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Grenoble 1968 Torche IOC Description : Le flambeau est en tôle cuivrée surmonté d’une vasque étroite et élancée dont la partie supérieure est crénelée. Le manche est partiellement recouvert d’un morceau de tissu. Sur la partie supérieure on peut voir l’inscription Xe Jeux Olympiques d’Hiver Grenoble 1968.
Couleur : Rouge, bronze
Longueur : 70 cm
Composition : Textile, alliage bronze
Combustible : Gaz propane. La charge de gaz est de 280 grammes. La durée de combustion est de plus de deux heures.
Designer / Fabriquant : - / Société technique d’équipements et de fournitures industrielles
Le saviez-vous ? Cinq lampes de mineur, agréées pour être employées dans les mines grisouteuses, ont été acquises par le comité d’organisation afin de conserver la flamme dans les transports par voie aérienne. 15 lampes ont également été prêtées par les Houillères de la Mure. Sur les cinq lampes appartenant au comité d’organisation sont gravés les anneaux olympiques avec l’inscription Grenoble 1968.

Grenoble 1968 Parcours du relais IOC

Date de début : 16 décembre 1967, Olympie (Grèce)
Date de fin : 6 février 1968, Stade inaugural, Grenoble (France)
Premier relayeur : Tassos Bahouros
Dernier relayeur : Alain Calmat, participant aux Jeux en patinage artistique (1956, 1960, 1964), médaillé d’argent à Innsbruck en 1964.
Nombre de relayeurs : ~5’000 en France
Recrutement des relayeurs : Le premier et le dernier porteur de la flamme sont désignés sur proposition du Colonel Marceau Crespin, directeur des sports, et du Dr Robert Héraut, directeur général du comité d’organisation.
Distance : 7’222 km en France Environ 3'500 km sont parcourus à pied, 1’600 à ski, 300 à cheval, bicyclette ou rame et 1’900 par des moyens mécaniques divers (avion, hélicoptère, escorteur, véhicule).
Pays traversés : Grèce, France
Grenoble 1968 Relais de la flamme IOC

Concept et particularité du parcours

L’accent est porté sur les centres sportifs de France et le relais passe par le Jura, les Vosges, le Massif Central, les Pyrénées et les Alpes, avec une étape à Chamonix, lieu des premiers Jeux Olympiques d’hiver de l’histoire.

Allumée à Olympie, la flamme est emmenée sur le Mont Olympe où une cérémonie a lieu en son honneur. Elle rejoint ensuite Athènes et s’envole pour Paris. Le 19 décembre 1967, c’est Jean Vuarnet, médaillé d'or aux Jeux Olympiques d'hiver à Squaw-Valley, qui la réceptionne à son arrivée à l’aéroport de Paris-Orly. Le premier porteur sur sol français est Alain Mimoun, coureur de fond médaillé d’or aux Jeux de 1956 à Melbourne et triple médaillé olympique d’argent (Londres 1948 et Helsinki 1952).

Lors de la Cérémonie d’ouverture, les organisateurs ajoutent une touche finale et unique au relais en plaçant un micro sur la poitrine du dernier relayeur Alain Calmat. On peut entendre les battements de son cœur dans tout le stade à mesure qu’il monte les marches vers la vasque olympique.

Le saviez-vous ?

  • La vasque olympique est imposante : son diamètre est de 4 mètres et elle pèse 550 kg. Elle est équipée d’une couronne de 3 mètres de diamètre avec 70 brûleurs. Elle doit être transportée en hélicoptère afin d’être hissée au sommet de la tour du Stade inaugural. A l’origine, il était prévu de l’éteindre après la Cérémonie d’ouverture ; cette décision est abandonnée lorsque les organisateurs réalisent que la flamme est visible de loin et qu’elle permet au stade de rester un lieu d’attraction du public pendant la durée des Jeux.
  • Les sites de compétition ont leur propre vasque, de plus petite taille : d’une hauteur de 1,20 m, un diamètre de 80 cm et une coupole faite d’une couronne de huit brûleurs alimentés en propane par deux batteries de quatre bouteilles dissimulées sous le socle.
  • Pour la Cérémonie de clôture, la flamme du Stade inaugural est transférée au Stade de glace dans une vasque à la forme d'une cheminée d’un mètre de diamètre et de deux mètres de hauteur.

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