieurs jours. Une fois enregistrés, les demandeurs d'asile sont transférés à Ali Adeh, où le HCR leur fournit une assistance. © HCR/J.Björgvinsson/Mars 2008
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Des réfugiés et des migrants, dont un bébé, sont transférés par le HCR depuis un poste de sécurité situé dans le village de pêcheurs de Broom, au Yémen, vers le centre de réception de Mayfaa. © HCR/J.Björgvinsson/Mars 2008
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Après une traversée périlleuse dans le golfe d'Aden, les nouveaux arrivants sont examinés par un médecin, au centre d'accueil d'Ahwar au Yémen. © HCR/J.Björgvinsson/Mars 2008
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De nouveaux arrivants, au centre d'accueil d'Ahwar au Yémen. Le nombre accru d'arrivées en 2008 est majoritairement dû au conflit en Somalie et aux nouveaux itinéraires empruntés par les passeurs depuis la Somalie et Djibouti vers le Yémen. © HCR/J.Björgvinsson/Mars 2008
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Le corps sans vie d'une Somalienne, échoué sur une plage du sud du Yémen. Pour éviter de se faire repérer, les passeurs forcent souvent leurs passagers à sauter par-dessus bord dans des eaux infestées de requins, alors qu'ils sont encore loin du rivage. © HCR/J.Björgvinsson/Mars 2007
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Des Somaliens et des Éthiopiens récemment arrivés se remettent de leur périple, assis dans le bateau des passeurs, que les forces armées yéménites ont intercepté et forcé à accoster. Les passeurs ont pris la fuite à bord d'un canoë à moteur. © HCR/J.Björgvinsson/Mars 2007
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Epuisés par leur voyage, des survivants de la traversée du Golfe d'Aden attendent de l'aide sur une plage du Yémen. Depuis le début de 2007 jusqu'à la fin mars, plus de 100 morts ont été comptabilisés parmi les victimes des trafiquants. © HCR/J.Björgvinsson/Mars 2007
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Des employés d'une organisation non gouvernementale yéménite distribuent de la nourriture aux nouveaux arrivants somaliens et éthiopiens, avant de les emmener au centre d'accueil de Mayfa'a. © HCR/J.Björgvinsson/Mars 2007
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Des pêcheurs yéménites du secteur retrouvent régulièrement des corps de Somaliens et d'Éthiopiens qui sont morts noyés après avoir été forcés par les passeurs à nager pour rejoindre les côtes. Ils les enterrent sur la plage. © HCR/J.Björgvinsson/Mars 2007
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Des tombes bordent le rivage du Sud-Yémen, rappelant que des milliers d'hommes et de femmes périssent en mer en tentant d'échapper à la misère et à la guerre sévissant dans leur pays. © HCR/J.Björgvinsson/Mars 2007
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Les boat people somaliens viennent chercher refuge au centre d'accueil de Mayfa'a, au sud du Yémen. © HCR/J.Björgvinsson/Mars 2007
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Les victimes de trafiquants ont souvent besoin d'être soignés pour des brûlures provoquées par un contact prolongé avec l'eau de mer, l'huile de moteur, les excréments et le soleil pendant leur traversée en mer. © HCR/J.Björgvinsson/Mars 2007
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Un nouvel arrivant savoure son premier repas depuis trois jours, distribué au centre d'accueil de Mayfa'a, dans le sud du Yémen. © HCR/J.Björgvinsson/Mars 2007
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Ce rescapé, soigné dans la clinique de l'UNHCR au centre d'accueil de Mayfa'a, souffre de graves brûlures provoquées par le soleil. © HCR/J.Björgvinsson/Mars 2007
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Entassés à bord d'un camion, de nouveaux arrivants quittent le centre d'accueil de Mayfa'a pour se rendre au camp de réfugiés de l'UNHCR de Kharaz. © HCR/J.Björgvinsson/Mars 2007
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De jeunes Somaliens et Éthiopiens juchés sur une colline, d'où l'on aperçoit la section des nouveaux arrivants du camp de réfugiés de Kharaz. © HCR/J.Björgvinsson/Mars 2007
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De jeunes écoliers profitent d'une pause à l'école primaire du camp de réfugiés de Kharaz. Tous ont effectué la traversée du Golfe d'Aden. © HCR/J.Björgvinsson/Mars 2007
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Reconnaissante d'avoir survécu à la périlleuse traversée du Golfe d'Aden, cette femme serre dans ses bras son bébé de quatre mois, né dans le camp de réfugiés de Kharaz, dans le sud du Yémen. © HCR/J.Björgvinsson/Mars 2007
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Une classe bondée d'élèves étudie le Coran dans le camp de réfugiés de Kharaz, au Sud-Yémen. © HCR/J.Björgvinsson/Mars 2007
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Bossasso n'est pas seulement le principal port commercial du Puntland, une zone du nord-est de la Somalie qui a autoproclamé son indépendance, mais aussi l'une des plaques tournantes de la traite d'êtres humains. © HCR/K.McKinsey/Février 2006
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Depuis au moins trois ans, des milliers de Somaliens et de plus en plus d'Ethiopiens ont quitté la côte somalienne à bord de petits bateaux de pêche dans l'espoir de rejoindre le Yémen. © HCR/K.McKinsey/Février 2006
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Le gouvernement du Puntland réclame l'aide de la communauté internationale pour acheter des hors-bords et former des policiers afin de contrôler le trafic le long de ses côtes. © HCR/K.McKinsey/Février 2006
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Dans les falaises de Mareero, un point de départ situé en dehors de Bossasso, des Somaliens attendent la nuit pour embarquer sur le bateau de passeurs dont ils espèrent qu'ils les amèneront au Yémen.
©UNHCR/K.McKinsey/Février 2006 ©
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Une jeune mère attend le bateau avec ses deux enfants. Son mari ainsi que deux autres enfants les attendent en Arabie Saoudite. © HCR/K.McKinsey/Février 2006
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Ces personnes ont changé d'avis et renoncent à entreprendre le voyage à travers le Golfe d'Aden en voyant à quel point le bateau était petit et exposé au danger. © HCR/K.McKinsey/Février 2006
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Cette jeune Somalienne tente de reprendre des forces, étendue sur le sol sous une grande tente. Elle a survécu à huit jours de dérive à bord d'un bateau d'un passeur. © HCR/K.McKinsey/Février 2006
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Des survivants en état de choc. Ils ont été secourus après avoir passé huit jours à la dérive sur un bateau de passeurs dans le Golfe d'Aden. © HCR/K.McKinsey/Février 2006
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Dès l'aube, à la périphérie de Bossasso, le port affairé du Puntland, des Ethiopiens empruntent le désert pour éviter les contrôles et s'introduire en ville, à la recherche d'un travail ou d'une traversée clandestine du golfe. © HCR/K.McKinsey/Février 2006
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Dans les centres de ravitaillement de Bossasso, des Éthiopiens n'ayant plus les moyens ni de rentrer chez eux, ni de payer la traversée du golfe vers le Yémen, reçoivent deux repas par jour. © HCR/K.McKinsey/Février 2006
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De nombreux Éthiopiens, qui n'ont plus d'argent avant de pouvoir emprunter les bateaux de passeurs, affirment que les distributions de repas par l'UNHCR et le Programme alimentaire mondial (PAM) sont leur unique moyen de subsistance. © HCR/K.McKinsey/Février 2006
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Les corps sans vie de demandeurs d'asile somaliens et éthiopiens, contraints de sauter du bateau des passeurs, ont échoués sur les côtes du Yémen. © SHS/N.Bajanoub/12 septembre 2005