Katia, 23 ans: «Sergueï et moi avons grandi ici à Nikishino. Nous jouions dans les champs et dans les forêts. Vous devriez voir la rivière l’été. Sergueï a appris à pêcher dans cette rivière. Tout est si paisible autour. Nous avons tellement de bons souvenirs.

Nous allons reconstruire notre vie et notre communauté. Sergueï a presque fini de réparer le toit de notre maison et nous allons planter un potager. Les enfants retourneront à l’école et Sophie ira à la garderie.

Dans le centre communautaire il y avait toujours des danses et des événements et nous empruntions des livres à la bibliothèque locale. Revenez et vous verrez : la vie ici sera belle, comme avant!»

Katia, Sergei et Sophia reçoivent de l’aide du HCR. © HCR/A. McConnell/2015

Katia, Sergei et Sophia en chemin vers leur maison. La plupart des bâtiments de Nikishino sont en ruine. © HCR/Andrew McConnell/2015

Sophia joue dans la cour de la maison familiale. © HCR/Andrew McConnell/2015

Katia et Sergueï ont tous deux 23 ans et une fille de trois ans, Sophia. A deux reprises, ils ont dû fuir les combats autour de la ville de Nikishino en Ukraine. Pourtant, ils se considèrent comme chanceux. La plupart des bâtiments sont en ruines mais leur maison a été relativement peu endommagée. Leur plus grande perte a été leur album photo, volé ainsi que d’autres objets quand ils ont fui.

Comme beaucoup d’hommes dans la région, Sergueï est mineur. Mais presque toutes les mines ont dû fermer à cause des combats. Sergueï est optimiste et espère bientôt trouver du travail dans une mine. D’ici là, Katia et lui réparent leur maison.

Les réfugiés. Des personnes ordinaires qui vivent une situation extraordinaire. Partagez leurs récits.