- Date
- 31 oct. 2013
- Tags
- JOJ , Sotchi 2014 , Innsbruck 2012 , Actu CIO
Un lugeur des JOJ en route pour les JO de 2014 à Sotchi
Te-An Lien, 19 ans, originaire de Chinese Taipei, était l’un des meilleurs jeunes athlètes du monde en lice lors des premiers Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) d’hiver de 2012 à Innsbruck. Il espère aujourd’hui se qualifier pour les prochains Jeux Olympiques d’hiver à Sotchi, un rêve qui est sur le point de se réaliser, en partie grâce au programme de la Solidarité Olympique.
Ce sportif prometteur bénéficie en effet d’une bourse olympique, laquelle apporte les soutiens technique et financier nécessaires à la préparation et aux étapes de qualification des équipes et des athlètes d’élite internationaux désignés par leurs Comités Nationaux Olympiques (CNO) respectifs. Te-An Lien nous confie comment la bourse de la Solidarité Olympique l’a aidé à se préparer pour Sotchi et quel rôle ont joué les JOJ dans sa vie.
Comment avez-vous commencé la luge ?
À 14 ans, pendant les vacances d’été de ma deuxième année de lycée.
Quelle est jusqu’ici votre plus grande prouesse sportive ?
Concourir aux Jeux Olympiques de la Jeunesse d’hiver de 2012 à Innsbruck où j’ai terminé 20e. Nous y sommes restés 14 jours et il faisait très froid ! C’était génial et vraiment passionnant de concourir avec les meilleurs jeunes athlètes du monde. J’ai un tas de souvenirs intéressants, notamment d’avoir prêté à un Bulgare une tenue de compétition car il n’avait pas la bonne avec lui. Il a donc porté mes vêtements lorsqu’il est descendu !
Qu’est-ce que cela vous ferait de concourir à Sotchi en 2014 ?
Je fais de mon mieux pour me qualifier car cela signifierait tellement pour moi d’être à Sotchi ! Naturellement, je veux absolument y être. Vu mon jeune âge, y participer me permettrait de voir les choses sous un autre angle et d’élargir mes horizons. Une occasion que nombre de mes pairs n’auront jamais.
Quels sont vos objectifs d’avenir ?
Avant tout, je souhaite améliorer ma place au sein du classement mondial de la luge. Et à l’avenir, j’aimerais devenir directeur sportif ou entraîneur, ou travailler dans un comité sportif.
Comment la bourse de la Solidarité Olympique vous a-t-elle aidé ?
Je m’entraîne surtout en Europe et en Amérique, ce qui peut revenir très cher. Tout soutien, aussi minime soit-il, peut être très utile. La bourse m’a particulièrement aidé financièrement.
Qu’aimez-vous faire de votre temps libre ?
J’aime lire et découvrir de nouveaux sujets, pas seulement sportifs. Il y a bien d’autres choses dans le monde. Je vais souvent au cinéma, dans les centres commerciaux ou je passe du temps avec mes amis.
Qui sont vos héros sportifs et pourquoi ?
Pour l’instant, mon héros c’est Tommy Chen [coureur d’ultrafond]. Il a toujours une attitude positive quelles que soient les difficultés auxquelles il est confronté. Il est résistant et modeste à la fois. Il y a deux ans environ, quand je m’efforçais de me qualifier pour les Jeux Olympiques de la Jeunesse d’hiver de 2012, j’étais nerveux. J’ai demandé à Tommy sur Facebook ce que je devrais faire pour calmer mes peurs et il m’a répondu : « Traite la peur comme une partie de ta vie et tu ne la ressentiras plus. » J’ai ainsi travaillé dur et je me suis qualifié pour les JOJ. J’étais le seul lugeur asiatique. Voilà pourquoi je l’apprécie et je l’admire tellement.