Une magnifique cérémonie d'ouverture "à la Brazil" !
Le Brésil a accueilli le monde lors d’une superbe et émouvante cérémonie d’ouverture qui a marqué le début des premiers Jeux Olympiques disputées en Amérique du Sud. Les athlètes garderont un souvenir inoubliable de ces moments partagés dans une explosion de couleurs et de musique.
La première partie de la Cérémonie a été lancée par un feu d’artifice qui a illuminé le ciel au dessus du Maracanã, avant qu’un symbole la paix en forme d’arbre n’apparaisse sur le sol du stade mythique, symbolisant le message porté par ce spectacle grandiose. Paulinho Da Costa, accompagné par sa guitare, a chanté un poignant hymne brésilien tandis que le drapeau du pays était monté.
L’histoire tourmentée du Brésil a ensuite défilé dans une succession de tableaux spectaculaires. araignées, chenilles en structures métalliques vivant dans l'épaisse forêt amazonienne. Premiers habitants évoqués à travers une extraordinaire chorégraphie avec des élastiques géants, caravelles européennes bravant la tempête sur l'océan Atlantique avant d'accoster sur les côtes brésiliennes, esclaves venus d'Afrique oeuvrant dans les plantations de canne à sucre, urbanisation du pays… Ainsi que le vol du pionnier de l'aviation Alberto Santos-Dumont à bord de son 14 Bis, qui s'est envolé dans les airs au-dessus du Maracanã dans la nuit de Rio, survolant les plages cariocas, sous le regard de la statue du Christ rédempteur du haut du Corcovado.
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Après cette séquence, la célèbre top model brésilienne Gisele Bündchen a défilé sur fond de la fameuse chanson « Garota de Ipanema » chantée par Daniel Jobim, petit fils du compositeur Tom Jobim. Le Maracanã s’est enfin transformé en dancefloor géant, toute la diversité de la musique brésilienne, toutes les danses ont ensuite chauffé les gradins comme la braise ! Le stade entier a repris à capella le célèbre tube « Pais Tropical » avec son créateur Jorge Ben.
Cette première partie du spectacle s’est achevée sur une évocation des dégâts causés par le réchauffement climatique, fonte du cercle polaire, montée des eaux et appel à la reforestation. Ainsi, les athlètes se sont symboliquement vus remettre une graine à planter pour contribuer à ce mouvement.
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La parade des athlètes a démarré à 20h52 locales, avec l’entrée de la porte-drapeau grecque Sofia Bekatorou (voile). Chaque délégation a défilé derrière une cycliste aux commandes d’un triporteur aux couleurs acidulées, à la remorque fleurie à foison ! Et les athlètes sont allés planter leurs graines dans de grands panneaux prévus à cet effet. Ainsi, Une foret olympique poussera en héritage dans le parc de Deodoro où se déroulent une partie des compétitions des Jeux de Rio.
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L’équipe olympique des réfugiés a défilé derrière la bannière olympique sous un tonnerre d’applaudissements avant que les décibels ne montent encore avec le Brésil qui a fermé la marche avec à sa tête, la pentahlète Yane Marques sur fond du titre « Brazil » ! Clou de la parade des athlètes, tous les panneaux réunis au milieu du stade ont littéralement explosé pour former des anneaux olympiques verts !
Thomas Bach salue l’équipe des réfugiés et remet les lauriers olympiques à Kipchoge Keino
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Carlos Nuzman, président du comité d’organisation de Rio 2016, a pris la parole : « Nous vous accueillons à Rio, ville olympique. Nous allons écrire l’histoire, faite par vous les athlètes, les volontaires, le public, les jeunes. Notre rêve olympique est devenu réalité. Rio accueille le monde les bras ouverts. Je suis fier de ma ville et de mon peuple. »
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Carlos Nuzman a passé la parole au président du CIO Thomas Bach : « Voici arrivé le grand moment de la cidade maravilhosa. Le Brésil va offrir au monde les premiers Jeux Olympiques à se tenir en Amérique du Sud. Le comité d’organisation, les autorités brésiliennes à tous les échelons, et tous les Brésiliens peuvent être fiers ce soir. Sous l’impulsion des Jeux Olympiques, vous avez réussi à faire, en seulement sept ans, ce dont des générations avant vous n’ont pu que rêver. Vous avez transformé la ville merveilleuse de Rio de Janeiro en métropole moderne et l’avez rendue encore plus belle. Notre admiration est d’autant plus grande que vous avez accompli tout cela en des temps très difficiles pour le Brésil. Nous avons toujours cru en vous ».
