Opportunité en or - Katherine Grainger, aviron

La Revue Olympique continue son compte à rebours des Jeux de 2012 avec des interviews exclusives de stars qui visent l’or dans trois autres des 26 sports au programme. Après avoir gagné une médaille d’argent dans trois éditions consécutives des Jeux, Katherine Grainger est convaincue qu’elle peut finalement décrocher la médaille d’or qui lui échappe encore, dans les eaux de son propre pays, l’an prochain.

Qu’avez-vous ressenti en remportant l’or du deux de couple aux Championnats du monde l’an dernier?
Pour Anna et moi, cela a été fantastique de gagner en Nouvelle-Zélande et de réaliser une saison sans défaite dans le double. Le public de Karapiro a été grandiose.

Cela ajoute-t-il à la pression d’être championne du monde?
Non, je ne crois pas. C’est un titre très spécial et il m’est infiniment précieux. Cela va de pair avec une responsabilité, celle de s’efforcer à devenir une meilleur athlète dans tous les sens possible.

Est-ce que le soutien de votre pays vous aidera à gagner l’or qui vous manque?
Espérons-le! Je ne doute pas que les foules de Londres seront une source d’inspiration pour tous.

Quels sont les concurrents les plus sérieux?
C’est un peu tôt pour le dire. Cela va prendre forme dans la saison à venir car les concurrents vont tenter de décrocher leur qualification olympique lors de diverses manifestations. Souvent, en année préolympique on assiste à une augmentation du nombre des équipages et du niveau de compétition.

Team GB présente une grande tradition de rameurs champions olympiques. Quel est leur secret?
Des athlètes mythiques comme Steve Redgrave et Matthew Pinsent n’ont pas seulement fixé des normes pour les autres athlètes, mais ont aussi montré ce qui était possible. Au fil des ans, ce succès s’est diffusé dans les programmes féminins et poids légers et nous sommes désormais à même de travailler avec certains des meilleurs entraîneurs au monde, sans compter le personnel d’encadrement et administratif exceptionnel. Le succès appelle le succès, cela ne fait pas doute.

Petite, rêviez-vous de devenir olympienne?
En grandissant, j’ai toujours aimé regarder les Jeux Olympiques, mais je ne me voyais pas athlète à plein temps. J’étais probablement comme tous les enfants: je suis passée par la période où je voulais devenir astronaute, trapéziste, puis j’ai même pensé à devenir vétérinaire...

Comment se passe une semaine type d’entraînement?
Énormément d’entraînement et un rien de vie sociale. Pas de surprise de ce côté-là!

Qu’y-a-t-il dans votre lecteur MP3?
De la musique très variée. Je l’écoute beaucoup et ce qui m’importe c’est que ce soit varié.

N'hésitez pas à jeter un œil à la version électronique du numéro de mars de la Revue olympique !

QuickLinks