En 1914, le Congrès olympique fut tenu à Paris pour la troisième fois, de retour à la Sorbonne pour célébrer le 20e anniversaire de la fondation du Mouvement olympique. Ce fut un Congrès particulièrement festif avec des démonstrations sportives, des pièces de théâtre, des prestations musicales et des réceptions. Par ailleurs, le motif des anneaux olympiques, créés pour l’occasion, fut dévoilé. Mais Paris 1914 fut également un tournant pour le Congrès olympique car, pour la première fois, les CNO furent représentés tandis que les FI attendaient impatiemment sur le pas de la porte.
Clarification des responsabilités
La raison de l’intérêt accru manifesté par la communauté sportive internationale : Le souhait d’établir un programme uniforme pour les futures éditions des Jeux Olympiques tout en fixant des règles et en clarifiant les responsabilités. Jusqu’alors, les conditions de participation étaient la chasse gardée des comités d’organisation locaux, ce qui donna inévitablement lieu à des malentendus et constitua un avantage pour le pays hôte. Lors de ce Congrès, la décision fut prise que les athlètes devraient respecter les règles amateurs de leurs FI respectives et les CNO seraient tenus de garantir le statut d’amateur de leurs athlètes.
Premier congrès technique
Un programme d’épreuves obligatoires et facultatives pour les futures éditions des Jeux fut également mis en avant. Parmi les autres résolutions : l’abolition de l’âge limite pour la participation aux Jeux et le rejet d’une proposition visant à admettre les femmes aux épreuves d’athlétisme – ces dernières n’étaient acceptées qu’aux épreuves de tennis et de natation. Toutefois, dans l’ensemble, le Congrès de 1914, premier congrès véritablement technique, fut satisfaisant. Les responsabilités des CNO et des FI devinrent plus claires, tandis que l’autorité du CIO restait incontestée.