Eero Mäntyranta remporta sa première médaille d'or olympique en 1960 à Squaw Valley, avec l'équipe finlandaise de ski de fond, dans le relais 4x10km.
L’or pour les épreuves individuelles
Aux Jeux à Innsbruck en 1964, il compléta sa collection par deux nouvelles médailles d'or : une dans le 30km, où il s'imposa avec plus d'une minute d'avance sur ses poursuivants, et l'autre dans le 15km, où son avance fut de 40 secondes et 7 dixièmes. Il monta par ailleurs sur la deuxième marche du podium dans le relais.
L’argent et le bronze pour couronner le tout
En 1968 à Grenoble, le skieur s'adjugea le bronze dans le 30km et l'argent dans le 15km - l'or lui échappant à cette occasion d'un peu moins de deux secondes. Dernier relayeur de l'équipe finlandaise, il parvint à combler son retard de 26 secondes sur le Soviétique Vyacheslav Vedenine pour le dépasser sur la ligne d'arrivée et remporter ainsi une ultime médaille de bronze.
Une particularité génétique
Tout au long de sa carrière, Eero Mäntyranta fut soupçonné de dopage sanguin, sa numération érythrocytaire étant supérieure de 20% à celle des autres athlètes. Ce n'est que trente ans plus tard que des scientifiques découvrirent, après avoir fait subir des tests à deux cents membres de sa famille, que cinquante d'entre eux, y compris Eero, étaient nés avec une particularité génétique rare, ayant pour effet de faire augmenter le nombre des globules rouges, riches en oxygène.