« Nous vivons dans un monde secoué par les crises, marqué par la défiance et l’incertitude. Voici notre réponse olympique : Ce sont les dix mille meilleurs athlètes du monde qui vont concourir, en même temps, vivre ensemble pacifiquement dans un seul et unique village olympique, partager les mêmes repas et les mêmes émotions. Dans ce monde olympique, il y a une loi universelle qui s’applique à tous. Dans ce monde olympique, nous sommes tous égaux. Dans ce monde olympique, nous voyons que les valeurs de notre humanité commune sont plus fortes que les forces qui cherchent à nous diviser. Je lance donc un appel à vous, les athlètes olympiques : respectez-vous vous-mêmes, respectez les autres et respectez les valeurs olympiques qui rendent les Jeux uniques à vos yeux et aux yeux de tous. ».
« Nous vivons dans un monde où l’égoïsme gagne du terrain, où certains se prétendent supérieurs aux autres. Notre réponse olympique: Dans l’esprit de solidarité olympique et avec le plus grand respect, nous accueillons l’équipe olympique des réfugiés. Chers athlètes réfugiés : vous envoyez un message d’espoir aux millions et millions de réfugiés sur la planète. Vous avez dû fuir votre foyer à cause de la violence, de la faim ou simplement à cause de votre différence. Aujourd’hui par votre formidable talent et votre esprit humain, vous apportez grandement à la société. Dans ce monde olympique, nous ne faisons pas que tolérer la diversité. Dans ce monde olympique, nous l’accueillons à bras ouverts, comme un enrichissement de notre « Unité dans la diversité ».
Thomas Bach a ensuite pour la première fois remis les lauriers olympiques au grand champion kényan Kipchoge Keino, double champion olympique en 1968 et 1972, « en reconnaissance de ses remarquables accomplissements dans les domaines de l’éducation, de la culture, du développement et de la paix à travers le sport. »
Vanderlei Cordero allume la vasque olympique
A 23h27 locales, le président du Brésil par intérim Michel Temer a déclaré les Jeux de la XXXIe olympiade ouverts, puis le drapeau olympique est entré dans le stade, porté par Marta Vieira (Football), Ellen Gracie (première femme siégeant à la Cour suprême du Brésil) Sandra Pires Tavares (Beach volleyball), Oscar Schmidt (Basketball), Joaquim Cruz (Athlétisme), Rosa Celia Pimentel (Cardiologiste et fondatrice du Pró-Criança hospital), Torben Grael (voile) et Emanuel Rego (Beach volleyball).
Le serment olympique a été prononcé par le légendaire marin brésilien Robert Scheidt pour les athlètes, par Martinho Nobre pour les juges et arbitres, et par Adriana Santos pour les entraîneurs.
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Les écoles de Samba carioca sont entrées dans le stade pour faire la fête dans une explosion de couleurs au son de la musique des célèbres artistes Caetano Veloso et Gilberto Gil. Enfin, Gustavo Kuerten est entré dans le stade avec la torche olympique. Il l’a transmise à la grande basketteuse Hortensia Macari, suivie par le marathonien Vanderlei Cordero, dernier relayeur qui a allumé le chaudron olympique. La vasque s’est alors élevée pour intégrer une étonnante structure métallique tournant comme un soleil. Magnifique ! Un gigantesque feu d’artifice a embrasé le ciel pour conclure. Que les Jeux commencent !