- Date
- 02 mars 2012
- Tags
- Londres 2012 , Actu CIO , Solidarité Olympique
Solidarité olympique: Dana Haider Touran
La Revue Olympique fait le point avec des boursiers de la Solidarité Olympique alors qu’ils se préparent pour les Jeux à Londres en 2012. Après des médailles d’argent aux Jeux Olympiques de la Jeunesse et aux Jeux asiatiques, la star Jordanienne de taekwondo Dana Haider Touran espère que la bourse de la Solidarité Olympique la mènera à d’autres succès à Londres.
Comment le programme de la Solidarité Olympique vous a-t-il aidée?
J’avais des difficultés financières et je ne pouvais assumer les dépenses encourues par mes engagements en compétition. Je ne pouvais pas non plus me rendre à des stages à l’étranger qui m’auraient permis de m’améliorer. Grâce au programme de la Solidarité, j’ai pu m’entraîner sans plus de considérations économiques et ainsi me consacrer à mon sport.
Cela vous a donc permis de poursuivre votre rêve?
J’ai toujours rêver de représenter la Jordanie et d’essayer de remporter des médailles dans mon pays comme sur la scène internationale. Je souhaite ardemment décrocher la première médaille olympique jordanienne et le programme de la Solidarité Olympique me permet de poursuivre mon rêve.
Le taekwondo est-il un sport populaire en Jordanie?
Au cours des dernières années, c’est devenu le sport individuel jordanien le plus populaire. Je crois que c’est parce que nous avons remporté des médailles au niveau international, ce qui a favorisé sa popularisation et a attiré l’attention des jeunes sur le sport.
Comment vous épanouissez-vous entre le taekwondo et votre vie en Jordanie?
Le taekwondo exige des équipements et des installations adéquates mais en Jordanie, il y a beaucoup plus de possibilités que dans nombre d’autres pays. Cela n’en reste pas moins difficile et pour réussir, vous devez être passionnée. Ce que je veux dire surtout, c’est que nous pratiquons ce sport par amour et pas pour l’argent.
Vous avez pris part aux 1ers Jeux Olympiques de la Jeunesse à Singapour et aussi aux Jeux asiatiques à Guangzhou. Comment cela s’est-il passé?
J’ai été sélectionnée pour concourir à ces deux compétitions grâce à mes résultats et cela m’a apporté une grande expérience. J’ai décroché l’argent aux deux. À présent, je dois d’abord me qualifier pour les Jeux de 2012 et ensuite peut-être gagner une médaille.
Comment maintenez-vous votre motivation?
J’aime le taekwondo. Ma motivation, c’est le drapeau jordanien et je tente de faire de mon mieux pour rapporter des succès au peuple jordanien.
Comment avez-vous découvert le taekwondo?
J’ai commencé à l’école lorsque mon professeur m’a conseillé le kick-boxing. Un mois plus tard, j’ai essayé le taekwondo et je m’y suis mise aussitôt. À neuf ans, je m’entraînais intensément et j’ai remporté de nombreux championnats locaux malgré mon jeune âge. Ensuite, j’ai été admise en équipe nationale.
Quels sont les principales qualités pour connaître le succès en taekwondo?
Il vous en faut certaines comme la vélocité, mais le plus important c’est la capacité de réaction car cela vous permet d’anticiper le mouvement de votre adversaire et de prévoir quand il vous faut attaquer.
En quoi consiste votre programme d’entraînement?
Je m’entraîne avec des filles et des garçons mais je préfère ces derniers car ils ont les stratégies et les techniques que je dois améliorer chez moi. Je m’entraîne deux fois par jour, le matin pour la technique et, l’après midi, je vais au club de gym.
Quels sont vos objectifs pour les Jeux à Londres?
J’espère d’abord me qualifier et ensuite, je vais me battre pour décrocher la médaille d’or, la première de la Jordanie.
En grandissant, qui était votre héros olympique?
Le taekwondoïste turc Servet Tazegül, triple champion du monde, c’est mon héros depuis que je suis toute petite. C’est le plus grand.
Vous servez-vous des médias sociaux pour communiquer avec vos fans, vos amis, votre famille? Les fans ont créé quatre groupes à mon intention sur les réseaux sociaux et j’ai aussi mon propre compte que j’actualise régulièrement. Je réponds aux questions des fans deux fois par jour. Je transmets aussi des vidéos et images, et j’utilise le micro-blog. Les médias sociaux sont des moyens importants et modernes. Ils permettent à ma famille et à mes fans de demeurer informés de mes progrès, et ils sont si faciles à utiliser.
SOLIDARITÉ OLYMPIQUE
La Solidarité Olympique est l’organisme qui permet aux athlètes, quelles que soient leurs possibilités financières, de disposer d’une chance égale de se rendre aux Jeux et d’y réussir.
Elle administre et gère la part des revenus des Comités Nationaux Olympiques (CNO) provenant de la vente des droits de retransmission des Jeux Olympiques.
Ces fonds financent une série de programmes d’aide, en collaboration, notamment, avec les CNO défavorisés et leurs associations continentales.
Dans le cadre de son budget général, la Solidarité Olympique consacre USD 61 millions au soutien des athlètes durant la période quadriennale 2009-2012.
La Solidarité Olympique est l’organisme qui permet aux athlètes, quelles que soient leurs possibilités financières, de disposer d’une chance égale de se rendre aux Jeux et d’y réussir.
Elle administre et gère la part des revenus des Comités Nationaux Olympiques (CNO) provenant de la vente des droits de retransmission des Jeux Olympiques.
Ces fonds financent une série de programmes d’aide, en collaboration, notamment, avec les CNO défavorisés et leurs associations continentales.
Dans le cadre de son budget général, la Solidarité Olympique consacre USD 61 millions au soutien des athlètes durant la période quadriennale 2009-2012.