Novak Djokovic : Le Djoker rêve d’une apothéose en 2016 à Rio
N°1 mondial pour la 3e fois en 2014, Novak Djokovic se fixe comme principal objectif de remporter le titre olympique dans la mégapole brésilienne.
« Un de mes plus grands rêves »
« Rio 2016, c’est un de mes plus grands rêves », dit Novak Djokovic à la fin de l’année 2014, qui le voit occuper la place de n°1 mondial comme en 2011 et en 2012. Le tennisman de Belgrade, vainqueur en simple de huit tournois du Grand Chelem (Open d’Australie 2008, 2011, 2012, 2013 et 2015), Wimbledon 2011 et 2014, US Open 2011), de 20 « Masters 1000 » de l’ATP et de la Coupe Davis avec la Serbie en 2010, n’a pour l’instant obtenu qu’une médaille de bronze olympique. En 2008 à Beijing, il est battu par l’Espagnol Rafael Nadal en 1/2 finale, puis domine l’Américain James Blake dans le match pour la 3e place. A Londres en 2012, le « Djoker » perd au même stade face à l’Argentin Juan Martin Del Potro, entrant dans une rage terrible pour avoir manqué le podium!
Un talent précoce
Novak Djokovic grandit à Kopaonik, une station de sports d’hiver située au pied des monts du même nom au sud-ouest de la Serbie. Toute sa famille excelle en ski ! Mais à la fin des années 1980, trois courts de tennis sont construits juste en face du restaurant tenu par ses parents Srdjan et Dijana. Jelena Gencic, la coach qui a mené Monica Seles et Goran Ivanisevic au sommet du tennis mondial, y tient un camp d’été en 1993, et repère un petit garçon de six ans qui reste là toute la journée à observer les joueurs. Gencic invite le jeune Novak à s’essayer au tennis, et très vite décèle l’immense talent qu’elle s’appliquera à polir. « Tout ce que je sais faire ou presque, je le dois à Jelena », a dit le n°1 mondial. A 12 ans, il quitte sa famille pour rejoindre l’Académie de tennis de Nikola Pilic à Munich en Allemagne. Il devient professionnel à 16 ans, en 2003 et atteint l’année suivante les demi-finales de l’Open d’Australie.
Une année 2011 stratosphérique
Si Novak Djokovic gagne son premier titre du Grand Chelem à Melbourne le 27 janvier 2008, s’il remporte un bronze olympique la même année, s’il devient un héros national en emmenant la Serbie à la victoire face à la France en finale de la Coupe Davis 2010 à Belgrade, tout va changer pour lui en 2011. Une intolérance au gluten le séparait encore de la constance au plus haut niveau mondial. Il suit dès lors un régime adapté et passe une année aussi stratosphérique qu’inédite pour un joueur de tennis : dix tournois remportés, dont trois Majeurs (Melbourne, Wimbledon, US Open) et cinq « Masters 1000 » lui permettent de dépasser Rafael Nadal et Roger Federer et de prendre la tête du classement mondial de l’ATP. Il continue les saisons suivantes à évoluer au même niveau pour embellir son palmarès, démarrant la saison 2015 avec une 5e victoire en finale de l’Open d’Australie.
Son plus grand défi
Doté d’une capacité de déplacement et d’une vista exceptionnelles, aussi performant en attaque qu’en défense, bon serveur, très dur à déborder, capable de placer la balle où il veut et dans n’importe quelle position, joueur complet, Novak Djokovic est aussi un humoriste patenté. Ses imitations de Maria Sharapova, Rafael Nadal ou Roger Federer ont fait hurler de rire les foules dans les gradins des grands tournois. Il a déjà assuré sa place dans la légende du tennis mondial, bien que deux titres manquent encore à son palmarès. Deux fois battu (en 2012 et en 2014) en finale de Roland Garros par Nadal, il lui reste encore à s’imposer sur la terre battue parisienne. Et bien sûr, plus tout, il y a la médaille d’or qu’il visera en 2016 dans un pays et une ville « que j’adore. Où les gens aiment le sport. La Coupe du monde de football a été un succès, et maintenant, les Brésiliens se préparent à accueillir les Jeux Olympiques. J’attends ça avec impatience ! »