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Date
24 janv. 2014
Tags
Sotchi 2014 , Actu CIO , Vancouver 2010

Felix Loch, la machine à gagner allemande

Plus jeune champion olympique de luge à 20 ans, lors des Jeux de 2010 à Vancouver, l’Allemand Felix Loch a continué à dominer son sport et compte bien réaliser le doublé à Sotchi, étape majeure d’un parcours qui pourrait faire de lui un des plus grands lugeurs de tous les temps.


À 24 ans, Felix Loch est déjà le détenteur de plusieurs records : en janvier 2008 à Oberhof (Allemagne), il est le plus jeune champion du monde de son sport à l’âge de 18 ans. En février 2009, il bat le record du monde de vitesse sur un piste de luge en étant chronométré à 153,9 km/h. Les 13 et 14 février 2010 lors des Jeux de Vancouver, il signe le meilleur temps de chacune des quatre manches de la compétition olympique à Whistler et devient à 20 ans le plus jeune médaillé d’or olympique du sport apparu au programme en 1964 à Innsbruck.  Avis d’un connaisseur, l’Italien Armin Zöggeler, double champion olympique 2002 et 2006 détrôné par Loch : « C’est un bon garçon et un très jeune champion. Particulièrement talentueux. Ces prochaines années, vous entendrez parler de lui ! ».

Zöggeler ne s’est pas trompé. Sur la lancée de son titre olympique, Loch réalise deux extraordinaires doublés, classement général de la Coupe du monde-Championnats du monde en 2012 et 2013, alignant sur cette période 14 victoires sur toutes les pistes du circuit international.

Qu’est-ce qui rend Felix Loch si fort ? Tout d’abord, une approche scientifique de sa discipline : « Vous avez besoin de bien comprendre la physique afin de pouvoir identifier et correctement évaluer certains éléments importants durant chaque course. Par exemple, l’influence de la force gravitationnelle  - la charge agissant sur mon corps en raison de la vitesse et des changements de directions. Il faut également bien sentir votre luge, celle qui vous conviendra parfaitement après des mois de préparation». Il travaille ainsi régulièrement ces aspects dans la soufflerie d’un grand constructeur automobile allemand.

Le tunnel mental

Ensuite, son physique, 1,91 m pour 95 kg « C’est définitivement un avantage. Expliqué simplement, plus lourd vous êtes, plus rapide vous serez à l’arrivée. C’est également une bonne chose d’avoir de longs bras, vous avez un meilleur levier pour vous propulser du bloc de départ. Il faut être très rapide au départ, car cela vous met en bonne position pour mener jusqu’à la fin ».

Enfin, l’approche mentale « Chaque run ne dure qu’environ une minute. Je dois garder un haut niveau de concentration. Ce n’est pas toujours facile. La pression extérieure est quelque fois très lourde, en plus de celle que je me mets personnellement. Comme tout athlète, je veux donner le meilleur de moi-même pour gagner. L’attente est grande. Il faut trouver un moyen de bloquer toutes ces influences, avant et pendant la course. Je rentre dans un « tunnel mental ». Je me concentre sur moi-même et j’évacue tout le reste ».

En commençant par la défense de son titre olympique sur la piste de glace Sanki les 8 et 9 février prochain où il pourrait rejoindre Zöggeler au palmarès et s’approcher de son compatriote Georg Hackl (vainqueur en 1992, 1994 et 1998), et en continuant par les échéances mondiales (il détient déjà quatre titres planétaires), Felix Loch est bien parti pour devenir un des plus grands lugeurs de tous les temps.  

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