Les Congrès olympiques ont repris après la 1ère Guerre mondiale et le premier eut lieu à Lausanne. Pendant la guerre, Pierre de Coubertin y avait effectivement déplacé le siège du CIO afin d'en préserver la neutralité. L'objectif principal de ce Congrès était d'achever le travail débuté à Paris en 1914 concernant la réduction du programme olympique.
Loyauté envers le CIO
Cet objectif avait évidemment une conséquence directe sur les Fédérations Internationales. Aussi, celles-ci, suite à la suggestion de l'Union Cycliste Internationale de créer une Union des Fédérations Internationales, se sont-elles réunies lors d'une conférence juste avant le Congrès de Lausanne. Dans ce contexte, il n'est donc pas surprenant que le Congrès n'ait pas réussi à établir un programme plus précis des compétitions olympiques. Toutefois, le fait que ce vœu de regroupement des fédérations en une Union mondiale des sports ne se soit pas réalisé démontre une grande loyauté à l'égard du CIO.
Premiers Jeux Olympiques d'hiver
Lors de ce Congrès, il a été décidé de ne pas faire des Jeux Olympiques d'hiver un élément indépendant des Jeux Olympiques à proprement parler. Néanmoins, le pays hôte des Jeux Olympiques serait autorisé à organiser des compétitions de sports d'hiver sous le patronage du CIO, pour autant que sa géographie et son infrastructure le lui permettent. La France a ainsi été le premier pays à accueillir en 1924 à Chamonix, une "Semaine internationale des sports d'hiver". Plus tard, cette manifestation allait officiellement devenir les premiers Jeux Olympiques d'hiver de l'histoire.