Les spécialistes du ski acrobatique savent associer vitesse, sens du spectacle et capacité à effectuer des manœuvres aériennes. Cette discipline est apparue aux Jeux de Calgary, en 1988, en tant que sport de démonstration.
‘Hotdogging’
Dès le début du 20e siècle, des skieurs commencent à effectuer des figures aériennes, en Norvège, en Italie et en Autriche. Puis, au début des années 1920, des skieurs acrobatiques américains commencent à réaliser des sauts périlleux. Mais le ski acrobatique prend vraiment son essor dans les années 1960. Il accompagne alors les changements sociaux, la nouvelle soif de liberté et profite des progrès de l'équipement, qui permettent de nouvelles techniques, toujours plus originales. Le ski acrobatique est d'abord désigné sous le sobriquet de "hotdogging" (esbroufe), en référence au mélange de figures acrobatiques, de sauts et de poussées d'adrénaline offerts par ce nouveau sport.
La reconnaissance
Le ski acrobatique est reconnu officiellement par la Fédération internationale du ski (FIS) en 1979, qui fixe de nouvelles règles, destinées à limiter les dangers d'un sport encore jeune. La première Coupe du monde FIS est organisée l'année suivante.
Entrée olympique
Le ski acrobatique est présenté comme sport de démonstration aux Jeux de Calgary, en 1988. Des compétitions y sont organisées pour les hommes et les femmes, en bosses, saut et ballet. Quatre ans plus tard, aux Jeux d'Albertville, une première médaille est en jeu à la compétition de bosses, suivie de celle du saut à Lillehammer, en 1994. Les Jeux de Vancouver, organisés en 2010, marqueront l'entrée du ski cross dans le programme olympique.