La passion de Clara pour le football a commencé quand elle était petite. Elle jouait dans l’équipe de garçons de sa collectivité et participait aux championnats locaux. Seule fille dans l’équipe, elle ne s’est pourtant jamais sentie exclue. Aujourd’hui, elle entraîne aussi bien les garçons que les filles à l’école locale dans le cadre du projet « Les enfants de la paix », parrainé par le Service d’aide humanitaire de la Commission européenne (ECHO) en collaboration avec le HCR et ses partenaires.

Clara habite un village isolé dans l’État de Táchira, au Venezuela. Avec d’autres personnes, elle aide le HCR à mettre en œuvre des projets sportifs qui favorisent l’intégration locale. ©HCR/Luis Parada

Depuis le début du projet « Les enfants de la paix », Clara a remporté deux médailles avec son équipe dans les championnats locaux. ©HCR/Luis Parada

Même si Clara et les membres de sa famille ont dû surmonter de nombreux obstacles, ils veulent rester au Venezuela. Clara rêve de représenter le pays en jouant dans son équipe nationale de football. ©HCR/Luis Parada

Les qualités de joueuse de Clara lui ont permis d’obtenir une bourse, mais son but ultime est de représenter le Venezuela à l’occasion de championnats internationaux. ©HCR/Luis Parada

De nombreux participants ont profité des qualités de leader de Clara, aussi bien des enfants réfugiés que des enfants des familles locales. ©HCR/Luis Parada

À l’école locale de football, qui comprend des garçons et des filles, on enseigne des compétences techniques et on encourage les jeunes à réussir et à poursuivre leurs rêves. ©HCR/Luis Parada

La passion de Clara pour le football s’est allumée quand elle était petite et qu’elle jouait dans l’équipe locale de garçons. ©HCR/Luis Parada

Les enfants réfugiés et locaux participent à l’école de football. Le sport est pour eux un outil d’apprentissage et d’intégration. La Colombie compte le plus de déplacés internes dans le monde après la Syrie, soit quelque 6,5 millions de personnes. ©HCR/Luis Parada

« donne aux enfants la chance d’acquérir des compétences, les encourage à réussir et les incite à poursuivre leurs rêves ».

Le principal objectif du projet est de promouvoir l’intégration des enfants réfugiés en utilisant le sport comme outil pédagogique. En enseignant aux enfants réfugiés et à ceux des familles locales à l’école de sport, Clara contribue réellement à la société qui l’accueille.

Clara est Vénézuélienne, mais elle comprend ce que c’est d’être arraché à son foyer et de devoir affronter les obstacles auxquels se heurtent les personnes déracinées. Sa compassion pour les personnes déracinées vient de sa famille, dont les membres ont connu la vie en tant que réfugiés au Venezuela. Il y a environ 16 ans, sa mère, Soledad, et trois frères plus âgés ont franchi la frontière après avoir été menacés par des groupes armés en Colombie. « Ils voulaient recruter de force mon frère aîné », dit Clara.

À leur arrivée au Venezuela, Soledad était déjà enceinte de Clara et de sa sœur jumelle, Diana. Les deux sœurs ont trouvé leur place dans la collectivité, mais Clara est consciente des restrictions et de l’angoisse que sa famille a connues pendant la procédure d’asile. « Une fois que les membres de ma famille ont été officiellement reconnus en tant que réfugiés, nous nous sommes sentis plus intégrés », dit elle.
La famille Hernández veut rester au Venezuela. Clara doit recevoir une bourse qui lui permettra d’entrer dans une école de football et d’essayer d’atteindre son but ultime : représenter le Venezuela en jouant dans l’équipe nationale.

« Ma mère, ma sœur jumelle et ma famille ont joué un rôle clé dans ma pratique du sport et mon éducation. J’aimerais pouvoir leur redonner tout ce qu’elles m’ont donné », conclut Clara.

Rédigé par Madeleine Labbiento

Montrez votre solidarité #Aveclesréfugiés comme la famille de Clara en signant la pétition dès aujourd’hui.

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