- Date
- 01 août 2016
- Tags
- Rio 2016 , Relais de la flamme olympique
Dernière ligne droite pour le relais de la flamme olympique
Alors que le relais de la flamme olympique poursuit sa route dans l’état de Rio de Janeiro et se rapproche petit à petit de sa destination finale vendredi prochain, des sportifs du monde entier ont eu l’honneur de porter la flamme. Mais c’est surtout l’histoire d’un d’entre eux, Mark O’Brien, qui nous a émus. Ce jeune Irlandais de 13 ans n’a pu porter la flamme pour les Jeux Olympiques de Londres 2012 en raison d’une maladie qui a attaqué son système immunitaire.
Deux ans plus tard, il écrivait à Carlos Nuzman, le président de Rio 2016, pour lui demander s’il pouvait participer au relais de la flamme olympique vers sa ville-hôte. « J’ai cru à une blague quand j’ai reçu sa réponse par e-mail, mais j’ai vérifié que c’était bien vrai et je suis très heureux, a déclaré Mark. Je réalise un rêve. Mon papa et ma sœur sont venus avec moi pour vivre cette journée particulière. » Mark a porté la flamme à Volta Rendonda, jeudi 28 juillet.
Vendredi, la flamme est passée par Vale do Paraíba, Barra do Piraí et Vassouras avant d’arriver dans la « cité impériale » de Petrópolis et son célèbre Palais de Cristal.
Luiz Junior, qui s’est mis au trampoline sans arrière-pensées à l’âge de 11 ans avant d'être sacré champion d’Amérique du Sud, a porté la flamme après avoir raté de peu la qualification pour Rio 2016. « J’ai presque réussi à valider mon billet pour Rio 2016, mais ça ne s’est malheureusement pas fait, dit-il. Maintenant, je peux dire que j’ai joué un rôle dans les JO en portant la flamme. »
Sandra Voloch, ancienne volleyeuse, n'avait pas oublié sa médaille de bronze d’Atlanta 96 pour porter la flamme olympique à travers Teresópolis, à quelques kilomètres de Rio, samedi. « C’est fort en émotions, c’est un rêve qui devient réalité », a-t-elle dit.
À Guapimirim, des danseurs de capoeira, l’art martial brésilien, ont assuré le spectacle sur la place Paulo Terra.
Douglas de Oliveira a porté la flamme aux côtés de plus de 40 athlètes en représentation. « Le sport transforme des vies, comme la mienne, a-t-il dit. Je suis ici, le cœur empli de bonheur à l’idée de représenter mon sport et ma ville aux Jeux de Rio 2016. C’est vraiment dommage que la capoeira ne soit pas une discipline olympique parce que nous gagnerions. »